Page 9 - L'Hôtellerie Restauration No 3361

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L’actualité
En 2011, pour ses 50 ans, Courtepaille a engagé un travail de
rénovation de son image tout en gardant ses fondamentaux :
grillades devant les clients, girouettes et recettes traditionnelles.
Objectif 300 restaurants
Pour le spécialiste de la grillade, le développement passe par trois axes : le
pied d’hôtel, la transformation et le bâtiment solo.
Philippe Labbé : “Nous souhaitons atteindre 30 % du réseau Courtepaille
en franchise dès 2015”
D
ébut novembre, Courtepaille ouvrira son
250
e
établissement à Pontarlier (25). Ce cap
symbolique franchi, il restera celui que s’est fixé
le spécialiste de la grillade : atteindre 300 restaurants
d’ici à fin 2015. L’année 2013 se conclut avec dix-sept
ouvertures - moins que prévu en raison de la crise
économique.
Il faut s’adapter aux aléas conjoncturels.
On espère une reprise en 2014”
,
indique
Philippe
Labbé
,
président du directoire de Courtepaille, avec
une cadence de
Vingt nouveaux établissements par
an”.
L’enseigne, connue pour sa structure circulaire avec
son toit de chaume, s’est majoritairement développée
en bâtiment solo ces dernières années. Si 78 % de
l’activité se fait sous forme de gestion directe et 22 %
en franchise, la donne devrait être différente dès 2014.
Nous souhaitons atteindre 30 % du réseau en franchise
dès 2015, soit 90 restaurants [contre 56 aujourd’hui,
NDLR],
poursuit le dirigeant.
Courtepaille a cinquante
ans d’histoire dans la restauration commerciale. Et cela
fait trente ans que l’on pratique la franchise. Nous ne
nous sommes donc pas improvisés franchiseurs. Cela
fait partie du concept”.
Pour parvenir à cet objectif, trois axes vont être
déployés. En premier lieu, les pieds d’hôtels. Un
hôtelier indépendant pourra remplacer sa structure
de restauration existante par un Courtepaille.
Cette offre clés en main demande un coût de
rénovation de 1 000 € au m
2
.
Le format étant plus
petit, la gamme se veut également plus serrée, avec huit
plats à la carte.
Nous avons déjà vingt-trois franchisés
en pied d’hôtel et sept autres projets en cours”
,
se réjouit
Philippe Labbé. Autre possibilité : la transformation
d’un établissement existant en Courtepaille.
Un restaurateur indépendant peut, pour un même
coût de rénovation, transformer son affaire en un
Courtepaille. Douze établissements sont en cours de
modification, et davantage devraient suivre l’année
prochaine.
Dernière cible : le bâtiment solo.
Elior est notre
franchisé historique,
rappelle Philippe Labbé.
Sa
notoriété nous apporte des opportunités d’ouvertures.
D’ailleurs, nous ouvrirons un bâtiment solo en
franchise, au premier semestre 2014, en Allemagne.
Ce sera notre première unité à l’étranger.”
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ÉTABLISSEMENTS RÉNOVÉS
Dans sa stratégie, Courtepaille a modernisé en
2011
son architecture et sa décoration. Le grill
au toit de chaume, spécificité de l’enseigne,
est à l’honneur, tant sur les sets de table et les
plans de communication, que sur les tenues des
3 900
employés. À ce jour, quarante établissements
ont bénéficié de cette rénovation.
Cela prend
du temps. Un tiers du réseau sera rénové d’ici à
trois ans”
,
précise Philippe Labbé. Courtepaille a
enregistré 313 M€ de chiffre d’affaires en 2012.
Le ticket moyen, en légère hausse en 2013, est
estimé à 19,50 €.
Le président du directoire de l’enseigne avoue sa
difficulté à se projeter :
Avec la hausse de la TVA
de 3 points début 2014, l’avenir est incertain
.
Nous
travaillons actuellement à une nouvelle carte, mais
les produits resteront identiques. Aujourd’hui, nous
vendons à parts égales des menus et des plats à la carte.
Nos formules restent attractives : de 9,90 € pour plat
+ café, à 20,90 € pour 3 plats. Deux tiers des clients
optent pour un plat et un dessert, et le tiers restant pour
une entrée et un plat.”
