Edenred dans le vert en 2012

Depuis sa création, en 2010, la société poursuit un parcours sans faute avec une croissance à deux chiffres et accélère le passage vers le tout numérique. La France, son marché historique peine pourtant à s'engager dans cette voie.

Publié le 15 février 2013 à 17:02


En 2012, Edenred, ex-Accor Services, affiche des résultats plus que satisfaisants. En effet, le volume d'émission a augmenté de 10,1 % en données comparables en 2012, contre 9,8 % en 2011. De plus, le chiffre d'affaires est de 1 067 M€, en progression de 7,32 % en données comparables (il était de 1 032 M€ en 2011), et la marge brute d'autofinancement du groupe est de 282 M€, en hausse de 13,4 % en données comparables. "Edenred a passé avec succès les deux premières étapes de sa jeune carrière, affirme Jacques Stern, son directeur général. En phase 1, nous avons créé la marque, structuré l'organisation pour permettre une introduction en Bourse. En phase 2, nous avons accéléré la croissance organique du groupe avec, d'une part, l'arrivée de nouvelles solutions - au nombre de 28 - et l'ouverture vers de nouveaux pays comme la Finlande, le Japon et la Colombie, nous avons augmenté le volume d'émissions tout en nous préparant à l'ère du tout digital. (…) Après trois ans d'existence, nous atteignons voire dépassons les objectifs fixés." Cette croissance à deux chiffres "conforte [la] solidité d'Edenred", se félicite Jacques Stern.

 

Des éléments fortement contributeurs

Cette solidité en 2012 est la conjonction d'un certain nombre de facteurs. L'expansion géographique est l'un d'entre eux : Edenred prévoit que, d'ici à 2015, la contribution des nouveaux pays sera de 1 à 2 % sur le volume de croissance. Par ailleurs, l'innovation, avec l'ouverture de 28 nouvelles solutions, a été un élément important de croissance. En 2012, les titres liés aux frais de personnel ont représenté environ 10 % du volume d'émissions, en hausse de 24,2 %. Dans certains pays, ces titres ont fortement augmenté le volume d'émissions comme au Mexique (+ 25 %) ou encore en Espagne (+ 10 %). Toutefois, leur part contributive n'a été que de 1,4 % sur le taux de croissance de 10,1 %.

Enfin, la croissance du volume d'émissions est aussi due à l'augmentation de la valeur faciale du titre (+ 3,7 %), davantage dans les pays émergents qu'en Europe. Le taux de pénétration augmente partout, même en France, , avec une hausse de 4,2 % des bénéficiaires (signe de la dynamique des équipes commerciales sur le terrain).

 

L'exception française

Enfin, le virage vers le numérique a été pris dès 2012, puisque ce type de titres représente + 50 % du volume d'émissions du groupe. En 2009, 23 pays étaient uniquement sur support papier, ils ne sont plus que 3 en 2012.

Reste pour Edenred une exception française à régler. En effet, l'Hexagone, premier pays à avoir accueilli le titre-restaurant en 1967, peine à s'adapter. "La France possède une réglementation très stricte, parfaitement adaptée aux titres papier mais qui est incomplète pour le numérique", détaille Jacques Stern.

En effet, l'émission numérique pose une série de problèmes : utilisation des données confidentielles, utilisation de la carte partout et dans toutes les circonstances alors qu'il s'agit d'un service réglementé, rendu par l'entreprise au salarié et pour lequel elle bénéficie de déductions de charges.

Dans ces conditions, impossible de franchir le pas : "Nous avons besoin d'un un cadre réglementaire fort qui sécurise nos clients", souligne le directeur général. La question n'est pas simple et les discussions risquent d'être longues. Pourtant, Jacques Stern est confiant : "Nous voyons arriver 2013 avec sérénité", d'autant que les actionnaires ont vu leurs dividendes augmenter de 17 % en un an.


Publié par X. S.



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