Baromètre Deloitte-In Extenso : Recul de l'activité hôtelière en France au mois de novembre

Le ralentissement touche toutes les gammes et quasiment tous les territoires. Il résulte d'une baisse combinée du taux d'occupation et de la recette moyenne. La catégorie grand luxe est la plus en retrait, impactée par un contexte international difficile.

Publié le 12 janvier 2015 à 17:31

Novembre est traditionnellement un mois peu dynamique où les performances sont en retrait du reste de l'année. Selon le baromètre Deloitte-In Extenso, la conjoncture économique morose et un contexte difficile à l'international ont accentué cette faiblesse traditionnelle. Après les mois de septembre et d'octobre qui avaient montré quelques signes positifs, le fléchissement de novembre fait taire les espoirs. Plus inquiétant encore, Paris, véritable locomotive pour le marché hôtelier français depuis le début de l'année, marque le pas.

La capitale et son marché hôtelier ont dû faire face à un vrai recul de l'activité. Les baisses de chiffres d'affaires hébergement sont limitées, essentiellement autour de 4 %. Toutefois, elles sont tellement inhabituelles que l'on ne peut que s'inquiéter de voir ce moteur de l'hôtellerie française caler. Cette baisse porte aussi bien sur l'occupation que sur le prix moyen et a été particulièrement forte pour l'hôtellerie de luxe. Il est vrai que le ralentissement de la croissance économique sur un certain nombre de pays émetteurs comme le Brésil, la Chine ou les pays émergents ont pesé sur la destination parisienne, tout comme la crise économique en Russie. Enfin, les événements tragiques actuels pourraient également l'impacter.


Fréquentation et prix moyens en baisse

La province n'échappe pas à la morosité ambiante avec une fréquentation qui reste basse, voire se dégrade encore. La majeure partie des gammes et des territoires doivent faire face à la dégradation du taux d'occupation des hôtels et à des prix moyens en recul. Symptomatique de cette conjoncture difficile, beaucoup d'hôtels saisonniers ont anticipé leur fermeture et n'ont pas attendu la fin du mois. Sur le littoral, le phénomène est particulièrement sensible.

En province, plus encore qu'à Paris, le calendrier évènementiel a un impact fort sur l'activité hôtelière. Ainsi, Marseille ne peut plus profiter sur son statut de capitale européenne de la culture et souffre cette année de la comparaison avec 2013. De même, Le Havre n'a pas bénéficié cette année des retombées de la transatlantique Jacques Vabre qui avait dynamisé l'hôtellerie de l'agglomération l'année passée. Malgré tout, quelques performances ponctuelles appréciables sont à relever sur Lille ou encore Avignon.



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