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VIE PROFESSIONNELLE

AG du syndicat Umih à Lille (59)

RELANCER L'ACTION TVA ?

On s'en doutait, mais André Daguin, président de l'Umih, l'a répété en assemblée générale du syndicat de Lille : "Les élections ne simplifient rien."

Rien de particulier aux deux dossiers chauds du moment, la revendication pour la baisse de la TVA et la dernière main (en fait sûrement pas la dernière) au dossier RTT. Le président a surtout rappelé aux professionnels nordistes l'action intense de lobbying menée par le syndicat national et ses sections locales auprès de chaque candidat aux législatives, circonscription par circonscription.
Danièle Deleval, présidente du syndicat de Lille, peut se réjouir de compter 750 adhérents sur un total de 1 250 professionnels. Un taux de pénétration de 60 % rarissime dans le syndicalisme professionnel. Ces adhérents sont fidèles, comme André Duhaut, patron de La Cloche, depuis 40 ans adhérent, à qui André Daguin a remis la médaille du syndicat. Danièle Deleval se réjouit également d'une relation entre sections et fédération départementale "de mieux en mieux harmonisée". Seule la section de Maubeuge manque au bercail.
L'action TVA a été suivie avec beaucoup de prudence par les professionnels, souvent objets de pressions au téléphone de la part des services fiscaux. Les présidents d'autres syndicats locaux présents à Lille font le même constat. A Dunkerque, syndicat très bien implanté, le mouvement est stoppé. André Daguin a indiqué compter sur les résultats de la double action en référé menée dans la Drôme et le Calvados pour relancer le mouvement, avec un sentiment de sécurité pour les restaurateurs.

Le bruit
Parmi les actions très avancées dans le secteur de Lille, à noter un accord sur la question du bruit nocturne. En accord avec le préfet de police comme avec les élus de Lille, les bars à thème devraient pouvoir fermer à 3 heures du matin, et les discothèques à 5 heures, moyennant une mise en conformité sans faille des établissements. "Devraient", car prise par les élections, le maire de Lille, Martine Aubry, n'a rien signé. Est engagée également une nouvelle réflexion sur les terrasses. Jusqu'à présent, Lille était divisée en 2 zones, dont l'une en centre-ville, avec une forte différence entre les deux, et un effet de distorsion à la frontière. Une réflexion globale s'oriente vers 4 ou 5 zones, avec, pour certaines, des périodes de gratuité, et une dynamique de l'harmonie des couleurs, de la publicité, du mobilier, pour rendre la ville et les affaires plus accueillantes. Danièle Deleval parle d'un dialogue riche et constructif, mais de problèmes de calendrier. En principe, la proposition devrait être effective pour janvier 2003.
A. Simoneau zzz74v

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André Daguin, Danièle Deleval et Maurice Coquelet, trésorier du syndicat de Lille.

Les Belges et l'euro La profession, ici comme ailleurs, a été très rapide à se mettre à l'euro. Et la présidente, elle-même restauratrice en centre-ville, constate que les Belges frontaliers "se sont rendus compte encore plus clairement que nos entreprises offrent un rapport qualité/prix très compétitif". Avec les Anglais, cela a été un peu plus délicat. A ce propos, la région, très dépendante du tourisme britannique et du Commonwealth, peut s'interroger sur les conséquences possibles d'un vote manifestement hostile au monde anglo-saxon.


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L'Hôtellerie n° 2770 Hebdo 23 Mai 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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