Déjà, en 2009, la marque avait
baissé le prix de vingt-deux articles de sa carte et revu
son menu enfant à - 20 %. Si Courtepaille a
joué le jeu”
à ce moment-là, sa stratégie n’est pas
d’augmenter les
tarifs de cette manière l’an prochain”,
mais de fidéliser
les seize millions de clients qui s’y restaurent chaque
année.
HÉLÈNE BINET
Les 14 et 15 octobre prochains
Marseille possède désormais son salon professionnel, avec Michel Portos pour président. Xavier Fiquemo, organisateur de
l’événement, nous détaille le programme.
PROPOS RECUEILLIS PAR H. B.
RestoNouvo, un salon aux saveurs méditerranéennes
L’Hôtellerie
Restauration
:
RestoNouvo
tiendra sa
première édition
les 14 et 15 octobre
àMarseille.
Pourquoi créer un
nouveau salon ? Et
pourquoi dans la
cité phocéenne ?
Xavier Fiquemo
:
Tout simplement
parce que Marseille
est une grande
ville qui ne
bénéficie pas d’un
événement dédié à la filière des
CHR. Historiquement, il y a eu des
manifestations, mais celles-ci n’ont pas
perduré. Pourtant, Marseille est réputée
pour sa richesse culinaire. L’objectif
du salon est de couvrir une zone
géographique à deux heures de transport
autour de Marseille. C’est-à-dire la
région Paca, et jusqu’à Montpellier,
Orange et Montélimar. Qui plus est,
Marseille est capitale européenne de
la culture en 2013, et la gastronomie
s’inscrit dans cet événement.
RestoNouvo se définit comme
un salon sur les restaurations
d’aujourd’hui. Qu’entendez-vous
par-là ?
RestoNouvo est le diminutif de
restauration nouvelle’. Ce salon se
positionne en effet sur une restauration
d’innovation et de tendances qui
collera complètement au territoire.
La cuisine méditerranéenne - riche de
toutes ses influences - sera clairement
mise en valeur. Cela passe par la
gastronomie - qui reste intemporelle -,
en lui adjoignant les univers du
snacking, de la pizza, de la street-food
et de la vente à emporter. Il y aura cent
exposants : produits, matériel, service,
food & beverage, etc. RestoNouvo sera
aux couleurs locales et à dimension
raisonnée : le plus grand stand fait
72
m
2
.
Cela favorise les échanges.
Michel Portos
,
qui vient de revenir dans
sa région d’origine, nous fait le plaisir
d’être le président du salon.
Quel est le programme ?
Tout d’abord, il y aura différents
types de contenu au sein du salon.
À commencer par des tables rondes
animées par
Nicolas Nouchi
,
directeur
général de CHD Expert France, sur
des thématiques spécifiques telles
que la hausse de la TVA, les labels, le
gaspillage alimentaire, la franchise, la
santé, le locavorisme... Mais aussi des
démonstrations culinaires sur le Carré
des chefs, avec huit créneaux par jour
en présence de chefs principalement
issus de l’association Gourméditerranée.
Le Leaders club, mené par
Daniel
Majonchy
,
nous fait l’honneur
d’organiser pour la première fois hors de
Paris son événement Premières visions.
L’association dévoilera aussi ses nominés
2013
des Palmes du Leaders club le
15
octobre, de 16 à 17 heures.
À l’extérieur, les visiteurs pourront
découvrir une vingtaine de food trucks
dans les rues proches du salon. À
Marseille, il est possible de privatiser
des rues. Ce premier street food
festival se conclura, le 14 octobre à
18
h 30, par l’élection - par un jury de
professionnels - du meilleur camion de
nourriture ambulante. Une dégustation
sera proposée à 600 convives. Tout
au long de la manifestation, les
élèves du lycée hôtelier apporteront
leur contribution. Notre objectif est
d’organiser RestoNouvo chaque année
à Marseille.
RestoNouvo
14
et 15 octobre 2013, de 9 heures
à 18 heures (17 heures le 15 octobre)
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organisateur de
RestoNouvo :
La cuisine
méditerranéenne
-
riche de toutes ses
influences - sera
clairement mise en
valeur.”
Philippe
Labbé
,
président du
directoire de
Courtepaille :
Courtepaille a
cinquante ans
d’histoire dans
la restauration
commerciale.
Et cela fait
trente ans que
l’on pratique
la franchise.
Nous ne nous
sommes donc
pas improvisés
franchiseurs.”