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Hôtellerie
23
résidences et 2 hôtels
La success-story, débutée en 1963 par Maurice Giraud, se poursuit
aujourd’hui avec le fils, David Giraud, qui a pris le contrôle de la société
en 2003.
Le groupe MGM fête un demi-siècle de constructions à la montagne
D
epuis la pose de la première pierre
le 6 mars 1963 de la première
résidence MGM, acronyme de
Maurice Giraud Montagne, le groupe
multiplie les ouvertures dans les Alpes
et en région Paca, souvent associées
à Pierre & Vacances. Depuis 2003,
l’entreprise s’est divisé en deux entités
distinctes : MGMConstruction, société
mère, qui emploie 55 personnes, et a fait
110
M€ de chiffre d’affaires en 2012,
et la CGH, société d’exploitation filiale
qui ne gère que les résidences réalisées
par le groupe ainsi que deux hôtels,
classés 3 et 4 étoiles. La CGH réalise
30
M€ de chiffre d’affaires et emploie
120
personnes.
Pour
Maurice Giraud
,
le fondateur,
rien ne serait arrivé sans la passion du
métier à laquelle s’est ajouté, le flair
d’un visionnaire. En effet, alors que le
développement des stations de ski en
1963
se faisait essentiellement avec des
résidences composées de studios-cabines
de 16 à 20 m
2,
Maurice Giraud crée des
résidences haut de gamme, d’une très
haute qualité architecturale. Celles-ci
se taillent une solide réputation auprès
des propriétaires et des communes, qui
n’hésitent pas à proposer des terrains
au constructeur. En 2003, il transmet la
société à son fils,
David Giraud
,
et lègue
la marque Résidences MGM. La gestion
de dix résidences MGM est alors confiée
à Pierre & Vacances.
RÉSIDENCES ÉCOLOGIQUES ET
SPAS POUR ENFANTS
L’arrivée de David Giraud à la tête du
groupe en 2003 constitue un tournant.
La stratégie du nouveau patron est
de se recentrer sur la construction de
résidences à la montagne. Il crée par
ailleurs la CGH, société qui a pour
objectif de gérer et exploiter les deux
hôtels et les 23 résidences du groupe. Il
diversifie les produits en lançant les Spas
&
Beauté Montagne, qui se transforment
en 2011 en O des Cimes, avec comme
marques partenaires Decléor et Carita.
Parallèlement, il initie un programme
de constructions en Maurienne, dans
l’Isère et les Hautes-Alpes. Par la suite,
David Giraud lance CGH Collection,
une série de résidences de grand luxe à
Méribel, Samoëns et au Grand Bornand,
développe des résidences écologiques
utilisant la géothermie, comme au
Kalinda Village à Tignes, et des spas
pour enfants.
En 2013, le groupe, qui a ralenti son
rythme de développement depuis 2008,
doit ouvrir 330 appartements. Vendus
sous le régime de la loi Censi-Bouvard,
ils sont destinés à 55 % à une clientèle
étrangère (dont 25 % d’Anglo-Saxons,
15 %
de Belges et 5% de Hollandais,
une répartition qui se retrouve dans la
fréquentation des résidences).
Ainsi, malgré la conjoncture difficile,
l’engouement pour la montagne se
maintient. En revanche, plus question
pour le groupe de se disperser. La
volonté est de se renforcer dans les
stations où MGM est déjà présent,
et de se déployer dans des stations
limitrophes.
“
Je veux être capable
visiter tous nos chantiers en deux
heures de temps
,
déclare David Giraud.
Je veux pouvoir compter mes grues.”
L’emplacement, l’emplacement,
l’emplacement, dit le dicton.
X. S.
David Giraud
,
p.-d.g. du groupe MGM.
La bâtisse du XVI
e
siècle a trouvé
une seconde jeunesse.
En 2013
L’Association des gouvernantes générales de l’hôtellerie renforce ses antennes régionales.
L’AGGH accueille seize nouveaux membres
E
n 2013, l’Association des
gouvernantes générales
de l’hôtellerie (AGGH)
voit l’arrivée de 16 nouvelles
adhérentes (7 pour l’antenne
Paris-Île-de-France, une pour la
région Rhône-Alpes et 8 pour
la Côte d’Azur et Monaco).
“
Toutes ont choisi
de nous rejoindre
pour échanger
leurs idées au
cours des réunions
mensuelles, partager les
connaissances, les expériences et
les compétences essentielles du
métier de gouvernante générale
,
déclare
Corinne Veyssière
,
présidente nationale de l’AGGH.
