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FORMATION

Rentrée au CFA d'Agen (47)

Un enseignement individualisé avec 15 élèves par cours

Le chiffre est stable depuis plusieurs années : 180 stagiaires sous contrat d'apprentissage ou de qualification sont entrés début septembre au CFA d'Agen dans les métiers de l'hôtellerie-restauration ou en section bar-brasserie.

D'autres suivront, puisque les contrats d'apprentissage, d'une durée de 12 à 24 mois, ont été signés entre le 1er juillet et le 31 août, avec une dérogation jusqu'au 31 décembre. Il ne faudra pas rechercher de nouveautés du côté des diplômes préparés, ni même du côté des enseignants, 6, pas 1 de plus, mais tous d'excellentes pointures, d'ex-professionnels qui ont fait leurs armes dans les plus grandes maisons. La grande nouveauté est à rechercher dans ces nouveaux locaux ouverts le 1er octobre dernier, et qui, au prix d'un investissement de 13 MF, offre un outil de travail digne des professionnels les plus exigeants. De quoi booster les prochaines rentrées. Du moins, on l'espère.

Pas de sélection
Comme dans la plupart des CFA, si ce n'est pour le brevet professionnel où le CAP est requis, le recrutement des élèves s'effectue sans sélection particulière. Seul compte le désir du stagiaire. "Généralement, les jeunes qui arrivent ici sont motivés, assure la directrice du CFA, Marianick Malet. La plupart ont déjà trouvé un employeur. Pour les autres, la chambre des métiers a innové depuis 3 ans en créant un centre d'aide à la décision. La structure, dirigée par Jean Barrul, directeur de la formation professionnelle, se charge de trouver une entreprise."
Le choix est vaste et s'étend à toute l'Aquitaine pour le CAP cuisine, bar-brasserie, et pour le brevet professionnel cuisine et restaurant. Signe de reconnaissance, tous les étoilés d'Aquitaine font appel au CFA du Lot-et-Garonne. L'offre est largement supérieure aux demandes. Mais que l'on ne s'y trompe pas. Si les entreprises recherchent désespérément des apprentis, tous les postulants ne sont pas retenus pour autant. "On voit encore des jeunes arriver avec une coupe de cheveux rast, ou avec des piercings. Certains refusent de revoir leur apparence. Il est clair qu'ils n'ont aucune chance", indique Christian Richeton, chef d'unité hôtellerie, restauration et alimentation. Lorsque le contrat d'apprentissage est signé, le jeune est ensuite 'positionné'. "Nous disposons d'un logiciel, Eval, qui permet d'évaluer le jeune dans les matières générales, français et math, indique Marianick Malet. L'évaluation s'effectue en présence d'un psychologue. Dans la mesure où il n'y a jamais plus de quinze élèves par cours, le professeur pratique un enseignement individualisé. C'est là un de nos points forts."
B. Ducasse zzz68v

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L'Hôtellerie n° 2741 Hebdo 25 Octobre 2001