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Dans la famille Bidault, la fille Alexandra n'est pas la moins entrepreneuse. Non loin du Vinci, le restaurant repris en 2003 par son père, Jean-François Bidault, elle a créé, il y a quelques années avec son compagnon, Florent Caillet, L'Embellie, un établissement "semi-gastro
traditionnel", qui s'est
rapidement imposé dans le vieux centre historique et touristique de Tours (Indre-et-Loire)
autour de la place Plumereau.
"C'était souvent plein car trop petit, y
compris pour travailler, j'ai donc voulu prendre un peu d'air en ouvrant
une seconde affaire", rappelle
Alexandra Bidault qui a repris, il y a trois mois, l'ancien restaurant tenu par Alice
Bardet et Olivier Loize partis à la campagne reprendre le célèbre Mère
Hamard. Formée en salle chez son père durant
six ans puis cogérante de l'Embellie, elle a pu acquérir toute la palette
de savoir-faire pour tenir une affaire, "pourvu que l'on soit bien
entourée par des professionnels aguerris et reconnus". "Nous avons pu ouvrir en une semaine, poursuit la restauratrice, tout était en ordre et
opérationnel, la réputation de l'Embellie et de son chef, Romain Sanchez, nous
ont suivis."
"Diversité et qualité"
À l'Accalmie, Alexandra Bidault, secondée par le chef Maxime Druet - réputé pour son amour des légumes et formé chez des
étoilés à Courchevel et Porto-Vecchio - et une chef pâtissière - partagée avec
l'autre restaurant - a pour ambition de "faire la même qualité, le même
choix mais un peu moins cher, de faire aussi bien qu'à l'Embellie mais en
version bistrot". La clientèle est
sensiblement la même, même si la carte, qui change tous les trois mois, est
unique. "Nous jouons la diversité et la qualité, poursuit Alexandra Bidault, en nous renouvelant totalement, à l'exception d'un ou deux plats récurrents comme le mi-cuit de thon rouge avec
escalope de foie gras."
Avec 50
places en intérieur et 30 en terrasse, une carte courte - 5 entrées, 4 plats, 4
desserts -, un menu à 16 € le midi et un ticket autour de 30 €, Alexandra Bidault a
rapidement imposé sa bistronomie. Mais même dans cette rue calme de Tours, l'Accalmie ne connaît ni calme ni répit !
Publié par Jean-Jacques TALPIN
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