Les adhérentes vont ainsi
participer aux groupes de travail,
coopérer et maintenir
de bonnes relations avec
les partenaires. Autres
objectifs : faire connaître
toutes les facettes des
tâches quotidiennes au cours
de présentations dans les écoles
hôtelières, se projeter dans le futur,
qui promet de belles avancées
dans lamaîtrise de la profession.”
Au niveau national, le but est de
fédérer toutes les énergies des
différentes antennes pour gagner
en visibilité. L’AGGH regroupe
désormais 80membres en Île-de-
France-Grand Ouest, 13 à Lyon et
28
sur la Côte d’Azur-Monaco.
LES NOUVELLES VENUES
Paris-Île-de-France
:
Valérie Carlier
,
Sequoia Lodge
-72)
=0%2(ìeì
Edmée Stiefvater
Aì ¤8)0ì()ì
6-0032ìeì
Aurélie
Legendre
Aì %&6-)0ì %6%-7ì)8ì 2+)0=ìeì
Ingrid Le Paih
,
Elior
7)6:-')
ì4396ì0)ì 3:38)0ì )7ì %00)7ìeì
Olivia Cerceau
,
Hôtel
32'36()
ì %*%=)88)ìeì
Cécile Courtaud
,
Royal Saint-Honoré
et
Nadia Perret-Blanc
,
Novotel Paris La Défense.
Rhône-Alpes
:
Céline Bravard
,
Kilimandjaro Courchevel.
Côte d’Azur-Monaco
:
Marine Ancette
,
Hôtel Royal Riviera
eì
Christine Almeida,
Hôtel du Castellet ;
Karine Auriol,
)
ì 3=%0ì 28-&)7ìe
Anne Duranton
Aì )ì 6-1%0(-ìeì
ÉLodie
Gritteret
Aì -%6%ì -6%1%6ì )%',ì?ì -%6%ì#%/87%ìeì
Virginie Lafon
,
ì
Aì %(-7732ì 09ì -')ìeì
Malika Lerousseau
,
Golf Hôtel
de Valescure et
Françoise Popart
,
Columbus Hôtel Monaco.
20
chambres toutes différentes
Biarritz
Construit en sept mois dans une maison bourgeoise du XVI
e
siècle laissée à l’abandon, l’établissement 4 étoiles, inauguré
il y a un an, joue la carte de la modernité.
Hôtel de Silhouette : dans l’air du temps
“
O
n a gardé les quatre murs
et l’âme de la maison, qui
s’appelle de Silhouette, en
référence à l’ancien ministre des
Finances de Louis XV, Étienne de
Silhouette. Mais nous avons totalement
repensé l’aménagement intérieur”,
affirme
Sophie Zudaire
,
la directrice
de l’Hôtel de Silhouette, construit
en sept mois dans une bâtisse du
XVI
e
siècle à Biarritz. Chacune des
20
chambres est différente, autant par
le volume que par le choix des tapisseries
et de la décoration. Un seul lien :
des papiers peints du peintre et
décorateur
Piero Fornasetti
.
Un
parking, une terrasse et un jardin
de 1 500 m
2
,
à l’arrière du bâtiment,
assurent confort et charme.
L’hôtel dispose d’une salle de séminaires
et d’un salon-bar qui donne sur le
jardin. Aux beaux jours, le restaurant
propose en terrasse salades, fruits
de mer, poissons et viandes grillés.
L’aménagement intérieur a été
confié à l’architecte et décoratrice
Patricia Ibanez
.
“
La décoration est
contemporaine mais chaleureuse. Nous
voulions que le client ait l’impression
d’être à la fois dans une maison
particulière et
chez soi”
,
poursuit
Sophie Zudaire.
L’hôtel appartient
à
Jean-Marcel
Toledo
et
Lionel
Hausseguy
,
déjà
propriétaires du Bar
Jean, du Café Jean,
du Café Victor et de
la pâtisserie Miremont - la plus ancienne
de la ville -, situés à quelques centaines
de mètres de là.
“
Il est complémentaire à
nos autres activités. C’est notre première
acquisition dans l’hôtellerie mais quand
on sait servir un café puis
un repas, on sait aussi
remettre les clés d’une
chambre”
,
souligne Sophie
Zudaire. Le choix du
centre-ville répond aussi,
selon les propriétaires, à
l’envie de pouvoir tout faire
à pied.
BERNARD DEGIOANNI
Hôtel de Silhouette
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