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du 30 octobre 2003
ENTREPRISE

Envergure Europe du Nord

LA REPRISE EN MAIN

Bernard Sudreau, nommé directeur Europe du Nord d'Envergure, doit restaurer ses marques aux Pays-Bas, dynamiser la Belgique, achever le maillage au Royaume-Uni et surfer sur la vague polonaise.


Bernard Sudreau reprend en main l'Europe du Nord, tout en restant membre du comité de direction à Paris.

Les enseignes d'Envergure sont encore peu développées à l'étranger. Très discret au Sud, avec un Campanile et un Kyriad en Italie et au Portugal, un Campanile en Espagne, le groupe a davantage progressé en Europe du Nord, essentiellement par investissements directs. Le Benelux, le Royaume-Uni et la Pologne sont les 3 régions concernées. Il s'agit soit de filiales (à 80 %), soit de mandats de gestion. 80 % des hôtels sont des Campanile. Le groupe dispose de 15 hôtels aux Pays-Bas dont un Première Classe à Breda, un maillage que Bernard Sudreau juge "très convenable", donc suffisant. 8 hôtels sont implantés en Belgique, dont un Première Classe à Liège, avec un très grand déséquilibre en faveur de la Flandre. Envergure étudie un projet à proximité de Charleroi. Un Campanile est exploité au grand-duché de Luxembourg, proche de la capitale. Au Royaume-Uni, le groupe dispose de 16 hôtels dont un Kyriad, implantation que Bernard Sudreau juge insuffisante pour asseoir la marque Campanile. Il faudra donc "intensifier le maillage", explique-t-il. Le Kyriad en place, un hôtel bureau situé à Londres Bayswater, donne de très bons résultats grâce à un bon emplacement, mais cela ne justifie pas un développement de la marque, sauf à trouver un partenaire qui apporte d'un coup une progression massive. Enfin, le groupe est présent en Pologne avec 4 hôtels. Ils seront bientôt 7. En avril prochain, ouvre à Varsovie un complexe de 500 chambres avec 3 marques, Kyriad Prestige 3 étoiles, Campanile et Première Classe. "La Pologne est le pays qui colle le plus à nos produits", s'enthousiasme Bernard Sudreau, tant par la réponse de la clientèle que par l'ardeur et l'efficacité au travail du personnel, avec "une qualité de prestation exemplaire". L'implantation y dépassera sans doute la dizaine de sites.

Situations contrastées
Le chiffre d'affaires hors taxes des filiales (mandats de gestion exclus) atteint 22 Me en Belgique et aux Pays-Bas, 19 Me au Royaume-Uni, et 6 Me en Pologne. Le résultat global pour l'Europe du Nord est positif, mais jugé insuffisant par le groupe. Ce sont les implantations néerlandaises qui perturbent le résultat du groupe dans la région. "C'est notre première problématique", lâche Bernard Sudreau, avec des prestations qui ne correspondent pas aux exigences des marques et un problème manifeste de management. Il ne s'agit pas de donner un grand coup de balai dans ce pays, mais "d'évaluer les collaborateurs, d'engager de fortes actions de formation, de pratiquer un encadrement très serré, de colmater rapidement les brèches", commente Bernard Sudreau. L'hôtel luxembourgeois a de bons résultats. Le Royaume-Uni également, en dépit d'un environnement très concurrentiel. La Belgique donne d'assez bons résultats, mais pourrait mieux faire. Pour encadrer ce qu'il faut redresser, préserver ou dynamiser, le directeur Europe du Nord met en place une équipe de 6 à 7 personnes à Bruxelles, avec des compétences dans les domaines de gestion-comptabilité, relations humaines, commercial, marketing opérationnel et achats. "Une équipe au service des hôtels et non pas uniquement de la direction", précise-t-il. Le réseau a déjà mis en place des directions par territoire. Un vrai raisonnement de chaîne, une politique de maîtrise de marque, que rend possible un réseau d'abord assis sur des filiales. 
A. Simoneau zzz36v

Repères
Opportunités comme à Varsovie mises à part, l'implantation des hôtels du groupe en Europe du Nord reste classique : périphérie de grandes villes, centres commerciaux, grands carrefours routiers. Les prix moyens de Campanile varient d'un marché à l'autre, de 45 à
70-75
e. Le marché britannique est le plus cher, le Benelux suit de près. Les taux d'occupation ne peuvent descendre sans dommage
en deçà de 60 à 65 %. Les bons résultats tournent autour de 90 %, le taux moyen aux Pays-Bas est inférieur à 60 %.

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L'Hôtellerie Restauration n° 2845 Hebdo 30 octobre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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