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TraitRougeTextes.jpg (762 octets)On parle d'eux

Soizic et Denis Maréchal

La reconquête

Après avoir tenu l'hôtel-restaurant Le Germinal pendant plus de 3 ans, Soizic et Denis Maréchal rebondissent près de Rennes, au Relais Fleuri. Un gastro, La Muse Bouche, couplé d'un bistro et d'un hôtel.


Soizic Maréchal - "Les gens viennent parce que j'ai gardé ma cuisine et mes fournisseurs."

C'est l'histoire d'un renouveau qui fait bien plaisir pour les amoureux de la cuisine. On les avait perdus de vue pendant plus de 9 mois, et voilà Soizic et Denis Maréchal revenus. La première aux fourneaux et le second à l'hôtel du Relais Fleuri au Rheu près de Rennes. Un hôtel de 23 chambres (TO 59 %) agrémenté d'un restaurant gastronomique, La Muse Bouche, proposant 45 couverts (prix moyen du couvert 32 e) et d'un bistro de 30 places (environ 20 e avec la boisson). Ouvert depuis quelques mois, l'établissement ne désemplit pas, accueillant non seulement les anciennes clientèles affaires et familiale du Relais Fleuri, mais également une partie de la clientèle acquise du temps du Germinal et du Pichet à Vitré. "Les gens viennent parce que j'ai gardé ma cuisine et mes fournisseurs", sourit Soizic. Le couple a investi plus de 564 ke. dans la façade, les salles, une partie de la cuisine et l'achat du fonds de ce Relais Fleuri, dont les murs restent la propriété de Mme Becot.
"Au départ, je ne voulais pas d'hôtel", rappelle Soizic. Mais la structure du Relais Fleuri lui plaît, et il est à plus de 10 km du Germinal, clause de non-concurrence oblige. Depuis leur départ de Cesson, Soizic et Denis Maréchal ont pris du recul. "Un moment douloureux où l'on remet tout en question, explique Soizic. Mais qui permet aussi de savoir si l'on est vraiment accroché à ce métier." Durant cette période, Soizic fait des démonstrations culinaires et des remplacements tandis que Denis se retrouve dans un restaurant d'hôpital à Paris. "La solidarité des confrères fait beaucoup de bien. Et c'est alors très important de faire partie d'une association car on sent que l'on reste dans le milieu." Les chefs de l'Union culinaire de Bretagne et des Tables Gourmandes du pays rennais ne les ont jamais abandonnés.

Le diktat du client pressé
Cette période leur a permis de prendre de nouvelles orientations. "Je ne veux plus être sous le diktat du client gastro pressé !", souligne Soizic. D'où l'idée de bistro qui permet de ne pas effrayer les clients d'un hôtel 2 étoiles avec des prix de gastro. "Le bistro s'intègre par ailleurs très bien dans notre politique d'achat. Comme nous achetons des bêtes entières, le bistro nous permet de reclasser certains morceaux."
Ensuite, tout est affaire d'explication au client, "en précisant que les produits sont de la même origine, aussi bien en fabrication qu'en production". Ce fonctionnement permet également à la clientèle de diversifier ses repas et donc de revenir plus souvent, un midi d'affaires au bistro, un soir en couple au gastro. Autre décision importante, la fermeture du dimanche. Les revoici donc en selle avec des objectifs pour l'année affichés d'un CA de plus de 530 ke dont 380 ke pour le restaurant et 152 ke pour l'hôtel.
Olivier Marie zzz22v zzz36v zzz18

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