Formation
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Un pied dans la marine
À destination des jeunes, le lycée de Saint-Chély d’Apcher et la Marine nationale ont développé un partenariat gagnant-gagnant.
Des bacs pro cuisine en stage à l’École des fourriers
D
ans le cadre d’un partenariat
avec laMarine nationale, le lycée
hôtelier de Saint-Chély-d’Apcher
(48)
propose un bac professionnel
restauration optionMarine, accessible
à partir de la classe de seconde. Le
recrutement et le suivi des élèves sont
assurés conjointement avec le Centre
d’information et de recrutement des
forces armées (Cirfa) de Béziers (34)
et l’un des temps forts de cette option
est un stage de sept semaines dans une
structure de laMarine nationale. Forte
et fière du succès des quatre sessions
précédentes, l’École des fourriers de
Querqueville (50), centre de formation
initial des armées pour la restauration,
a accueilli neuf élèves d’une classe de
bac pro option cuisine, du 13 janvier
au 28 février. Ces jeunes, âgés de 17 à
19
ans, ont pu suivre une formation
enrichissante leur permettant de vivre des
expériences différentes dans unmilieu
peu commun. Partageant leur temps
entre apprentissage théorique et pratique,
ils ont appréhendé un large champ de
connaissances comprenant notamment
les normes d’hygiène, l’œnologie, les
principes de la nutrition, la comptabilité,
la communication, l’anglais de l’hôtellerie
ou encore le service en salle à manger,
la confection de pain, pâtisseries et
viennoiseries et l’élaboration de menus en
cuisine traditionnelle.
PERSPECTIVE D’AVENIR
Soumis aux régimes de l’internat et
d’une école militaire, les jeunes ne l’ont
pas vécu comme une contrainte mais
plutôt comme une chance de pouvoir
partager des moments privilégiés avec
leurs formateurs et de découvrir toute
la richesse humaine et professionnelle
qui existe au sein de laMarine nationale.
L’expérience est marquante et constitue
une perspective d’avenir certaine.
Deux voies s’offrent aux jeunes à l’issue
de leur cursus scolaire : les bacheliers
peuvent intégrer l’école des matelots en
formation initiale durant cinq semaines
puis suivre une formation élémentaire
aumétier de quatre semaines avant
d’être affectés en unité pendant deux
ans, tandis que les détenteurs d’un BTS
(
bac + 2) rejoignent l’école de maistrance
pendant quinze semaines, puis une
formation aumétier de douze semaines.
Après ces différents cursus, les deux voies
ont un parcours commun comprenant
diplômes et affectations en unité afin que
les étudiants construisent leur carrière
et progressent au sein de l’institution.
La gastronomie est de longue date un
pilier de la vie dumarin, rempart du
moral et vecteur de convivialité, et l’École
des fourriers, en tant qu’organisme
certificateur ouvrant des passerelles avec
le monde civil, est gage de qualité.
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Droit du travail
Hôtels, Cafés,
Restaurants”
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LES OFFRES
SPÉCIALES
HCR
PROPOSÉES
PAR TISSOT
Les jeunes en stage
à Querqueville.
Au centre, le
commandant
Henry
,
qui dirige l’École des
fourriers. Deuxième à
gauche, le lieutenant
de vaisseau
Franck
Pellerin
,
en charge du
pôle restauration.
Finale nationale en octobre
Paris
Les sélections régionales d’Île-de-France se sont tenues le 14 mars dernier au CFA Médéric.
Dernière ligne droite pour le titre de Meilleur apprenti de France bar
L
es candidats au titre de Meilleur
apprenti de France (MAF) bar
sont de plus en plus nombreux. En
Île-de-France, ils étaient 27, vendredi
14
mars, à participer aux demi-finales
régionales. Comme l’a rappelé
Franck
Panigada
,
membre de l’organisation
et professeur au lycée Montaleau de
Sucy-en-Brie (94), ce concours
“
ouvre
les portes de l’excellence”.
Y participer
est déjà très important car le challenge
demande beaucoup de précision et de
connaissances. Aller en finale permet de
voir loin, jusqu’au titre suprême, celui de
Meilleur ouvrier de France. Les épreuves
franciliennes se sont déroulées au CFA
Médéric (Paris, XVII
e
),
qui accueillera
aussi la finale nationale du concours en
octobre prochain.
RichardAlexandre
,
directeur du CFA, et
Jean-François
Tostivin
,
chef de travaux, ont tenu la
barre. Pour les candidats, deux séries
d’épreuves avaient lieu le matin : verse et
dégustation. Puis, l’après-midi, il y avait la
mise en situation avec la réalisation d’un
cocktail signature. Il faut à la fois être
capable d’organiser et de vérifier le poste
de travail, de présenter les ingrédients du
cocktail, de réaliser la boisson en deux
exemplaires avec le moins de fausses
notes possible, de justifier son choix et de
convaincre…Quand un juré demande
“
êtes- vous certain d’avoir tous vos
produits ?”
,
la réaction doit être pondérée.
Est-ce un piège ou une aide ? Lorsqu’un
concurrent a choisi de servir son cocktail
dans un verre à vin, l’idée est intéressante,
mais il faut aussi pouvoir justifier cette
présentation. Pas simple, surtout lorsque
le public a les yeux rivés sur vous.
CINQ QUALIFIÉS POUR MÉDÉRIC
Huit apprentis ont franchi le cap :
RomainChatelain
,
AlexiaCosson
SébastienHamery
,
AnthonyHarry
et
AlexandreRufener
pour le CFAMédéric,
YanisBery
(
Montaleau),
CharlesMaxim
(
CFA de Tours - ce candidat, pour des
raisons de calendrier, ne pouvait pas
participer aux sélections dans sa région),
et
FlorianRyder
(
Émerainville). De la
graine de champion et un joli podium
pour le CFAMédéric et son professeur
de bar,
ChristopheHusson
,
avec cinq
médaillés d’or sur huit lauréats.
SYLVIE SOUBES
Le directeur du
CFAMédéric,
Richard Alexandre
(4
e
en partant
de la gauche),
et
Christophe
Husson
(
accroupi),
professeur de bar,
entourés de MAF
bar et des élèves qui
vont se lancer dans
l’aventure du titre
national en 2014.