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Saint-Malo (35)

SE FAIRE CONNAITRE POUR MIEUX TRAVAILLER

A l'initiative de la CCI, des hôteliers malouins ont ouvert leurs portes à divers prescripteurs touristiques afin que ces derniers apprennent à les connaître et leur renvoient de la clientèle.


Saint-Malo.

L'idée initiée par le service tourisme de la CCI de Saint-Malo est diablement judicieuse et intéressante pour les hôteliers malouins. Sur 2 jours, ces derniers ont en effet été sollicités par l'équipe de Philippe Serrand pour ouvrir les portes de leurs établissements à divers prescripteurs touristiques. Le calme revenu après la tempête saisonnière, quel moment pouvait être le mieux choisi pour participer à une opération promotionnelle pertinente sans trop d'efforts ? A condition, bien entendu, de n'avoir rien à cacher... Résultat, 15 établissements sur une centaine ont répondu positivement à l'initiative consulaire. Dommage ! Mais Philippe Serrand reconnaît que cette opération "repose sur le volontariat. Rien n'oblige les professionnels à suivre. Nous, nous continuerons de toute façon à leur proposer des choses". On ne peut s'empêcher de penser que les hôteliers participants ont eu raison de jouer la transparence, d'autant que les 'visiteurs' disposent, si l'on peut dire, d'une réserve de clientèle à héberger. Exemple parmi d'autres, Denis Gerbert, propriétaire du restaurant La Corderie à la Cité d'Alet, faisait partie des 'visiteurs'. "A part mes voisins immédiats, je ne connaissais pas trop le parc hôtelier de Saint-Malo. Cette visite m'a permis de faire connaissance avec quelques professionnels. Nous avons parfois de la clientèle à la recherche d'hébergement. Je saurais dorénavant où les envoyer." Sans oublier que l'échange commercial peut aller dans les deux sens. Soyons persuadés qu'en allant à la rencontre des hôteliers, Denis Gerbert n'a pas hésité, en toute logique, à vanter les mérites de son restaurant, d'autant que "je me suis rendu compte que beaucoup d'hôtels-bureaux ne savent pas où envoyer leurs clients pour le déjeuner ou le dîner !". Ils ont désormais une adresse de plus. Autres visiteurs, des entreprises privées de plus de 50 salariés ou la CCI, en contact avec de nombreuses sociétés. "Ces entreprises recherchent souvent des hébergements pour des fournisseurs ou autres." Sans oublier les taxis, les représentants des offices de tourisme, du CDT, du Palais du Grand Large (organisateur de nombreuses grandes manifestations malouines comme le Festival étonnants voyageurs, le Quai des Bulles, etc.), des compagnies maritimes, etc. Au total, quelque 80 visiteurs ont poussé les portes des 15 établissements malouins. Propriétaires de l'Hôtel des Abers (3 étoiles, 14 chambres), doté du restaurant indonésien Le Javanais, Yannick et Sutiah Charron ont répondu positivement à l'invitation de la CCI.


Yannick et Sutiah Charron, propriétaires de l'Hôtel des Abers, ont répondu favorablement à la CCI.

"Je n'ai rien à cacher !"
"Cette opération peut, bien entendu, nous apporter de la clientèle. Mais avant toute chose, nous le faisons pour encourager les hôteliers à se montrer, à communiquer. Moi en tout cas, je n'ai rien à cacher !" Malouin d'adoption depuis 1990, Yannick Charron cherche également, via cette opération, "à jouer la carte de Saint-Malo. J'ai été bien accueilli, et aujourd'hui, je ne veux pas jouer perso. Notre objectif en tant qu'hôteliers est de faire gagner de la clientèle touristique à la ville". Et cette opération, il l'espère, lui apportera "des clients et une reconnaissance", bien qu'il soit d'ores et déjà référencé à l'office de tourisme, au CDT Ille-et-Vilaine, ou dans diverses agences de voyages.
Cette initiative n'est pas la seule opération de la CCI engagée à l'attention des hôteliers. "Nous allons également mettre en ligne sur un site Internet l'état des disponibilités en chambres sur Saint-Malo lors des périodes de pointe. Ces informations ne seront consultables que par les professionnels", précise Philippe Serrand.
Diverses actions en fait qui pourraient (qui devraient ?) résulter de l'action d'un club hôtelier. Celui-ci fait toujours défaut dans la cité corsaire. Selon Philippe Serrand, "les esprits ne sont pas encore mûrs pour la création d'un club hôtelier. Le problème à Saint-Malo, c'est qu'il y a deux centres-villes. Intra-muros et la ville en elle-même", et l'union des hôteliers des deux bords ne semble pas encore à l'ordre du jour. "Mais les choses changent peu à peu avec l'arrivée de nouveaux professionnels."
O. Marie zzz70

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L'Hôtellerie Restauration n° 2802 Hebdo 02 Janvier 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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