Gevingey
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Les 25 et 26 octobre derniers, le CFA de Gevingey, nouvellement rénové, accueillait la 28e assemblée générale de l'Association nationale des professeurs de cuisine et restaurant (ANPCR). Une centaine de congressistes étaient présents.
Une centaine de congressistes avaient fait le déplacement pour la 28e AG de l'ANPCR au CFA de Gevingey (39).
Bruno Treffel, président de l'ANPCR a défendu l'apprentissage et la rénovation des diplômes.
L'Association nationale des professeurs de cuisine et restaurant (ANPCR) n'a plus à démontrer son rayonnement au sein du système de formation professionnelle : 200 adhérents (dont quatre nouveaux : CFA de Besançon, Bethoncourt, UFA de Poligny et Charleville-Mézières), une présence dans 100 établissements, trois délégations hors territoire métropolitain (Réunion, Marquises, Belgique) et deux autres à venir prochainement (Guadeloupe et Martinique)... Lors de la dernière assemblée générale de l'association, les 25 et 26 octobre derniers, échanges, ateliers et débats ont également prouvé que l'ANPCR est force de proposition et d'action auprès de la profession.
Refonder les diplômes
D'ores et déjà engagée dans la mission Marcon et dans la Fondation Paul Bocuse, l'association s'attelle actuellement à refonder les diplômes puisque, comme l'explique Bruno Treffel, son président, "l'attraction des métiers des CHR passe par la reconnaissance du diplôme. Si la cuisine a bénéficié d'une forte médiatisation, il y a encore beaucoup à faire pour les métiers de la salle". Une double bataille va être menée dans les prochains mois : la participation à la réforme des diplômes et la promotion de l'alternance avec appui, notamment, de la Fondation Paul Bocuse, qui lance un nouvel atelier-découverte arts de la table. "L'objectif étant, à terme, une couverture nationale", a appuyé Bruno Treffel.
Autres projets avancés durant l'assemblée générale : une scission de la région Centre-Poitou-Charentes en deux régions : Centre et Poitou-Charentes, la planification de quatre réunions 'grandes régions' de février à mai 2015. "Cela permettra à l'association d'aller à la rencontre des adhérents qui ne peuvent pas venir aux assemblées générales."