Indemnités repas ICN - calcul ?

Bonjour, Je suis responsable d'une résidence de tourisme (salariée d'un groupe), dans laquelle se trouve un restaurant, géré par le même groupe (mais avec un SIRET différent de celui de la résidence). Je suis en CDI à mon poste depuis 2012. Jusqu'en 2015, je dépendais de la CCN du tourisme social et familial et bénéficiais de l'AN repas. Il était précisé sur mon contrat de travail "AN repas pendant les périodes d'ouverture du restaurant". Je pouvais donc prendre 2 repas par jour au restaurant de la résidence, environ 6 mois par an. De même que les autres employés (en CDD). La direction du groupe a décidé en 2015 que les salariés de la résidence ne pourraient plus bénéficier de l'AN repas, car cela représentait un coût trop important pour le groupe (mais les salariés du restaurant, eux, pouvaient continuer à l'être). La mention AN repas n'a donc plus été ajoutée sur les contrats des nouvelles personnes embauchées en CDD, mais mon contrat de travail n'a pas fait l'objet d'un avenant, donc cette mention apparaît toujours (sans compensation). En 2015, résidence et restaurant ont été repris par un autre groupe, dépendant de la CCN HCR. Seuls les salariés du restaurant ont continué à être nourris (repas pris au restaurant), pas ceux de la résidence. Aucune indemnité compensatoire ne nous a été proposée / versée. Nous avons découvert il y a seulement quelques mois, que notre employeur devait nous verser des indemnités, s'il n'était pas en mesure de nous fournir le repas, et sommes donc plusieurs à réclamer les indemnités de ces 3 dernières années depuis. Avec la particularité de mon côté d'avoir toujours la mention AN repas dans mon contrat de travail. La résidence dans laquelle nous travaillons comporte plusieurs bâtiments dans lesquels se trouve les appartements pour les clients, et un bâtiment avec la réception. L'équipe ménage ne travaille pas à la réception (sauf pour prendre les infos), mais dans les bâtiments d'habitation. Les clients peuvent arriver et partir tous les jours de la semaine. La partie "résidence" est donc toujours ouverte en quelque sorte (il y a des clients sur le site en saison 7/7, 24h/24), mais la réception, a des horaires d'ouverture au public limités : Du dimanche au jeudi : 9h30 - 12h / 16h - 18h Vendredi : 9h30 - 12h / 16h - 19h Samedi : 9h - 19h L'équipe ménage (en contrat 35h), nettoie les logements après les départs du matin (après 12h), en vue des arrivées de l'après-midi et ne part en pause généralement que vers 14h ou 15h. Idem de mon côté où je profite du midi pour faire de l'administratif, gérer le suivi des départs, contacter les clients retardataires (il y en a tous les jours, qu'il faut appeler et pour lesquels il faut rouvrir la réception pour récupérer les clés, etc.), suivre l'avancée des ménages, traiter les informations qui me sont remontées par l'équipe ménage au fur et à mesure de leur avancée (ex : problème technique nécessitant de déplacer un client prévu), réceptionner les livraisons, gérer les imprévus, etc. La résidence comportant plusieurs centaines d'appartements, les aléas sont notre quotidien. Je pars rarement manger avant 14h30 / 15h. Notre employeur considère aujourd'hui qu'il ne doit nous verser une indemnité repas que pour la journée du samedi (pour un repas donc par semaine), car c'est le seul jour où la réception est ouverte en continu. Est-ce le cas légalement parlant ? Ou est-ce que l'équipe ménage peut prétendre à un repas par jour travaillé (5 repas / semaine) ? Quid de mon cas particulier où il considère que je n'ai le droit également qu'à un repas par semaine, alors que je suis là tous les midis et souvent au-delà de 19h le soir, et que j'ai toujours l'AN repas en saison dans mon contrat de travail ? Je précise que le restaurant n'est plus ouvert au public depuis 2022, seulement sur réservation, en location de salle pour des évènements de type mariages, séminaires, etc. Par avance, merci pour votre retour. Juridique | Anonyme | Hier à 17:43

Bravo d'avoir identifier votre besoin, je peux vous renseigner et vous aider si vous le souhaitez

Bonjour Monsieur l'hôtelier, Vous êtes déjà dans une bonne démarche d'essayer de comprendre et d'améliorer les difficultés que vous rencontrez. Pour votre question sur les coûts d'un diagnostic et d'un accompagnement dans la durée jusqu'à ce que votre situation ce stabilise, je peux vous renseigner avec plaisir car je suis experte dans la gestion hôtelière. N'hésitez pas à me solliciter si vous avez arrêté votre reflexion. À bientôt Gul S. PHC Hôtel conseil Gestion - Marketing | Gul SULUTAS | Hier à 13:19

