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COURRIER DES LECTEURS

Rubrique animée par Pascale Carbillet et Tiphaine Beausseron. Exclusivement réservée aux établissements abonnés.
E-mail : pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr

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  Des informations sur la réglementation des vins

  Enveloppe Je suis à la recherche d'informations sur la réglementation des vins. Pouvez-vous m'aider ? (Gilbert sur le Forum de L'Hôtellerie)

Vous pouvez vous procurer l'ouvrage intitulé Le vin et les vins au restaurant de Paul Brunet. Il s'agit d'un ouvrage très complet qui s'adresse aussi bien aux élèves et aux étudiants en œnologie qu'aux professionnels. Ce livre, disponible aux Editions BPI, rappelle les bases de fermentation, de vinification, de stockage et de conservation des vins ainsi que des notions de dégustation. Il présente également les méthodes de commercialisation, de gestion de la cave et de rédaction de la carte des vins. Il aborde également l'étude des différents vignobles. Enfin, cet ouvrage traite aussi de l'aspect législatif du vin, et notamment de la réglementation régissant les appellations d'origine contrôlée.

Vous pouvez contacter les Editions BPI aux coordonnées suivantes :
Editions BPI
Espace Clichy
38, rue Mozart
32587 Clichy
Tél. : 01 41 40 81 40
Fax : 01 41 40 81 41
Web : www.editions-bpi.fr

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Quelle licence avoir pour vendre du cidre ?

Enveloppe Je vais ouvrir un établissement de restauration rapide. Si je vends du cidre à 2,5 °, quelle licence dois-je avoir ?
(C.V. sur le Forum de L'Hôtellerie)

Pour pouvoir vendre du cidre à 2,5 °, vous devez posséder une licence permettant de vendre cette catégorie de boissons. Sachez que les boissons sont classées en 5 groupes, allant des boissons non alcoolisées jusqu'aux plus alcoolisées. Le cidre à 2,5 ° fait partie des boissons du 2e groupe.
Le choix de la licence va dépendre des conditions dans lesquelles vous allez vendre le cidre et les autres boissons dans votre établissement.
Pour vendre des boissons uniquement à l'occasion des repas principaux et en accessoire de la nourriture, il faut une licence de restaurant. La petite licence restaurant permet de vendre des boissons des 2 premiers groupes. Le cidre appartenant au 2e groupe de boissons, vous pouvez vous contenter de la petite licence restaurant. Avec celle-ci, vous pouvez vendre du cidre à consommer sur place ou à emporter, mais uniquement à l'occasion des repas principaux et en accessoire de la nourriture. Si vous souhaitez avoir la possibilité de vendre du cidre en dehors des repas, il faut une licence de débits de boissons à consommer sur place.
Ce type de licence est divisé en 4 catégories, permettant la vente de boissons non alcoolisées jusqu'aux plus alcoolisées.
La licence II est suffisante car elle permet la vente de oissons des 2 premiers groupes. Dans votre cas, le cidre à 2,5 ° faisant partie des boissons du 2e groupe, vous pouvez vous contenter d'une licence II. Dans tous les cas, vous devez vous adresser à l'administration des douanes du lieu où se trouve votre établissement. zzz66b

L'extra ne peut pas travailler plus de 60 jours par trimestre

Enveloppe.JPG (1290 octets) Est-il possible d'engager sous le motif 'contrat d'usage dans un hôtel' un salarié en CDD de 1 an ? (I.F. de Toulon)

Il est vrai que la loi prévoit que dans certains secteurs d'activité, et lorsqu'il est "d'usage pour cet emploi de ne pas recourir au CDI en raison de la nature de l'activité exercée et du caractère par nature temporaire de cet emploi", il est possible d'embaucher un salarié en CDD (article L. 122-1-1). On parle alors de 'CDD d'usage'. Dans la profession, le recours au CDD d'usage est possible, mais il est limité aux emplois d'extra. En effet, dans une circulaire du 30 octobre 1990, la direction régionale du travail explique que, dans les CHR, les emplois pour lesquels les CDD d'usage sont autorisés sont "les extras à l'exclusion des tâches administratives ou d'entretien présentant un caractère permanent".
Dans votre cas, pour conclure un contrat d'usage, vous devez donc conclure un contrat d'extra. Or, embaucher un extra pour une durée d'un an est interdit.
En effet, la convention collective nationale des CHR du 30 avril 1997 précise "qu'un extra est engagé pour la durée nécessaire à la réalisation de la mission. Il peut être appelé à être occupé dans un établissement quelques heures, une journée entière ou plusieurs journées consécutives". En outre, il faut savoir qu'un extra ne peut travailler plus de 60 jours par trimestre civil. Attention ! Un extra qui se verrait confié par le même établissement des missions pendant plus de 60 jours dans un trimestre civil pourra demander la requalification de son contrat de travail
en CDI. zzz60

