Mission Marcon : le permis de former dans les starting-blocks

Saint-Bonnet-Le-Froid (43)

Publié le 04 juin 2012 à 16:03
C'est à Saint-Bonnet-le-Froid, que se sont retrouvés, la semaine dernière, les membres du Comité France Formation Alternance Hôtellerie Restauration (CFFAHR) pilotée par Régis Marcon. Une réunion à laquelle participaient notamment Roland Héguy, président de l'Umih, Hervé Bécam, vice-président de l'Umih, Gérard Guy, président de la CPIH, Philippe Lefevre, vice-président de la CPIH, Jacques Barré, président du GNC,  Gérald Henrion, vice-président de la Fagiht, Jean-Pierre Chedal, vice-président du Synhorcat, Didier Chastrusse, président du Fafih, Michel Geiser, directeur général du Fafih ainsi que des représentants du SNRTC et du SNRC. A l'ordre du jour, les avancés du livre blanc, la constitution du groupe de travail qui va oeuvrer dans le cadre de l'accord de coopération ratifié avec l'Education Nationale en mars, la volonté de donner également une meilleure lisibilité aux Ambassadeurs des métiers, ces professionnels qui reçoivent sur le lieu de travail des personnes, en particulier les jeunes, en quête d'information sur la filière, et le Permis de former qui recouvrirait la formation des tuteurs déjà obligatoire pour les contrats pros et la formation obligatoire pour les maîtres d'apprentissage. Un sujet hautement prioritaire aux yeux du comité. « L'accompagnement, le tutorat, sont des éléments capitaux d'une formation réussie et surtout d'une intégration durable. Or, l'accueil des jeunes est loin d'être performant. Notre conviction, c'est qu'un professionnel qui aura suivi ce stage de formation accompagnera mieux le jeune et se sentira plus engagé vis-à-vis du centre de formation » résume Régis Marcon qui rappelle que la réussite d'un parcours repose sur le « trépied » : maître d'apprentissage ou tuteur, centre de formation et apprenant. Pour le triple étoilé Michelin, l'engagement de la profession est une nécessité. Si la formation existe, la rendre obligatoire doit être considérée comme une force et non comme une contrainte. « On ne peut pas d'un côté se lamenter de ne pas trouver de collaborateurs ou d'apprenants, et de l'autre, ne pas se remettre en cause dans nos propres entreprises. Cette mesure va permettre aussi de dissuader certains employeurs qui accueillent des apprentis et stagiaires à bon marché et qui ne font plus vraiment de cuisine ou de service. Je crois qu'il est également temps d'améliorer les relations entre l'entreprise et les centres de formations. Il faut cesser de se rejeter la responsabilité des échecs. Les vrais professionnels, j'en suis sûr, auront vite compris que ce dispositif est un outil indispensable pour l'avenir de notre profession. » Cette formation obligatoire des maîtres d'apprentissage devrait être dispensée dans chaque département avec le soutien actif des syndicats patronaux. Régis Marcon insiste sur l'état d'esprit qui préside. « Elle doit donner au maître d'apprentissage des connaissances sur les parcours de l'alternance, elle doit lui permettre  d'être capable de mieux intégrer le jeune dans son nouvel environnement, d'organiser chaque parcours de formation, de mieux transmettre et évaluer les compétences, de prendre conscience qu'il faut améliorer les relations avec les formateurs du centre et cela dans l'intérêt du jeune…. » On compte actuellement un peu plus de 2 700 tuteurs accrédités et un peu moins de 500 maîtres d'apprentissage formés. Trop peu constate Régis Marcon. « Dans mon département, tous nos maîtres d'apprentissage sont formés » et les résultats sont là : « nous avons des professionnels qui sont très investis dans les jurys d'examens, qui sont présents dans les rencontres d'orientations des lycées et collèges et les relations lycées/CFA et entreprises s'en sont trouvées renforcées ».Prochaine étape pour le CFFAR, la mise en place d'un calendrier. A partir de quand le Permis de former sera-t-il effectif ? Date avancée 2013. Suite en commission mixte.

Publié par Sylvie SOUBES



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