"Il faut se battre pour aller chercher le client." Bruno et Christophe Massuco, propriétaires de l'Holiday Inn Dijon Toison d'Or ont conscience d'être au coeur d'un marché concurrentiel. Ils ont donc profité des travaux d'agrandissement du centre commercial adjacent et de la fermeture du parc aquatique pour adjoindre à leur hôtel 1 550 m2 supplémentaires. Si les travaux de réhabilitation internes à l'établissement ont débuté fin 2012, le coup d'envoi de l'extension externe de l'hôtel a été officiellement donné le 26 avril dernier, en présence du sénateur maire de Dijon, François Rebsamen, qui a salué l'initiative.
Créateur d'emplois (sept CDI temps complet en sus), le projet fait travailler des entreprises locales comme les cabinets Seturec (maîtrise d'oeuvre) ou Arkos Concepteurs Associés (architecte). Par ailleurs, la ville se projette en tête de file du réseau Cités internationales de la Gastronomie et a besoin de s'appuyer sur des établissements hôteliers "modernes et complets" offrant de grandes capacités d'accueil et de restauration comme l'a précisé François Rebsamen.
Ouverture de l'établissement à 100 %
Les travaux de rénovation et d'agrandissement des cuisines et des deux restaurants - gastronomique et brasserie -, s'achèveront ainsi en juillet et les six nouvelles salles de séminaires (+ 500 m2) en septembre prochain. Au printemps 2014, ce sera au tour des 41 chambres supplémentaires - 145 au total -, la piscine et le mur végétal de 100 m² d'être livrés. Un chantier titanesque à 8 M€, très complexe dans sa mise en oeuvre comme l'analyse Guillaume Guerlot, directeur associé de Seturec : timing serré mais tenu, organisation et gestion du bruit très compliquées avec l'ouverture à 100 % de l'établissement durant les travaux.
La fermeture de l'établissement était en effet inenvisageable pour les frères Massuco qui ont limité la casse avec notamment la création du restaurant éphémère Black Pearl accusant, au final, une baisse moindre de 5 à 10 % de CA. "Actuellement la gestion de l'affaire est très compliquée mais c'est souffrir pour mieux nous embellir ! Surtout, nous nous accrochons car au bout, il y a la satisfaction de contribuer au développement du tourisme et de poursuivre l'histoire familiale." Un plaisir qui n'a pas de prix.
Publié par Myriam HENRY