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Hôtellerie niçoise

4 Me pour la promotion directe

Sous l'égide du syndicat des hôteliers, une première enquête sur les budgets consacrés par les hôtels niçois à leur promotion a été réalisée. En 2001, plus de 4 Me ont été dépensés, dont 20 % en frais de déplacement.


A Nice, les hôteliers peuvent consacrer à la promotion jusqu'à 908 e par chambre.

"C'est un constat que j'ai fait un peu par hasard en regardant mon budget de déplacement sur une année. Je le trouvais assez important, j'ai appelé des confrères pour savoir ce qu'il en était dans leur établissement. Leurs dépenses étaient globalement semblables aux miennes. Il m'a semblé intéressant d'essayer d'estimer la somme globale consacrée à la promotion", explique Michel Tschann, directeur général des hôtels Splendid (4 étoiles) et Gounod (3 étoiles) à Nice, et porte-parole du syndicat des hôteliers. Un fax a donc été envoyé aux hôtels niçois leur demandant d'indiquer leur budget global de promotion pour 2001, en spécifiant les frais de déplacement. "Nous avons eu un taux de réponses significatif : 100 % pour les 4 étoiles, 80 % pour les 3 étoiles, 50 % pour les 2 étoiles, et quelques réponses des 1 étoile. Avec les éléments dont nous disposions, nous sommes arrivés au chiffre de 4,05 Me, dont 0,78 Me sont consacrés aux frais de déplacement. En pondérant, nous arrivons à une moyenne de 908 e par chambre pour les 4 étoiles, à 210 e par chambre pour les 3 étoiles, à 179 e pour les 2 étoiles, et à 149 e pour les 1 étoile, ce qui est loin d'être négligeable." Les dépenses regroupent la publicité, l'édition de brochures, les publipostages et la participation à des salons. "Les résultats mériteraient d'être affinés, mais nous ne voulions pas noyer les hôteliers sous des calculs compliqués, d'autant que chacun a sa propre méthode de comptabilité, remarque Michel Tschann. Cependant, le résultat est convaincant, et il permet de constater que les hôteliers ne se contentent pas de profiter des actions de promotion menées par d'autres structures !"

Vendre la destination plus que l'établissement
Les opérations de promotion à l'étranger, menées par l'office de tourisme ou le CRT, sont le plus souvent soutenues par les hôteliers qui n'hésitent pas à faire le déplacement. "Sur la Côte d'Azur, nous bénéficions de deux avantages pour travailler, explique Michel Tschann. Les professionnels sont conscients de l'importance d'entreprendre des démarches commerciales à l'étranger, ainsi que de la nécessité d'unir leurs efforts pour vendre une destination plutôt qu'un établissement. Sur un salon, nous représentons l'ensemble de nos confrères hôteliers, et nous proposons tous les produits disponibles : c'est une sorte d'engagement moral au bénéfice de tous. En tant qu'hôteliers, nous sommes complémentaires par rapport aux structures de tourisme. Nous apportons un savoir-faire commercial dont ils ne disposent pas toujours." Par ailleurs, l'enquête a eu également comme avantage de favoriser les collaborations entre hôteliers. "L'hôtellerie niçoise est caractérisée par une multitude d'hôtels de petite ou de moyenne capacité, poursuit le porte-parole du syndicat. Le travail en commun permet d'envisager plus facilement des regroupements pour satisfaire les demandes des clients." Cette étude, qui pourrait être étendue à d'autres villes du département, permettrait de lancer une réflexion globale sur le coût du démarchage dans l'activité hôtelière. "Nous regroupons nos budgets promotion et ceux des structures comme l'office de tourisme, le CRT ou l'Udotsi, nous arrivons vraisemblablement à des sommes folles", conclut Michel Tschann. zzz70zzz

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L'Hôtellerie n° 2768 Hebdo 9 Mai 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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