Le Clocher de Montmartre change d'ère

Paris (XVIIIe) Le chef Antoine Heerah revisite à sa façon, gourmande et contemporaine, une adresse de bistrot connu du quartier.

Publié le 16 février 2012 à 11:26
Après le Chamarré Montmartre et le Moulin de la Galette (Paris, XVIIIe), Antoine Heerah continue d'explorer le quartier de Montmartre en reprenant un ancien bistrot auvergnat. "Nous adorons le Clocher. C'était un bonheur de savoir que nous allions écrire les premières pages de la nouvelle histoire de ce lieu mémorable." L'épouse du chef, Chantal Heerah, a donné un soupçon de modernité au décor. L'historique plafond à caissons est revisité en teinte noir brillant, le sol en damier, les suspensions signées de designers surprennent et les chaises se font rétro ou bigarrées. La vue sur les toits de Paris, elle, commence à attirer les groupes de touristes. D'autant que le lieu est ouvert 7 jours sur 7, en continu de 12 h à 22 h 30 et propose un brunch le dimanche.

Une carte pas si classique qu'elle n'en a l'air
Antoine Heerah et son chef argentin Federico Weygang ont élaboré quelques suggestions pour l'apéritif (Tempuras de légumes, sauces cantal, cresson et tapenade), des potages (Velouté de courge butternut à l'huile de truffe et brioche curcuma toastée), des oeufs déclinés sous différentes formes (bénédicte, florentine), des tartes et des plats purement bistrotiers (Foie de veau et pommes purée, Oignons de Roscoff farcis de queue de boeuf braisée au lard paysan), le tout à des prix raisonnables. L'après-midi, le lieu se transforme en salon de thé. Une vitrine expose à toute heure les sublimes créations du chef pâtissier du Moulin de la galette Adrien Palombit. L'équipe n'hésite pas à inciter les clients à aller voir les desserts de plus près. La carte au premier abord classique recèle des touches inattendues et des zestes d'air du temps. Les oignons farcis sont accompagnés d'un riz basmati (parfumé à l'huile d'olive aux agrumes et rehaussé de pulpe de citron caviar de chez Michel Bachès), les desserts à priori classiques affichent des parfums inattendus, la Religieuse au cassis, le macaron au cédrat rose (des pâtisseries qui sont également proposées à emporter). Dans sa nouvelle adresse, Antoine Heerah s'approprie le genre bistrotier et l'ancre dans son époque.

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Publié par Caroline MIGNOT



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