Les apprentis ont droit à 5 jours de congés pour réviser leurs examens

Non ce n’est pas normal. Vous bénéficiez de 5 jours ouvrables pour réviser votre examen. Un employeur qui accueille un apprenti en formation doit non seulement lui permettre d'aller passer ses épreuves, mais il doit en plus lui laisser du temps pour réviser son examen. En effet, aux termes de l'article L.6223-4 du code du travail, l'employeur doit veiller à l'inscription et à la participation de l'apprenti aux épreuves conduisant au diplôme ou au titre sanctionnant la qualification professionnelle prévue par le contrat.Quant à l'article L.6222-35 du code du travail, il prévoit que l'apprenti a droit à un congé supplémentaire de 5jours ouvrables pour la préparation directe des épreuves. Ces séances de révision peuvent être organisées dans le centre de formation des apprentis. Le jeune est alors tenu d'y assister. Cependant, une réponse ministérielle (Rép. Dimeglio: An XIV-10-1996) est venue préciser que l'apprenti bénéficiait des 5jours supplémentaires même en l'absence de cours organisés par le CFA. L'apprenti peut donc prétendre à ce congé pour réviser ses examens chez lui. L'article L.6222-35, définit le régime applicable à ces 5jours. Ils doivent se situer dans le mois qui précède les épreuves. Pendant ces 5jours, l'apprenti bénéficie du maintien de son salaire. Le code du travail précise aussi que ces 5journées s'ajoutent aux 30jours de congés payés annuels auxquels l'apprenti a droit. Il ne faut donc pas les déduire des jours de congés payés annuels de l'apprenti. Juridique - apprenti - congés | Pascale CARBILLET | Il y a 3 jours

Quelle ancienneté pour un apprenti qui vient travailler comme saisonnier

Vous n’avez pas à reprendre l’ancienneté de cet apprenti dans la mesure où il y a eu une interruption entre son contrat d’apprentissage et son contrat saisonnier. C’est uniquement quand le contrat d’apprentissage est suivi d’un CDI ou d’un CDD voire d’un contrat de travail temporaire qu’il faut prendre en compte l’ancienneté de l’apprenti. En effet, l’article L6222-16 du code du travail prévoit que si le contrat d’apprentissage est suivi de la signature d’un contrat de travail à durée indéterminée (CDI), d’un contrat à durée déterminée ou d’un contrat de travail temporaire dans la même entreprise, aucune période d’essai ne peut être imposée, sauf dispositions conventionnelles contraires. La durée du contrat d’apprentissage est prise en compte pour le calcul de la rémunération et l’ancienneté du salarié. Juridique - apprenti - contrat saisonnier | Pascale CARBILLET | Il y a 3 jours

Tatouage et recrutement : cela pose-t-il encore problèmes dans les métiers de la salle ou réception ?

Bonjour, J'aimerai savoir si le fait de porter des tatouages visibles (cou, mains, avant bras...) pose encore problème en 2024 pour être recruté dans l'hôtellerie restauration (surtout sur les métiers front office tel que la salle ou la réception) ? Je sais qu'une loi existe en France qui interdit l'employeur de refuser un poste en raison de l'apparence de la personne mais visiblement il y a des exceptions et j'aimerai si l'hôtellerie restauration en fait partie? merci Juridique | Théo | Il y a 5 jours

Bail commercial avec défaut de normes d'hygiène : que faire pour y remédier en ayant un conflit avec le bailleur ?

Bonjour, j'ai un bail commercial restaurant dans un bâtiment qui a été entièrement rénové par une sci, depuis mon entrée le 01/10/2023 je constate des défauts de normes d'hygiène dans la cuisine , sols, plinthes, installations du matériel, absence d'évacuation au sol dont j'ai fait part au propriétaire à plusieurs reprises qui me dit il n'y a pas besoin de passer par la voie administrative qu'on va régler ça entre nous mais cela fait plus de 8 mois qu'ilme fait tourner en rond . Que dois-je faire? Car si les services de l'hygiène viennent à l'improviste il risque de fermer mon établissement et je me retrouverai avec énormément de dettes et si je les contacte pour venir vérifier ils risquent également de me fermer et me retrouver avec énormément de dettes . Quelle est ma solution ? Vais-je pouvoir me retourner contre le propriétaire en cas de fermeture ? Fonds de Commerce | Eric Delhaye | samedi 25 mai 2024