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B & B veut conquérir le marché du Grand-Est

Implantée des deux côtés du Rhin, la chaîne française a des difficultés à s'installer dans le Grand-Est ; un trait d'union entre son berceau situé sur la façade Atlantique et le cœur de la 'banane bleue' qu'elle veut conquérir.

Fermé depuis le mois de juillet 2001 suite à une liquidation judiciaire prononcée par le tribunal de commerce de Besançon, l'hôtel Acootel, situé à l'entrée ouest de la capitale de Franche-Comté, est, depuis le 10 décembre 2001, dans le giron de la chaîne B & B Hôtel. Cette enseigne française, qui emploie 1 000 personnes à l'intérieur de l'Hexagone et en Allemagne pour un chiffre d'affaires 2001 de 61 ME, s'est offert l'établissement bisontin de 60 chambres pour 1,4 ME.
Après Strasbourg, où B & B possède déjà deux établissements totalisant 155 chambres, cette chaîne en pleine expansion marque ainsi une première présence en Franche-Comté avec, à la clé, la création de 10 emplois. En reconvertissant l'espace restauration de sa nouvelle acquisition, à Besançon, l'enseigne, se revendiquant "d'une hôtellerie économique pour un grand confort", augmentera les capacités de l'ancien Acootel d'une dizaine de chambres ; ce qui lui donnera un cumul Grand-Est de 225 chambres. Une capacité qui reste malgré tout modeste. Elle correspond à celle de l'établissement de Roissy (226 chambres) que le groupe a inauguré il y a un peu moins de 1 an. =

S'appuyer sur l'existant

Au total, l'enseigne possède une centaine d'établissements, dont une dizaine outre-Rhin, et affiche un potentiel de 6 320 chambres. La direction de B & B considère aujourd'hui que le Grand-Est est un passage obligé pour relier son berceau situé sur la façade Atlantique au marché allemand, en plein cœur de la 'banane bleue' - la dorsale économique européenne qui court de Londres à Turin. "Le Nord-Est reste notre trait d'union avec nos implantations en Allemagne. Le renforcement de notre présence chez nos voisins passe par le biais de l'Alsace, de la Lorraine et de la Franche-Comté. C'est un maillon qui nous est indispensable", insiste François Branellec, président du groupe. Mais celui-ci peine à pénétrer l'espace frontalier français. "Mis à part nos deux hôtels à Strasbourg, on n'arrive pas à se positionner dans cette partie de la France. Il y a 1 mois, on s'est vu refuser un projet de construction à Belfort, et nous n'arrivons pas à nous implanter ni à Colmar, ni à Mulhouse. C'est pour cela qu'on procède à l'achat de l'existant", explique le président.
En attendant, la réouverture de l'établissement bisontin, après rénovation et sous enseigne B & B, devrait se faire avant 6 mois.

D. Soudani zzz36v

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