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Marseille

Le Sofitel Palm Beach inauguré

Un mois après son ouverture à la clientèle, l'établissement recevait le tout Marseille. L'occasion, pour le groupe Accor et le sénateur-maire Jean-Claude Gaudin, d'évoquer les projets pour la ville et la région sud-est.

Jacques Chadel, Sven Boinet et Domenico Basciano.

Marseille, si longtemps décriée dans les médias et ailleurs, fait aujourd'hui jeu égal avec Chicago, Washington, Montréal, Buenos Aires, Cancun, Bangkok, Londres, Venise et Marrakech ! Où ? Une plaquette Accor affichant les nouveaux Sofitel pour l'année 2002. Plus fort, le marché marseillais est qualifié de "meilleur taux de progression européen pour les deux dernières années". La citation est de Sven Boinet, patron de l'hôtellerie du groupe Accor, venu inaugurer le Sofitel Palm Beach, avec Jean-Marc Espalioux et Claude Moscheni, directeur général du pôle Affaires et Loisirs. Une inauguration raffinée, symbole du renouveau de la ville, à laquelle se pressaient 1 400 vedettes, élus et décideurs. Il fut aussi beaucoup question de Marc Thépot, 12 ans directeur de la région pour Accor, aujourd'hui directeur du groupe au Maroc. Si beaucoup ont regretté son absence, hommage fut rendu à celui qui a mené les négociations pour que, sur le Palm Beach, l'enseigne Sofitel soit accrochée.
On ne reviendra pas sur les raisons de l'embellie marseillaise : Coupe du Monde de Football (1998), chantiers de rénovation de la ville, tournages de film mettant en scène les beautés du cadre naturel, arrivée du TGV... Si beaucoup de choses restent à faire, la ville est de plus en plus tendance. Le boom des prix de l'immobilier en est le signe.

Les projets hôteliers fleurissent
Du côté des investissements hôteliers, Marseille, qui souffrait jusqu'ici d'un gros déficit en 3 et 4 étoiles, se refait une santé. En dehors du Palm Beach, rouvert sous l'enseigne Sofitel après 18 mois de travaux, on annonce, pour 2004, un New Hotel de 80 chambres et 400 places de stationnement à côté du Pharo. Autre certitude, le Mercure Beauveau, près de la Canebière, fermera en septembre pour une complète rénovation. Après une année de travaux et 5 Me d'investissements, il se repositionnera en 4 étoiles de 70 chambres. Début 2005, Accor ouvrira un Novotel de 140 chambres à côté de la Gare Saint-Charles. A peu près à la même époque, un Radisson de 191 chambres s'installera sur le Vieux Port.
Ce n'est pas tout. Jean-Claude Gaudin verrait volontiers un établissement hôtelier de grand luxe en lieu et place de l'Hôtel Dieu, derrière la mairie, surplombant le Vieux Port. Il l'a d'ailleurs rappelé lors de son discours au Sofitel Palm Beach. Enfin, en dehors d'une résidence Maeva d'une centaine de chambres (2003/2004) au Prado, le parc hôtelier marseillais devrait compter un nouvel établissement, début 2005, à côté du Château Borély. Les résultats de l'appel d'offres, lancé il y a quelques semaines, seraient connus à la rentrée. Jean-Claude Gaudin et Dominique Vlasto, adjointe au tourisme, souhaitent 150 cham-
bres en 4 étoiles. Reste à savoir si les groupes hôteliers et les investisseurs suivront. En attendant, le Sofitel Palm Beach semble réussir son entrée sur le marché. Pour Domenico Basciano, directeur général, "un mois après son ouverture, il a été adopté par les Marseillais qui viennent le visiter comme s'il s'agissait d'un musée". Le restaurant tout poisson, La Réserve, est complet midi et soir.
Quant au taux d'occupation, malgré une météo très mauvaise en mai, le Sofitel affiche 50 %. Il annonce 65 % en juin et un taux moyen de 50 % sur les 7 prochains mois. Pour Domenico Basciano, "les objectifs devraient être dépassés".
D. Fonsèque-Nathan zzz36v zzz36i

Taux d'occupation Accor sud-est (janvier à mai)

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L'Hôtellerie n° 2774 Hebdo 20 Juin 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE