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du 8 mai 2003
VIE PROFESSIONNELLE

n AG DE L'UMIH 33

Presque tout pour sauver la saison

Entre les conséquences du conflit en Irak, le naufrage du Prestige et les actions à mener pour moderniser les entreprises et former les jeunes, la dernière assemblée générale de l'Umih 33 à Bordeaux a montré la détermination de tous à dépasser les obstacles.


André Daguin, président de l'Umih, aux côtés de Serge Pétoin. "On va sauver la saison", a-t-il assuré aux professionnels girondins.

Même si en aparté Serge Pétoin, le président de l'Umih 33, s'est refusé au défaitisme aux côtés d'un André Daguin résolument confiant, "cette saison-là ne peut pas être loupée, l'optimisme doit être maintenu", l'homme, à l'image des professionnels du département, a du mal à imaginer la vie en rose. Mais il se veut confiant. Tout n'est pas noir en effet. A commencer par le bilan hôtelier dans l'agglomération bordelaise présenté par Thierry Gaillac. En 2002, malgré un fléchissement du taux d'occupation, le revenu par chambre disponible a légèrement progressé grâce à des prix plus élevés. Ce sont les 1 étoile et 2 étoiles qui progressent le plus avec un taux d'occupation moyen de 65 %, mais en revanche, les 3 et 4 étoiles régressent, le taux moyen atteignant 55 %. Les disparités géographiques sont sans surprise : la zone de Mérignac, avec 65 % de taux de remplissage, confirme sa position de leader. A la traîne, la zone de Bordeaux-Lac atteint les 55 %, tandis que le centre-ville s'en sort avec un taux d'occupation de 60 %. Mais en ce début d'année, un certain flottement se fait ressentir, surtout sur les établissements de luxe. Thierry Gaillac a encore évoqué le label Hotelcert, précisant que, "pour un établissement de moins de 60 chambres, le label revient à 3 500 e HT, et doit être financé à hauteur de 80 % par les aides. On attend l'accord écrit du conseil général pour démarrer. L'objectif étant de labelliser 12 établissements en 2004, et 50 d'ici 4 ans".
Concernant les effets du naufrage du Prestige, Michel Pujol, hôtelier à Arcachon et responsable des saisonniers à l'Umih 33, témoigne : "Les grandes marées viennent de passer, le pire est derrière nous. L'ONF a effectué des prélèvements sur 80 cm et rien n'a été trouvé. Nos plages n'ont jamais été aussi propres." Cela dit, l'inquiétude demeure : "La fréquentation, cet été, est incertaine."

Jamais les plages n'ont été aussi propres
Comment vont réagir les touristes ? C'est la grande interrogation. On attend beaucoup des journalistes, "qu'ils le disent que nos plages sont propres", et des campagnes de communication lancées par la Région.
La chambre de commerce et d'industrie de Bordeaux (CCIB) ne ménage pas ses actions. "Notre rôle est d'amortir les chocs pour vos entreprises", a assuré le président de la chambre, Laurent Courbu. Et de préciser les initiatives de la CCIB. Naufrage du Prestige ? Les procédures d'indemnisations sont longues et compliquées, d'où la mise en place d'une cellule d'aide. "Nous poussons pour que soit élargie l'assiette d'indemnisations. Nous allons susciter l'octroi de prêts à taux zéro et des moratoires ou des aides dans le domaine fiscal. La préfecture a été alertée. Sachez que c'est possible."
Le financement du futur Centre des métiers de bouche est en cours de bouclage. On espère son ouverture pour la rentrée 2005.
B. Ducasse zzz74v

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