Dès septembre 2016, le duo a l'opportunité de tester son idée en grandeur nature, au sein des halles de Wazemmes, à Lille. Au menu : magrets et confits, bien évidemment, mais aussi burgers, tartares, boulettes, salades, sandwichs, planches apéritives… "Ce comptoir nous a permis d'affiner nos recettes, qu'on a toutes élaborées nous-mêmes", glisse le cofondateur. Des spécialités d'Alsace, de Loire-Atlantique ou du Sud-Ouest (saucisson au magret de canard, foie gras au Gewurztraminer…) sont également proposées dans un corner épicerie, qui représente jusqu'à 15% des ventes.
"Le canard parle à tout le monde"
Avec un demi-magret frites à 12€ et un ticket moyen flirtant avec les 15€, l'enseigne conquiert une clientèle hétérogène. "On arrive à attirer tous les âges, car le canard parle à tout le monde", estiment les fondateurs.
Moins d'un an après son lancement, Canard Street ouvre son deuxième restaurant, dans une rue piétonne, en plein coeur de Lille. Le point de vente, qui accueille entre 150 et 250 clients par jour, fonctionne de midi à 22 h 30, 7 jours sur 7. Son chiffre d'affaires provient pour 25% de la vente à emporter et de la livraison.
Le 5 septembre, le fast good investit une adresse de 120 m² et 60 places assises, située dans le IIe arrondissement de Paris. Prochaine étape : le tandem, lauréat du Grand Prix 2017 des jeunes créateurs du commerce Unibail-Rodamco, table sur une implantation en centre commercial d'ici fin 2019. Le rêve des deux entrepreneurs ? "Se développer en province, dans les grandes capitales européennes… et pourquoi pas à Hong Kong ?"
Publié par Violaine BRISSART