L’actualité
Le 3 avril prochain
Paris
Trois étudiantes en licence professionnelle au lycée Albert
de Mun, qui consacrent leur projet tutoré à ces nouveaux
métiers, ont décidé d’organiser un colloque sur ce thème
réunissant élèves, professionnels, journalistes et universitaires.
Hôtellerie de luxe : les nouveaux
métiers font débat
A
udrey Peguret
,
Stéphanie Vallet
et
Élise Provost
sont toutes les trois
inscrites en licence professionnelle
encadrement et exploitation en hôtellerie
et restauration de luxe (EEHRL) au
lycée Albert de Mun à Paris (VII
e
).
Un cursus qui cumule cours à la fac -
l’université Paris X est partenaire du
lycée parisien -, rencontres avec
de nombreux professionnels qui
interviennent dans l’établissement et
une vingtaine de semaines en entreprise.
Dans le détail, Audrey Peguret occupe le
poste d’assistante responsable stewarding
au Lutetia (VI
e
),
Stéphanie Vallet celui de
réceptionniste à l’InterContinental
de l’avenue Marceau (VIII
e
)
et Élise
Provost celui de gouvernante au
Méridien Étoile (XVII
e
).
Avec l’aval
de
Jean-Luc Frusetta
,
responsable
opérationnel de la licence EEHRL,
les trois étudiantes ont décidé de se
regrouper pour leur projet tutoré
qu’elles souhaitent consacrer
“
aux
nouveaux métiers apparus ces dernières
années dans l’hôtellerie de luxe à Paris”
,
expliquent-elles. Leur première réunion
de travail est l’occasion de lister ces
nouveaux métiers. Les étudiantes en ont
retenu une douzaine, qu’elles scindent
en deux catégories : ceux qui concernent
la communication au sens large et ceux
orientés sur
“
l’expérience à vivre au sein
d’un hôtel de luxe”,
ce que Stéphanie
Vallet résume par
“
le back office et le front
office”.
Dans la première catégorie, les
étudiantes placent les métiers de Yield
Manager, créateur de site internet,
Social Manager… La deuxième
catégorie vise plutôt des professions
telles que Spa Manager, Art Concierge,
Weddingplanner, etc. Un focus sera
également fait sur le rôle-clé d’une
spécialiste de la communication et
sur l’importance de demander conseil
à un architecte ou un designer. Car,
aujourd’hui, l’image et le positionnement
d’un hôtel de luxe sont autant d’outils
pour marquer les esprits et se différencier
de la concurrence. Surtout à Paris,
où palaces, hôtels 4 et 5 étoiles se
multiplient.
UNE CENTAINE DE PERSONNES
ATTENDUES
D’un point de vue pratique, ces nouveaux
métiers feront l’objet d’un colloque
d’ores et déjà prévu le 3 avril dans
l’amphithéâtre du lycée Albert de Mun.
“
Avec les métiers de la communication
présentés le matin et ceux liés à
l’expérience vécue dans l’hôtellerie de luxe
l’après-midi”,
précisent les étudiantes.
Pour le déjeuner ?
“
Nous recherchons
un chef qui pourrait donner des idées
pour un repas à la fois inspiré par le
snacking chic et réalisé par les élèves en
bac pro à Albert de Mun, encadrés par
leur professeur de cuisine”
,
précise Élise
Provost. Côté intervenants, elles misent
sur un représentant de chaque nouveau
métier mis en avant.
“
Chacune d’entre
nous posera des questions pour rythmer
les échanges et inciter le public présent
à interroger, à son tour, les invités”,
souligne Stéphanie Vallet. Un public
composé d’une centaine de personnes,
dont des élèves en BTS à Albert de Mun,
des universitaires, des professionnels
de l’hôtellerie, des journalistes. Les
trois étudiantes ont également prévu
de se revoir pour préparer les questions
qu’elles poseront durant le colloque,
répéter, s’exercer dans l’amphithéâtre :
une mise en scène réglée comme du
papier à musique. À l’issue de ce colloque,
toutes trois devront rédiger un rapport
d’une quinzaine de pages à rendre en
mai, avant une soutenance en juin, face
à un jury composé d’enseignants et de
professionnels.
ANNE EVEILLARD
Lycée Albert de Mun
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De gauche à droite :
Stéphanie Vallet
,
Audrey Peguret
,
et
Élise Provost
,
étudiantes en licence
professionnelle encadrement et exploitation en hôtellerie et restauration de luxe au lycée Albert de Mun.