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Le Baltimore Sofitel Demeure Hotels

Un nouveau décor aux accents masculins

Le Baltimore Sofitel Demeure Hotels dévoile enfin son nouveau cadre. Facture contemporaine, esprit masculin, luxe raffiné sans ostentation, confort cossu... Tel est le parti pris décoratif souhaité par Sofitel et mis en scène par l'architecte d'intérieur Christine Gérondeau. Visite.

m Cécile Junod

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La décoratrice Christine Gérondeau s'est livrée avec talent à une réinterprétation féminine du style masculin.

Avec ses six étages soulignés de balcons et de fenêtres ornées de balustrades ouvragées, avec l'exubérance de ses jardinières chargées de géraniums rouges, la façade classique du Baltimore offre un contraste étonnant, mais harmonieux, avec la nouvelle ambiance intérieure résolument contemporaine, aux accents masculins. Et pourtant, c'est une femme qui a imaginé ce décor. Elle s'est livrée avec talent et goût à une interprétation féminine du style masculin.
"Décorer un hôtel, déclare Christine Gérondeau, c'est créer une alchimie subtile où doivent se mêler l'intime et l'anonyme." Au Baltimore, la décoratrice s'est livrée avec talent à une réinterprétation féminine du style masculin. Les matériaux ont été sélectionnés parmi les plus nobles tels que marbre et bois exotique, et le mobilier affiche un design épuré.
Dès l'entrée, le ton est donné. Le lobby joue la carte de la connivence avec l'Angleterre, mais introduit déjà la nouvelle atmosphère de l'hôtel, toute de charme et de confort. Les fauteuils et canapés d'inspiration anglaise sont revêtus de tissus inattendus, empruntés au monde de la couture : tweed ou chenillé à motifs écossais. Le tout est traité dans un camaïeu de bruns harmonieux : rideaux en damas ivoire, boiseries de chêne clair pour le desk et la bibliothèque, tapis et moquette de laine couleur marron foncé avec effet de faux uni, et dallage de marbre clair quadrillé de marbre brun.

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Le Baltimore.

Détails pratiques

w 3 prises de téléphone (à hauteur du bureau) dont 1 internet
w Coffre-fort conçu pour accueillir un ordinateur portable
w Téléviseur high-tech Bang & Olufsen
w Valet muet avec tiroir réservé aux boutons de manchettes.

Dans les chambres, flanelles et prince de galles
Demeure intime, le Baltimore dispose de 105 chambres, dont 21 junior suites, et d'une suite absolument splendide avec vue sur la tour Eiffel. Toutes les chambres ont été redécorées selon cinq harmonies : gris et rouge, marron glacé et mauve délicat, bleu-gris et brun, camel, et ivoire et taupe. Belles matières et teintes sourdes transmettent chaleur et intimité à l'atmosphère : épaisse moquette de laine à motifs écaille cacao ou gris, doubles rideaux molletonnés pour un tombé lourd et généreux, plaids en prince de galles, flanelle ou ottoman bordés d'une ganse contrastée en guise de dessus-de-lit et têtes de lit houssées ton sur ton. Pour une hygiène absolue, un service de chambre attentif y ajoute chaque jour une têtière en voile blanc. Aux murs, des peintures aux couleurs poudrées, et en contrepoint, des stores bateaux en lin blanc aux fenêtres.
Création originale pour le Baltimore, le mobilier, en chêne ou hêtre teinté wengé, présente un design aux lignes simples et actuelles. Guéridons et tables de chevet sont dotés de pieds façonnés en forme de double 'B' (de Baltimore), tandis que chaises et fauteuils de bureau sont recouverts de tissus très masculins tramés d'un fil de cuir. Aux murs, d'anciennes photos d'édifices de la ville de Baltimore au XIXe siècle, strictement encadrées de bois foncé.
En parfait accord, les salles de bains prolongent le décor de la chambre. Au sol, du parquet en wengé véritable, et aux murs, un carrelage blanc souligné d'une frise de faïence à effet métal. Une ligne de produits d'accueil a été spécialement créée pour Sofitel par le célèbre parfumeur Roger & Gallet.
Le restaurant de l'hôtel n'a pas échappé à l'inspiration de la décoratrice Christine Gérondeau.

