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du 14 août 2003
FORMATION

LILLE (59)

Michel Servet relance la sommellerie

Le CFA du lycée hôtelier Michel Servet à Lille compte rouvrir une mention complémentaire sommellerie (MCS) à la rentrée prochaine sous forme d'un contrat d'apprentissage d'un an, annonce Colette Pouille, proviseur du lycée.

La MCS existait en enseignement initial depuis 1984 jusqu'à l'année scolaire 2001-2002, et avait été abandonnée, faute de candidatures. Après concertation avec les professionnels, et bien sûr avec l'accord du rectorat, cette année réapparaît sous le régime de l'apprentissage, avec deux jours par semaine de formation en CFA, sur 27 semaines réparties en une année. Les deux journées de formation sont denses. Elles comprennent 8 heures de cours dont 13 heures d'œnologie et service du vin en salle, 2 heures de gestion et 1 heure d'anglais. Les entreprises visées sont la restauration traditionnelle et gastronomique qui souhaitent améliorer la mise en valeur du vin et éprouvent des difficultés à embaucher. La MCS est ouverte aux jeunes titulaires au moins d'un CAP ou BEP, âgés au plus de 25 ans. La promotion sera au plus de 12 ou 13 apprentis. Elle cible des jeunes formés à la salle souhaitant accroître leur compétence dans le domaine de la boisson au sens large, et de jeunes cuisiniers souhaitant à terme ouvrir ou reprendre leur propre affaire. 5 entreprises de la métropole lilloise ont déjà marqué leur intérêt. Cela ne suffit pas. Colette Pouille souligne que "la formation ne peut exister sans la volonté des professionnels de prendre un apprenti en MCS à la prochaine rentrée". Consulté en octobre 2002 en tant que responsable formation du syndicat des CHR Umih de Lille, Clément Marot n'avait pas dit non à l'idée. Aujourd'hui, les professionnels restent favorables au projet, pourvu que les promotions soient limitées, à 8 contrats par exemple, mais soignées ("avec le budget de 20 apprentis"), suggère Clément Marot. Car, du point de vue du représentant syndical, non seulement les apprentis doivent apprendre en entreprise et recevoir les cours théoriques nécessaires, mais ils doivent impérativement faire le tour du vignoble français. "Comment parler d'un vin sans connaître le terroir et les viticulteurs qui le travaillent, questionne Clément Marot. Plus encore à de jeunes apprentis qui vivent une formation de terrain bien mieux qu'un cours ex cathedra". Aux vignobles, il faudrait peut-être ajouter quelques visites à de très bons brasseurs. Il faut pour tout cela temps et budget. Il manque peut-être quelques mois à ce contrat d'un an.
A. Simoneau zzz68v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2834 Hebdo 14 Août 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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