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VINS

Le 3e jeudi de novembre, le beaujolais nouveau fait florès dans tous les bistrots et restaurants du monde. 

C'est par une note en date du 13 novembre 1951, signée par l'administration des Contributions indirectes, que les autorités réglementent pour la première fois en France la possibilité de commercialiser certains vins 1 mois avant le débloquage général des AOC, fixé au 15 décembre. Au fil des années, le texte fut affiné pour arriver, en 1985, à la date fatidique du 3e jeudi de novembre - le 15 novembre donc pour 2001 - pour un beaujolais nouveau qui, depuis 1970, a su conquérir le marché parisien, en attendant le monde entier ! De 15 000 hl dans les années 50 à 100 000 hl 20 ans plus tard, on est passé aujourd'hui à 450 000 hl à parts sensiblement égales entre la France et l'export (Allemagne, Japon, Etats-Unis, en trio de tête avec 140 000 hl, soit près de 19 millions de cols). La loi permet aujourd'hui la dégustation d'un même produit, issu du seul cépage gamay, le même jour dans le monde entier. Pour 2001, concurrence mondiale oblige, la production s'accompagne d'un véritable "plan de bataille qualitatif" mis en place à l'initiative de l'UIVB (Union interprofessionnelle des vins du Beaujolais). On dit que l'on aura des vins espiègles, aux arômes plein de fraîcheur, fleurant bon les petits fruits rouges. Et Georges Dubœuf, expert en la matière, affirme que "2001 réserve en primeur, comme pour les vins de garde qui suivront, de bien agréables surprises".
J.-F. Mesplède zzz46f

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L'Hôtellerie n° 2744 Hebdo 15 Novembre 2001