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Variations calligraphiques dans les couloirs : rayures horizontales aux reflets métallisés pour les murs, motifs écaille pour la moquette. Et le tout ponctué régulièrement de consoles en hêtre teinté wengé.

Nouveau restaurant, nouveau chef

L'esprit du lieu tient en une subtile combinaison de coloris, matières et lumières, le tout mêlant tradition et modernité : dessins contemporains, chaises à dos canné interprétées dans les gris et mauves foncés, moquette et tissus en camaïeu de brun, taupe et gris plomb. Les boiseries en bois blond, classiques et chaleureuses, s'harmonisent avec justesse aux lainages des banquettes. Du camaïeu de coloris se dégage une tonalité feutrée renforcée par l'éclairage, tout particulièrement travaillé par des lampes-tiges chromées ultramodernes. Quant à la table, elle est dressée avec sobriété : nappage blanc, vaisselle aux reflets métallisés contrastant avec une sous-nappe choisie dans des teintes foncées. Le nouveau chef, Jean-Philippe Perol, Breton de 33 ans, ancien de Lenôtre et du Pré Catelan, propose une cuisine ingénieuse mêlant subtilement les saveurs. Ses coups de cœur, l'Amande préparée en coquille, gratinée au beurre d'ail, servie sur un lit de gros sel et d'algues : clin d'œil à sa Bretagne natale, cette entrée surprend par son authenticité et sa simplicité. Et son autre plat favori est un surprenant macaron glacé, garni avec une brunoise confite et une crème glacée au fenouil. Original et étonnant, le fenouil en dessert ravit les papilles par son goût particulier et sa fraîcheur. n zzz36 zzz40

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Tissus empruntés au prêt-à-porter, lourds rideaux, moquette aux motifs écaille, mobilier dessiné pour l'hôtel en bois foncé et teintes sourdes créent l'ambiance masculin-féminin proposée par Christine Gérondeau.

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Les 105 chambres ont toutes été redécorées selon 5 harmonies : gris et rouge, marron glacé et mauve, bleu-gris et brun, ivoire et taupe.

 

Un peu d'histoire
Construit en 1892 avec le concours de Gustave Eiffel, le Baltimore était à l'origine un immeuble d'habitation. Il fut transformé en hôtel en 1920. C'est alors qu'il prit le nom de l'un de ses premiers et prestigieux clients, Lord Baltimore. Dans les années 60 et 70, une clientèle de célébrités et de personnalités (Jean Gabin, Bud Spencer, Daniel Barenboïm et d'au-tres) perpétuèrent sa renommée internationale. Repris en 1990 par le pôle hôtelier du groupe Vivendi, le Baltimore bénéficia alors d'un lifting. Ce fut l'occasion d'y ouvrir le Bertie's, le premier restaurant anglais de la capitale.
C'est en 1999 que le Baltimore intègre le groupe Accor sous l'enseigne Sofitel et la signature Demeure Hotels, une signature qui le distingue des hôtels de caractère installés dans des bâtiments historiques au cœur des villes européennes, et généralement dotés d'un restaurant réputé. Ici, c'est tout naturellement La Table du Baltimore.

 

Bloc-notes

w Baltimore Sofitel Demeure Hotels
88 bis, avenue Kléber - 75116 Paris
Tél. : 01 44 34 54 54
w La Table du Baltimore (accès direct)
1, rue Léo Delibes - 75116 Paris
Tél. : 01 44 34 54 34
w Christine Gérondeau - décoration
69, boulevard Barbès - 75018 Paris
Tél. : 01 42 23 54 07

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