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Apéritif anisé

Du bleu pour le Germain

L'entreprise gardoise a lancé ce nouveau produit il y a plus d'un an sur le marché, et récolte déjà les fruits du grand intérêt des consommateurs. Une belle histoire...

Jean Bernard


Philippe Pot et Jean Hegy surpris par un succès qu'ils n'avaient jamais imaginé.

Il y a le perroquet, vert, mélange de pastis et de sirop de menthe, la tomate qui unit dans le rouge pastis et grenadine et la mauresque, cocktail de crème de pastis et d'orgeat. Des classiques du comptoir à travers l'Hexagone. Aujourd'hui, il faut y ajouter une nouvelle couleur, celle du G. Bleu, comme Germain bleu. Il est bleu dans la bouteille et le reste lorsqu'on y ajoute de l'eau. C'est un pastis bleu comme la Méditerranée ou le ciel de Provence, mais c'est dans les Cévennes qu'il est né très officiellement le 1er avril 2000. Un 'poisson' qui, depuis, est loin de tourner à la mauvaise blague...
"Au départ, il s'agissait de faire parler de nous sans engager un investissement extraordinaire. En fait, on ne prenait pas trop de risques, puisque la base est celle de notre pastis à laquelle s'ajoute un colorant", expliquent Jean Hegy et Philippe Pot, les deux associés qui ont repris cette entreprise en 1998. Le premier était directeur commercial des eaux de Vals, et le second, comptable dans une concession automobile. Le travail de mise au point a été confié à Michel Cordou, le maître de chais. L'autorisation de produire a été accordée en octobre 1999 par les services parisiens de la répression des fraudes, et la marque a été déposée auprès de l'INPI.


Bleu dans la bouteille et bleu dans le verre, le pastis qui séduit une nouvelle clientèle

50 000 bouteilles en 8 mois
Le lancement, à la veille des ferias d'Alès et de Nîmes, au cours desquelles la consommation d'apéritifs anisés est importante, a surtout bénéficié d'un fort impact médiatique régional dans le Gard, l'Ardèche, la Lozère, le Vaucluse et l'Hérault. Mais l'originalité de ce pastis bleu a ouvert d'autres marchés au-delà de cette zone traditionnelle de vente du Germain. "Nous avions fait fabriquer 12 000 bouteilles sérigraphiées, mais cela s'est vite avéré insuffisant. Au total, en 8 mois, nous avons atteint le chiffre étonnant de 50 000 ! Et quand on sait que nos ventes sous la marque Germain varient entre 150 000 et 200 000 litres, on voit l'impact important de cette mise sur le marché." La production 2001 de G. Bleu a atteint les 100 000 bouteilles.
Le bleu va lui aussi trouver sa place et confirmer la conquête d'une clientèle qui ne consommait pas obligatoirement le pastis jusque-là. C'est le cas des jeunes et des femmes. "La couleur bleue rompt sans doute avec le caractère populaire du pastis traditionnel", commente la responsable de la communication.
Ce succès ne pouvait laisser indifférent la concurrence. Deux copies du pastis bleu sont donc apparues sur le marché. "Nous avons intenté une action en justice pour contrefaçon et parasitisme."
En attendant, le G. bleu est très demandé en France, bien sûr, ce qui oblige l'entreprise à organiser sa distribution, mais aussi à travers l'Europe, la Belgique, l'Allemagne et l'Italie se montrent les plus intéressés. n  zzz

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L'Hôtellerie n° 2772 Magazine 6 Juin 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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