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20-23
OCTOBRE 2013
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Lundi 28 octobre 2013
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CCI de Région Haute-Normandie
Jean-Philippe GERMAIN
Tél. : 02 35 06 50 33/06 07 71 05 21
Infos
et inscriptions :
normandie.fr
Vie syndicale
Conjoncture économique, label fait maison, accessibilité...
Roland Héguy, président confédéral de l’Umih, et le sociologue Dominique Wolton ont répondu à l’invitation des restaurateurs
bas-rhinois qui se sont réunis, lundi 9 septembre, dans le cadre de la Foire européenne de Strasbourg.
Journée des restaurateurs du Bas-Rhin :
la profession face à de multiples enjeux
E
n 2016, Strasbourg possédera
un nouveau palais de la
musique et des congrès et
un parc des expositions
entièrement repensés ;
des infrastructures qui
lui permettront de
“
briguer des congrès
internationaux”
et
“
de se placer parmi les
toutes premières villes de congrès de France”,
souligne
Claude Feurer
,
directeur général
de Strasbourg-Événements, en ouverture de
la Journée des restaurateurs du Bas-Rhin
qui s’est déroulée comme chaque année
durant la Foire européenne. De nombreux
professionnels ont assisté à cette réunion
qui accueillait notamment le directeur de
l’institut des sciences de la communication
au CNRS,
DominiqueWolton
.
“
Il n’y
a pas de vie sociale sans café, hôtel et restaurant”,
estime le sociologue qui s’intéresse actuellement à la
généralisation des sites d’avis et de réservation en ligne.
Il rejoint ici le combat de l’Umih :
“
En apparence, c’est
un progrès. Mais vous y perdez votre autonomie. Vous
devez préserver les rapports humains. C’est là votre
capital et votre bataille”
,
déclare-t-il.
Un enjeu qui s’ajoute à
“
une triple équation à résoudre”
,
rappelle
RolandHéguy
,
président confédéral de
l’Umih :
“
D’abord économique, avec des marges
déjà rognées et un phénomène appelé à s’aggraver
compte tenu des augmentations régulières de charges
et des matières premières.”
Commerciale ensuite :
“
La restauration artisanale indépendante doit être
reconnue pour ce qu’elle fait et ce qu’elle représente.
Le label fait maison, c’est un léger progrès mais il ne va
pas suffire. Notre but n’est pas d’étiqueter des plats mais
de reconnaître un savoir-faire, celui de la restauration
artisanale. Cela passe par une clarification de l’offre
au consommateur. Quant à la hausse de la TVA,
augmenter les prix serait suicidaire. Nous allons devoir
imaginer de nouvelles formules.”
Troisième difficulté
majeure :
“
L’accessibilité. Beaucoup d’entre nous sont
dans l’incapacité structurelle de suivre la loi. Nous
demandons un juste équilibre entre ce que souhaitent
les associations et les contraintes qu’elles représentent.”
Un cumul de difficultés auquel n’échappent ni
Strasbourg ni sa région.
Patrick Diebold
,
président
du Syndicat des hôteliers, restaurateurs et débitants
de boissons de Strasbourg et environs et de la
Délégation hôtelière du Bas-Rhin, appelle à combattre
le pessimisme ambiant.
“
L’Alsace
,
souligne-t-il,
se situe
au quatrième rang des régions les plus attractives sans
accès à la mer, sans haute montagne et sans animation
susceptible de déplacer spécialement les foules.”
Son objectif : maintenir une image positive de la région
et réfléchir à des manifestations estivales d’envergure,
notamment.
SYLVIE SOUBES
“
En Alsace, comme
un peu partout
en France, nous
sommes passés sans
transition de l’hiver
à l’été. En mai et
en juin, le mauvais
temps allié à la
crise économique
n’a pas incité les
consommateurs
à fréquenter nos
restaurants et encore
moins nos terrasses.
(…)
Dans la restauration, les chiffres d’affaires
sont globalement à la baisse, une tendance
amorcée depuis le début de l’année et qui
ne semble pas devoir s’inverser au cours de
l’arrière-saison. (…) Les conséquences de la
crise ne se traduisent pas que sur nos chiffres
d’affaires, mais aussi dans le net regain du
commerce illégal. (…) C’est dans une situation
économique préoccupante que rebondit le
débat sur la reconnaissance de la restauration
artisanale. (…) Dans le maquis des labels,
des associations, des démarches qualité, des
dénominations sans fondement palpable,
le consommateur s’y perd et la confusion
des genres n’est guère profitable à cette
restauration traditionnelle qui transforme le
produit brut, privilégie les producteurs locaux,
crée des emplois, forme des apprentis et
perpétue la gastronomie française. (…) L’idée
de conditionner l’inscription au répertoire des
métiers aux restaurateurs titulaires du label
Maître restaurateur, seul délivré par l’État et
soumis à des contrôles périodiques, nous
semble judicieuse. (…) Nous avons toujours
prôné la double appartenance. (…) Le fait
maison qui devrait accompagner les plats
mentionnés à la carte ou dans les menus ne
signifie pas grand-chose. Une chaîne bien
connue fait du ‘fait maison’. (…) Sur le terrain
de l’apprentissage, je tiens à m’associer
publiquement aux compagnies consulaires
et aux organisations professionnelles qui
ont vivement contesté l’incompréhensible
décision du Gouvernement de supprimer la
prime à l’apprentissage versée aux entreprises
formatrices. (…) Face au tollé, y compris des
syndicats de salariés, le Gouvernement a
revu sa copie et a décidé de ne supprimer
l’aide qu’aux entreprises occupant plus de
dix salariés. Or ce sont précisément ces
entreprises qui, eu égard au nombre de
collaborateurs qualifiés qu’elles emploient,
ont la possibilité d’augmenter effectivement le
nombre de leurs apprentis.”
EXTRAITS DU DISCOURS DE
ROGER SENGEL,
PRÉSIDENT DE L’UMIH 67
De gauche à droite :
Roger Sengel
,
président de l’Umih 67, et
Roland Héguy
,
invité d’honneur de la réunion.
Patrick Diebold
plaide pour la
création d’une
manifestation
estivale à
Strasbourg qui
attirerait une
clientèle nationale
et plus.
Roger Sengel
en tribune,
face à une salle remplie et
attentive.