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du 17 avril 2003
RESTAURATION

n TOQUES BLANCHES LYONNAISES

Pour une plus forte identité, une image...

Créé par Vavro, le logo des Toques Blanches lyonnaises doit permettre de conforter l'image de l'association auprès du grand public. En quête de reconnaissance, l'association, présidée par Guy Lassausaie, se veut ambassadrice de la cuisine.

Si l'image des Toques Blanches lyonnaises est plutôt bonne dans la profession, elle est quasiment inexistante auprès des clients des restaurants... Née en 1936, l'association amicale des Toques Blanches lyonnaises se porte toujours bien. A l'origine, les objectifs des fondateurs étaient clairs : exprimer leur savoir-faire et faire partager la passion de leur métier. Pour Guy Lassausaie, président depuis 10 ans, rien n'a réellement changé dans l'esprit. Sauf ce déficit d'image constaté à l'occasion d'un récent sondage.
"Nous avons défini les valeurs qui doivent nous rassembler, dit Guy Lassausaie. La grande cuisine, la convivialité, la créativité, l'attachement à un patrimoine régional, l'intégrité, la solidarité et la transmission du savoir. A nous de les mettre en avant et surtout de nous faire connaître", dit le président.
Et parmi les nouveaux membres élus, on insiste sur l'importance du rassemblement pour être plus fort encore. "Les petites maisons peuvent avoir de grandes idées", constate Jérôme Soonberg. "Avec des approches et des caractères différents, on est plus forts ensemble", insiste Mathieu Viannay. "C'est en discutant que l'on peut faire avancer les choses", conclut Joseph Viola.
Discuter ? D'une certaine désaffection de la clientèle étrangère, de la réduction de la consommation de boissons qui fait baisser le chiffre d'affaires, des actions à mener pour asseoir une image de qualité dans une ville où il se passe beaucoup de choses. De la création d'un site Internet, qui permettra aux plus modestes d'avoir pignon sur rue, et de l'apposition du logo sur la porte des restaurants membres des Toques Blanches.
Discuter ? Avec l'office de tourisme, la ville de Lyon . "Le plus important est de se faire connaître, de donner une nouvelle image. Il faut que l'on parle de nous au niveau national, voire international pour que l'on sache que Lyon reste une ville de création."
J.-F. Mesplède zzz76v

© Pierre Augros

Autour du président Guy Lassausaie, le bureau : Daniel Pradeau (secrétaire), Alex Tournadre (trésorier), Jérôme Soonberg et Laurent Bouvier. Au deuxième rang : Alain Le Cossec, Joseph Viola, Mathieu Viannay, Alain Alexanian, et Gérard Vignat.

Questions à Guy Lassausaie

Dix ans déjà que le restaurateur de Chasselay - MOF, étoilé au Guide Rouge - préside aux destinées des Toques Blanches lyonnaises.

GuyLassausaieL'Hôtellerie : Comment avez-vous vécu la récente assemblée générale de votre association ?
Guy Lassausaie : Nous avons pu faire quelques constats et définir des moyens d'action pour accroître la notoriété de notre association. De nouveaux adhérents ont été admis (1), des changements sont intervenus au sein du bureau : tout va dans le bon sens.

L'Hôtellerie : Malgré une candidature contre vous à la présidence (2) ?
Guy Lassausaie : C'est davantage une question de personne et je n'y attache pas d'importance. Je sais simplement qu'il fallait du temps pour se mettre en place et construire un groupe. Cela se fait petit à petit. Les jeunes arrivent avec une bonne motivation professionnelle, ils sont très orientés sur la qualité et l'associatif. On se rend compte que seul face aux grands groupes, c'est très difficile. Beaucoup d'entre nous ont de petites entreprises qui, pour vivre, ont intérêt à ce rassemblement.

L'Hôtellerie : 10 ans donc. Pensez-vous à votre succession ?
Guy Lassausaie : Même si je dois avouer que la présidence est un challenge excitant, si dans l'intérêt des Toques Blanches un candidat se dégage, je passerais volontiers la main. Mais il faut que l'intérêt de l'association prime sur les intérêts particuliers. zzz76v


(1) Mathieu Fontaine (Château de Bagnols), François Gagnaire (Gagnaire au Puy), Christian Lherm (L'Arc-en-Ciel au Méridien Part-Dieu) et Luc Dervieux (Le Coq à Juliénas).
(2) La candidature de Christophe Marguin - qui a ensuite quitté le bureau - n'a pas obtenu la majorité. 

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L'Hôtellerie Restauration n° 2817 Hebdo 17 Avril 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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