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Meurthe-et-Moselle

Nancy instaure la taxe de séjour

Après Strasbourg, Nancy est la deuxième ville du Grand Est à appliquer cette taxe touristique. Les hôtels de la Communauté urbaine devraient récolter près de 200 000 euros par an.

Suivant l'exemple de Lille, de Dijon et de Strasbourg, la Communauté urbaine du Grand Nancy a voté le principe d'une taxe de séjour applicable à tous ceux qui ne sont pas assujettis à une taxe d'habitation dans l'une des communes du Grand Nancy. "La mise en place de cette taxe ne sera pas facile, objecte Etienne Gousset, président départemental des hôteliers. Les hôteliers ne doivent pas devenir des collecteurs d'impôts et cette taxe est discriminatoire selon notre syndicat. Nous ne sommes pas très chauds, mais nous serons de toute façon obligés d'y passer." Pour la Communauté urbaine, ce nouvel impôt, appliqué aux touristes de passage, servira à financer des actions de promotion de l'agglomération. "La taxe de séjour devrait rapporter entre 150 000 et 250 000 e par an, estime François Pélissier, vice-président et adjoint au maire de Nancy. La Communauté urbaine s'engage à affecter exclusivement cette somme au développement touristique, avec une gestion transparente." Le vice-président propose notamment que les professionnels aient un droit de regard sur la ventilation des moyens, et qu'ils puissent suivre les retombées année par année. Le montant de la taxe pourrait se situer entre 0,2 et 1,5 e par personne, selon les catégories d'hôtel. Les délibérations fixant les montants exacts seront prises à l'automne, chacune des communes devant auparavant voter l'application de la taxe de séjour.

Une taxe pour mieux communiquer
Avec le nouvel impôt, la Communauté urbaine du Grand Nancy espère accompagner ses grands projets de développement touristique : amélioration du tourisme fluvial - Nancy est le cinquième port fluvial de France, mise en place d'un programme de grands événements (Jeux Mondiaux des Transplantés, 250e anniversaire de la place Stanislas et de l'ensemble XVIIIe de la ville), valorisation accrue de grandes manifestations thématiques, création d'une centrale de réservations et d'une maison du tourisme sur l'autoroute A 31, très fréquentée par les touristes en provenance du nord de l'Europe. Des mesures qui laissent perplexe Etienne Gousset : "La taxe peut effectivement servir à bien communiquer sur des grands événements, en lien avec le comité départemental du tourisme et la chambre de commerce. Quant à une centrale de réservations, les hôteliers ne sont pas demandeurs. Dans notre profession, c'est chacun pour soi." zzz70 zzz36v 


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L'Hôtellerie n° 2770 Hebdo 23 Mai 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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