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Pas d'heures pour recherche d'emploi en cas de démission

Enveloppe J'ai donné ma démission et un préavis de 15 jours. J'ai entendu dire que nous avons droit à un certain nombre d'heures pendant la période de préavis pour rechercher un emploi. Pouvez-vous me donner plus d'informations ? (Isabelle sur le Forum de L'Hôtellerie)

Pour qu'un salarié ait le droit de s'absenter quelques heures par mois au cours du mois de préavis en vue de rechercher un autre emploi et sans réduction de salaire, il faut que cette possibilité soit prévue par la convention collective applicable dans l'entreprise ou par le contrat de travail.

Dans la profession, la convention collective nationale des CHR du 30 avril 1997 ne donne pas cette possibilité aux salariés démissionnaires. En effet, elle ne réserve ce droit qu'aux seuls salariés à temps complet ayant fait l'objet d'un licenciement, à l'exclusion des salariés licenciés pour faute grave ou faute lourde. Ainsi, seuls les salariés licenciés pour un autre motif qu'une faute grave ou lourde peuvent, pendant leur préavis, s'absenter 2 heures maximum par jour pour chercher un emploi. Ces heures d'absence ne sont pas décomptées de leur salaire à la condition d'être prises en dehors des heures de service des repas à la clientèle. Toutefois, les heures d'absence pour rechercher un emploi ne sont possibles que tant que le salarié licencié recherche réellement
un emploi, car dès qu'il
a trouvé du travail,
il perd le droit de s'absenter pour recherche d'emploi. Dans votre cas, vous avez démissionné, vous ne bénéficiez donc pas d'heures pour recherche d'emploi, sauf si votre contrat de travail le prévoit expressément. zzz60u zzz58

Noël et le jour de l'an

Au regard du Code du travail, le 25 décembre et le 1er janvier nationaux sont des jours fériés ordinaires. Ce qui signifie que le Code du travail ne prévoit rien pour ces deux jours, qui peuvent être non seulement travaillés, et ce, sans aucune majoration de salaire.
Les repos ou majorations de salaire pour les jours fériés ordinaires sont prévus par les conventions collectives, usages, contrats de travail...

La convention collective des CHR du 30 avril 1997 a instauré le principe de 3 jours fériés en plus du 1er mai. Mais tous les salariés des CHR ne bénéficient pas automatiquement de ces jours fériés supplémentaires.
En effet, dans les établissements permanents, ne peuvent prétendre à ces 3 jours supplémentaires que les salariés qui ont un an d'ancienneté dans l'entreprise. Cette condition d'ancienneté s'apprécie par rapport à la date anniversaire de la convention collective, c'est-à-dire au 8 décembre.
Quant aux travailleurs saisonniers, ils doivent eux aussi remplir des conditions d'ancienneté qui s'apprécient différemment, et le nombre de jours fériés ordinaires auxquels ils ont droit va dépendre de la durée d'ouverture de l'établissement.
Pour pouvoir bénéficier de jours fériés supplémentaires, les salariés saisonniers doivent avoir effectué deux saisons consécutives chez un même employeur.
Si l'établissement saisonnier est ouvert moins de 4 mois, le salarié n'a droit qu'à 1 jour férié ordinaire (en plus du 1er mai) ; si la période d'ouverture est comprise entre 4 et 9 mois, il a droit à 2 jours fériés en plus du 1er mai. Nous rappelons à nos lecteurs
que les principes institués par la convention collective des CHR constituent des minima. Il est évident que si les salariés bénéficiaient déjà des 10 jours fériés ordinaires avant la mise en place de la convention collective, cela constitue des avantages acquis qu'ils doivent conserver.
C'est l'employeur qui choisit les 3 jours fériés qu'il va accorder parmi les 10 jours fériés prévus par le Code du travail (1er janvier, lundi
de Pâques, 8 mai, Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, 15 août, 1er novembre, 11 novembre, Noël). La convention accordant une grande liberté à l'employeur quant à la mise en place des jours fériés, cette liberté ne doit pas conduire à la suppression de ces jours.
La convention prévoit en outre
que c'est seulement dans l'hypothèse où l'activité de l'établissement nécessiterait la présence des salariés pendant
les jours fériés retenus que le salarié devra bénéficier d'une journée de compensation. zzz60o

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L'Hôtellerie n° 2750 Hebdo 3 Janvier 2002

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