Sous les projecteurs
Centre
Le restaurateur de Touraine a reçu les Palmes académiques pour son engagement en faveur de la formation des jeunes.
Jean Germain, maire de Tours, et Alain Chaplin.
C'est au CFA de Tours
qu'Alain Chaplin avait choisi de recevoir les Palmes académiques des mains de Jean
Germain, maire de Tours et vice-président du conseil régional du Centre. Il est vrai
qu'Alain Chaplin se sent un peu chez lui dans cet établissement, dont il assume la
trésorerie, et où il préside de nombreux jurys d'examen.
C'est Jean Germain, lui-même fils de restaurateurs, qui a retracé la longue carrière
d'Alain Chaplin, qui a passé une bonne partie de sa vie à l'étranger. Né à Alençon
en 1943, il a en effet fréquenté le Trinity College de Cambridge avant de partir au
Mexique avec ses parents restaurateurs, puis d'effectuer des saisons en Tunisie, Sicile ou
à Dahomey. Diplômé de l'école hôtelière de Paris, il s'installe enfin au Moulin
Fleuri en 1973, non loin de Tours, avec, notamment, une cave de 17 000 bouteilles.
C'est là que va aussi débuter son engagement au service des jeunes et de la profession :
président de jurys d'examen pendant 24 ans, conseiller de l'enseignement technologique
depuis 11 ans, créateur au CFA de la mention complémentaire cuisinier en desserts de
restaurant, trésorier du CFA depuis 1988, président des Logis de Touraine de 1993 à
1999. Depuis 1973, il aura également formé 68 apprentis, qui tous réussiront leurs
examens. Alain Chaplin remerciera Jack Lang pour ces palmes tout en lui adressant un
message : "Je veux tirer la sonnette d'alarme car l'Education nationale ignore la
formation par alternance qui est pourtant le meilleur moyen de trouver du travail et une
filière où les jeunes peuvent s'épanouir."
Il demandera également le rétablissement des agréments pour les entreprises
formatrices, ce qui donnerait "l'assurance d'une bonne formation au profit des
jeunes" et un moyen d'éviter les trop nombreuses ruptures de contrats
d'apprentissage. Des améliorations qu'il souhaite connaître rapidement même s'il
reconnaît que les hommages qu'on lui rend "ont un parfum de fin de
carrière".
J.-J. Talpin zzz18p
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L'Hôtellerie n° 2754 Hebdo 31 Janvier 2002 Copyright ©
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