Près de l'aéroport, Martin Beslay a joué la carte de l'espace avec un nouveau bâtiment toujours ouvert sur le parc. Pour améliorer l'offre plus que pour faire face à une hausse de la demande.
Martin Beslay a investi 880 000 e pour réaliser un bâtiment ouvert sur le
jardin, la piscine et le mont Ventoux.
Le regard tourné vers le
mont Ventoux, Martin Beslay est assez fier de présenter le résultat de 4 mois de travaux
achevés début mai : un ensemble hôtelier de 42 chambres, 2 salles de séminaire, un
restaurant, une piscine et un court de tennis réalisé en 1986, auquel il vient d'ajouter
18 nouvelles chambres. C'est donc après 15 ans d'exploitation qu'il a franchi le pas. La
dernière étape d'un parcours original pour cet expatrié revenu d'un long séjour en
Iran au début des années 1980. "J'ai commencé avec un premier Paradou à
Morières-lès-Avignon. Une structure de 30 chambres que j'ai vendue en 1998. En 1986, il
y a eu celui-ci, aux portes d'Avignon, et enfin, en mars 1990, le Paradou Méditerranée
ouvert à Sausset-les-Pins. Celui-ci m'appartient toujours également."
C'est donc dans son établissement, proche de l'aéroport, que s'est fait ressentir en
premier le besoin d'évoluer. Répondre aux souhaits du client avec des chambres plus
spacieuses de plus de 30 m2, contre une vingtaine dans les chambres construites à
l'origine, a constitué l'élément déclenchant. "Le taux d'occupation était de
60 % en 2001, et contrairement à ce que connaissent les confrères du centre-ville, même
en pleine saison, nous sommes rarement complet. Nous manquons de chambres à quelques
moments-clés de la saison seulement", explique celui qui est également
trésorier de l'office de tourisme d'Avignon. Un observateur privilégié qui n'est pas,
pour l'instant, convaincu de la nécessité d'accroître de façon démesurée l'offre
hôtelière de la préfecture avignonnaise. "En tout cas, pas tant qu'une vraie
démarche de commercialisation de la ville n'aura pas été entreprise. On sait faire de
l'accueil, mais moins bien la promotion", conclut-il.
En attendant, avec ses 18 chambres, dont 5 familiales flambant neuves, et des tarifs de 30
% plus élevés dans la nouvelle partie de l'hôtel, il sait déjà que son chiffre
d'affaires sera en hausse sensible dès cette année. Et il prépare, pour la période un
peu plus calme de l'automne, une nouvelle campagne de travaux afin de réduire l'écart de
confort et d'aménagement entre chambres anciennes et nouvelles.
J. B.zzz36v
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L'Hôtellerie n° 2789 Hebdo 3 Octobre 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE
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