Toulouse (31)
Installé sur un site qui regroupe le centre de congrès Pierre-Baudis et le palais des sports, le Mercure Atria de Compans-Caffarelli vient de fêter ses 10 ans. L'occasion d'un bilan pour cet établissement haut de gamme.
Le Mercure Atria à Toulouse.
Le Mercure Atria de Toulouse vient de souffler ses 10 bougies en annonçant de bons résultats pour 2002. "Cette année a été satisfaisante, même si nous ne pouvons pas parler d'euphorie. Nous avons atteint un taux d'occupation de 63 % à la fin de l'année", déclare Daniel Beyer, directeur de l'établissement depuis trois ans*. Implanté dans le quartier Compans-Caffarelli, le Mercure Atria a pourtant connu des débuts assez difficiles. En ouvrant cet hôtel de 136 chambres, le groupe Accor avait misé sur une synergie avec le centre de congrès Pierre-Baudis. Dès leur conception architecturale, les deux installations étaient pourvues d'un accès direct. "Au départ, tout devait ouvrir en même temps, mais la construction du centre de congrès, financée par la Ville, a pris quelques années de retard. Celle-ci ayant jugé le projet trop cher, la maîtrise d'œuvre avait dû revoir sa copie. Pendant les 5 premières années, l'hôtel a donc eu du mal à prendre son rythme de croisière. C'est entre 1998 et 2000 que le Mercure a véritablement connu son envol", précise Daniel Beyer.
Développer la clientèle de week-end
Juste retour des choses, la Ville a confié la gestion déléguée de son centre de
congrès au groupe Accor, dès son ouverture en 1997, et jusqu'à l'année dernière.
Aujourd'hui, la société Secil, filiale de Générale Location, a pris le relais
bénéficiant d'un contrat de 10 ans. "Ce nouveau gestionnaire est, bien sûr, un
partenaire logique d'Accor. Néanmoins, les congrès du centre Pierre-Baudis, capables de
drainer plus de 500 personnes, représentent moins de 10 % de notre chiffre d'affaires.
Nous réalisons aujourd'hui 98 % de notre activité avec l'individuel affaires, notamment
avec les sous-traitants d'Airbus. La clientèle touristique représente 2 % de notre
activité", poursuit le directeur. Avec un amphithéâtre de 200 places, 5 salons
modulables, un patio de 250 m2 pour les cocktails et les expositions, un espace dédié à
la location de 8 bureaux et un restaurant, l'établissement conforte son positionnement
sur la réunion et le congrès par rapport à l'offre des 4 autres Mercure de
l'agglomération. Et Accor ne manque pas de projets pour cet établissement. Le groupe a
récemment réalisé des travaux de rénovation (moquette, sièges, systèmes audio et
vidéo) dans l'amphithéâtre, évalués à 130 000 e. D'ici 2 ans, l'établissement
devrait également rénover la totalité de ses chambres. Daniel Beyer compte aussi
récupérer une clientèle de week-end dès que le palais des sports, fermé depuis
l'explosion de l'usine AZF, rouvrira ses portes. zzz36i zzz36v
* Daniel Beyer a intégré le groupe Accor en 1976, et a surtout effectué un parcours sur le secteur international, notamment en Afrique (Sénégal, Zaïre, Togo, Gabon) pour les enseignes Novotel et Sofitel. Il a également participé à l'ouverture d'un Novotel à Abu-Zabi aux Emirats Arabes Unis.
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L'Hôtellerie Restauration n° 2807 Hebdo 6 Février 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE
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