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Au tout début, c'était « un simple dépliant ». Aujourd'hui, c'est le seul guide d'une association auquel Michelin apporte son expertise et « le premier guide touristique français ». Depuis sa première édition, Michelin "appose sa marque, gage de confiance, d'authenticité, de savoir-faire". Les 100 Plus Beaux Détours de France a été créé à l'initiative de Jean-Jacques Descamps, maire de Loches-en-Touraine et ancien secrétaire d'Etat au tourisme avec Xavier Louy, alors adjoint au maire de Sarlat, directeur du Tour de France. « Nous défendions deux villes médiévales, d'art et d'histoire, situées toutefois à l'écart » des grands trajets, des grandes transhumances, des circuits habituels explique ce dernier. « Et pourtant, nous étions convaincus que nos villes, comme d'autres qui sont dans le même cas figure, méritent le détour ». D'où l'initiative et l'appellation. Sont concernées des villes de 2 000 à 20 000 habitants. Les critères retenus portent sur les monuments classés, la capacité d'accueil, que ce soit l'hébergement comme la restauration, les animations, l'accueil, le fleurissement, la signalétique, etc. Fin 1998, 25 villes participaient à l'aventure. Elles sont aujourd'hui 100 plus une, pour l'Outre-Mer. Un nombre qui ne bougera pas. « Nous ne rentrons de nouvelles villes que si d'autres partent. Pour prétendre à nous rejoindre, il y a un cahier des charge précis, chaque ville verse une cotisation et nous sommes en contact régulier avec les responsables du tourisme ensuite » confie Xavier Louy, délégué général de l'association. Une complicité en faveur de l'économie touristique et de tous les territoires à visiter. « Nous savons parfaitement que les flux touristiques vont aller en augmentant mais que tout le monde ne pourra pas être concentré au même endroit. La France possède un éventail de sites extraordinaire et nous devons faire en sorte qu'il y ait un rayonnement opportun ». L'association, présidée actuellement par Hervé Mariton, député maire de Crest dans la Drôme, a mis en place avec Michelin un système d'audit. Si le référentiel a été défini par l'association, l'expertise Michelin a donné corps aux aspirations et aux exigences. « Il ne s'agit pas de noter les villes mais de les voir progresser, aménager, animer. La préoccupation essentielle réside dans la qualité des prestations, de l'offre, dans la beauté et le respect des sites ». L'association a d'ailleurs trouvé sa place dans le paysage du tourisme français et elle veut être actrice du potentiel de croissance et d'exploitation du secteur. Le guide est diffusé gratuitement. Un choix. Principal vecteur, les offices de tourismes mais également les hôtels et les restaurants. « Nous voulions une diffusion efficace et astucieuse » convient Xavier Louy. Une carte de fidélisation a été mise en place que les porteurs du guide font tamponnés. Des cadeaux à la clé et une base de données qui permet de suivre l'évolution des goûts, des attentes, du type de clientèle. En 2013, la sortie du guide a fait l'objet d'un focus sur la cité portuaire d'Honfleur dans le Calvados. Une journée de découverte entre culture et gourmandise. Prochain rendez-vous en juin avec la presse sur le thème : la Face cachée du tourisme français. Deux autres membres du bureau à retrouver à cette occasion : Christian Recoing, trésorier (maire adjoint de Moret-sur-Loing) et Jean-Marie Mulon (Château-Gonthier).
Publié par Sylvie SOUBES
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