Echanges pratiques sur des dossiers du quotidien pour l'assemblée générale 2013 de l'Upih

Paris Une réunion axée sur des sujets concrets et qui a permis aux adhérents d'obtenir des réponses à leurs questions. Objectif atteint pour Christian Navet, président de l'Union patronale d'Ile de France.

Publié le 23 avril 2013 à 17:29
Trois thèmes étaient à l'ordre du jour de l'assemblée générale de l'Union patronale d'Ile de France, qui s'est déroulée jeudi 18 avril après-midi, dans les locaux d'Umih Formation : les subventions et la Cram, les moyens d'augmenter son chiffre d'affaires grâce aux outils internet et l'accessibilité. Pour Christian Navet, président du syndicat parisien, il s'agit avant tout d'apporter aux adhérents des moyens supplémentaires. « Une réunion de cet ordre doit leur permettre de poser leurs questions et d'avoir des réponses immédiates. Il faut être pratique. Si on prend l'exemple de la Cram, les gens croient qu'en s'adressant à eux, tout va devenir compliqué. Ce qui n'est pas vrai. » Thierry Campion, exploitant de La Mascotte, dans le XVIIIème arrondissement, était là pour témoigner des avantages de monter un dossier « en partenariat » avec les contrôleurs de sécurité. « Il y a des aides, et on doit s'en servir. On est aussi dans un aspect préventif qu'il ne faut surtout pas négliger ». Des aides qui portent pour les hôtels sur les chariots motorisés, les 'aspirateurs vapeur' ou pour les restaurants sur les monte-charges, les passe-plats… Et jusqu'à 40% de l'investissement hors taxes. En ce qui concerne Internet, le constat est sans appel : il faut être sur la toile mais conserver la maîtrise de ses réservations. Philippe Pain est président des hôteliers du syndicat. Il met en avant les astuces, les nécessaires référencements et confirme : « il faut s'y mettre, ça prend un peu de temps, mais ça fonctionne. Internet est incontournable et ça permet d'augmenter réellement d'augmenter les recettes ». Si les hôtels sont dans le mouvement, les restaurateurs ont encore du chemin à faire. Quant à l'accessibilité, c'est « demain ». Les dérogations existent et seul le bon sens doit l'emporter aujourd'hui dans ce dossier. Dans son discours de clôture, Christian Navet est revenu sur l'année 2012 : « fiscalisation des heures supplémentaires, remise en cause du contrat d'avenir, annonce de l'augmentation de la TVA à 10% en 2014… Mais plus que cette hausse, c'est l'instabilité fiscale et réglementaire qui est très perturbante pour la bonne marche des entreprises » martèle le dirigeant syndical. Elle ne fait « qu'enrayer d'éventuelle augmentation de salaires, stopper les investissements et fragilité la volonté de recrutements. Le gouvernement doit comprendre que notre secteur a besoin d'une visibilité à moyen et long terme ». Pour Christian Navet, la baisse de compétitivité de la France en matière de tourisme est « très inquiétante » et devrait être prise très au sérieux par les pouvoirs publics. L'est-elle ? Le professionnel s'interroge. Il regrette aussi que certains chefs lancent des labels « sans aucune concertation avec les organisations professionnelles » au moment même où celles-ci doivent rendre leur copie à Sylvia Pinel, ministre du tourisme, sur le titre de Maître Restaurateur. «Il faut arrêter toutes les initiatives qui divisent la restauration et qui ne font qu'ajouter un flou à la lisibilité de notre clientèle » estime le francilien qui revient sur la récente étude Umih/Opinon Way qui révèle que 96% des personnes jugent favorables la création d'un statut garantissant que les plats sont cuisinés sur place. Sur les dossiers propres à la capitale, Christian Navet pointe du doigt le tabac et ces terrasses qualifiées « d'espaces de contournement de la loi » par les anti-tabac. Paravents rehaussés de plastiques, terrasses pratiquement closes et cendriers en abondance : « ne soyons pas en contradiction avec la loi ; il ne faut pas que les contrevenants nous amènent à l'imposition d'une règlementation plus stricte » tempête-t-il à l'égard des mauvais élèves. Quant aux parasols chauffants à gaz, selon lui, le dossier est loin d'être terminé malgré la position du tribunal administratif de Paris qui a cassé l'arrêté municipal les interdisant. Si « ils ne sont pas plus nuisibles que les chauffages électriques », les associations qui ne voient pas d'un bon oeil la vie en terrasse n'ont cesse d'attaquer l'activité. L'équilibre est compliqué.

Publié par Sylvie SOUBES



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