Interfédération du Midi : se défendre, se regrouper et agir

Saint-Flour (15) Se tourner vers les actifs, promouvoir la convivialité et les métiers, tels sont les grands axes abordés lors du congrès de l'IFM.

Publié le 22 octobre 2013 à 13:53
 
L'Interfédération du Midi (IFM) s'est réunie les 20 et 21 octobre pour son congrès, à Saint-Flour (15). Les adhérents étaient moins nombreux mais la volonté est restée intacte pour fédérer, se relancer et défendre les métiers. Roland Héguy, président confédéral de l'Umih, a déploré "les défaillances d'entreprises. Nous nous dirigeons vers le plus grand plan social de tous les temps, un plan social invisible : 100 000 postes vont disparaître en toute discrétion, avec un ou deux licenciements chaque fois, mais dans un grand nombre de petites entreprises". Pour éviter cela, il faut se défendre, se regrouper et agir. C'est pourquoi l'IFM planche sur des nouvelles approches : comment mieux se coordonner avec l'Umih, organiser des rencontres plus motivantes, mieux communiquer, etc.

"Nous ne sommes pas un club de retraités"

Le principe de deux congrès annuels est maintenu mais sur une base modulable. "Des congrès à la carte sur un, deux ou trois jours pour faire venir ceux qui ont du mal à se libérer sur trois jours", a souligné le président de l'IFM, Alain Vidal. L'un sera axé tourisme-détente et l'autre plus orienté professionnel. Il y aura aussi des interventions de personnalités extérieures à la profession. "Choisir un thème pour élargir les discussions, c'est une ouverture, cela nous apportera une vision nouvelle sur nos métiers", estime le président de l'IFM. Reconquérir les actifs est l'un des axes forts prônés par Alain Vidal : "Nous ne sommes pas un club de retraités !" a-t-il insisté. "Nous sommes une sorte de forum, un lieu de réflexion pour valoriser nos expériences", a lancé le secrétaire général Jacques Prunet.

Les échanges se sont animés quand Thierry Perbet, président de l'Umih 15, a raconté la dureté et la rigueur des contrôles des organismes étatiques, les amendes qui tombent... "La règle des onze heures de repos consécutives est trop rigide pour les petites structures : un chef qui termine à minuit ne peut pas reprendre son service avant 11 heures. C'est plus que juste pour le service du midi. C'est une aubaine pour les marques de surgelés et de plats tout prêts." André Daguin, a résumé les difficultés de la profession : "L'État nous a longtemps considérés comme quantité négligeable, nous sommes les fantassins du tourisme." Delphine Balsa, sous-préfète de l'arrondissement de Saint-Flour, qui assistait aux débats, a promis de relayer ces doléances aux instances concernées.

Les congressistes ont ensuite pu profiter de leur séjour : déjeuner sur le lac de Garabit, visite de Vulcania, d'une fromagerie puis d'une charcuterie artisanale... Le prochains congrès se tiendra du 6 au 8 avril à Bordeaux.

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Publié par Pierre BOYER



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