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COURRIER DES LECTEURS

Rubrique animée par Pascale Carbillet et Tiphaine Beausseron. Exclusivement réservée aux établissements abonnés.
E-mail : pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr

Votre salaire minimum dépend de votre classification

Enveloppe.JPG (1290 octets)Depuis le 15 avril, je suis embauchée dans un hôtel-restaurant en qualité d'assistante de direction. Cette qualification apparaît sur ma fiche de paie. Mais, il n'est pas mentionné de classification (ni niveau, ni échelon). Embauchée en tant qu'assistante de direction, mon patron ne doit-il pas me payer plus que le Smic ? De plus, ma période d'essai passée, je suis toujours rémunérée sur la base du Smic hôtelier. Est-ce normal ? (C.B. de Jouy)

Le fait que votre contrat de travail se poursuive après votre période d'essai n'oblige en aucun cas votre employeur à vous augmenter.
En revanche, il est tenu de vous payer conformément à la grille des salaires établie par la convention collective nationale des CHR du 30 avril 1997.
Cette grille des salaires fixe pour chaque échelon et niveau de classification, un salaire horaire brut minimum que votre employeur doit respecter. Il est vrai qu'à l'heure actuelle, cette grille est obsolète car elle n'a pas été réévaluée par les partenaires sociaux. La conséquence est que les minima ont été rattrapés par le Smic : que vous soyez niveau I, II, III ou niveau IV échelon 1, vous pouvez être payée au Smic.
Comme vous ne connaissez ni votre niveau, ni votre échelon, vous devez vous reporter à la grille de classification de la convention collective. Cette grille dresse une liste indicative d'emplois repères et fixe pour chacun d'eux un niveau et un échelon minimum.
Toutefois, la liste des emplois repères n'est pas exhaustive. Par conséquent, il se peut que votre emploi n'apparaisse pas dans la grille conventionnelle. C'est votre cas, puisque le poste d'assistante de direction n'est envisagé que pour les cafétérias et restaurants à thème, et non dans les hôtels-restaurants.
Dans ce cas, il faut se référer aux emplois visés par la classification conventionnelle et qui paraissent le plus voisins de votre poste. Ainsi, il est probable qu'en termes de tâches à exécuter, de compétences et de responsabilités, un emploi d'assistant de direction dans un hôtel-restaurant soit voisin d'un emploi de même nom dans une cafétéria (au minimum niveau IV, échelon 1 selon la convention collective). On peut donc considérer que vous êtes, au minimum, assistante de direction niveau IV, échelon 1.
On peut alors se reporter à la grille des salaires et constater que votre employeur peut vous payer au Smic.
Attention ! Vous pouvez rappeler à votre employeur qu'il a l'obligation de faire apparaître votre classification sur votre bulletin de paie (article R. 143-2 du Code du travail). Si ce n'est pas le cas, il risque d'être condamné à payer une amende (article R. 154-3 du Code du travail). zzz60c zzz60r

 

> Ça va mieux en le disant

Chance.JPG (6665 octets)Je me permets de vous écrire carje suis à la recherche d'un emploi de réceptionniste. J'ai suivi une formation à l'IRTH de Tarbes et effectué divers stages en hôtellerie. J'ai obtenu le diplôme de réceptionniste, formé par des professionnels dispensant désormais des cours sur leur profession et transmettant avec passion leur savoir.
Je désire vous demander quelques renseignements concernant la profession. En effet, depuis le démarrage de ma formation, j'ai consulté les annonces de réceptionniste et j'en ai relevé de multiples. J'ai retrouvé ces annonces après 6 mois d'examen minutieux. Elles proviennent souvent d'établissements 4 étoiles qui se montrent pérennes mais qui semblent être en manque de main-d'œuvre comme d'autres...
Pourquoi ces structures qui, a priori, paient bien, sont toujours en quête de main-d'œuvre ? Pourquoi refusent-elles aussi de prendre des débutants motivés, alors que les réceptionnistes expérimentés ne courent pas les rues ? Sont-elles bien organisées pour recevoir du personnel ?
Leurs employés quittent-ils le navire après avoir été formés ou n'arrivent-ils pas à être formés ? Les fameuses écoles hôtelières ne fournissent-elles pas la main-d'œuvre adéquate ? Disposent-elles d'une organisation réelle, d'une structure bien en place ?

J'ai des tas d'autres questions, car je vous avoue que je suis assez inquiète au sujet du marché de l'emploi, notamment en hôtellerie. En effet, par exemple sur la Côte d'Azur, on cherche à tour de bras des réceptionnistes trilingues qui doivent se loger pour un salaire rarement en rapport...
Comment tout cela va-t-il évoluer ? Mes expériences de recrutement me posent un problème. Certes, je ne suis pas encore expérimentée (mais j'ose espérer trouver un hôtel qui me prendra pour me former...), certes je parle allemand, anglais, je suis mobile, disponible, je me déplace aux rendez-vous, certes j'en veux ! Mais je ne trouve pas. Ou bien le directeur d'un établissement n'ose pas se risquer à me former ou bien est-il trop exigeant...
Comment démarrer et faire ses preuves, lorsqu'en plus, on est empreint de motivation et d'espoir, si aucun recruteur ne nous donne aucune chance ? Je finis par douter, je vous le dis, de la motivation, de l'organisation, du souci de la clientèle.
Tous les forums, je n'invente rien, sont soucieux de ce sujet, mais abordent-ils le problème du logement saisonnier, du noviciat, du salaire, des langues ? Nous sommes plusieurs de l'école à avoir ce point de vue, et nous finissons par ne plus savoir si l'on a réellement envie de nous recruter.
Christelle par e-mail

 

Tous les salariés ont droit à 2 jours de repos hebdomadaire

Enveloppe.JPG (1290 octets)Mes salariés sont à 39 heures avec 1,5 jour de repos par semaine. Quand devront-ils passer à 2 jours de repos ? (D.N. de Paris)

Tous les salariés des CHR doivent avoir 2 jours de repos hebdomadaire, et ce, depuis le 8 décembre 1999.
En effet, nous vous rappelons que l'article 21 de la convention collective des CHR du 30 avril 1997 a accordé 2 jours de repos hebdomadaire pour tous les salariés du secteur, qu'ils soient employés dans un établissement permanent ou saisonniers, alors qu'auparavant, ils n'avaient droit qu'à 1,5 jour. Cette mesure était applicable à partir de la date d'application de la convention collective, soit le 8 décembre 1997.
Cependant, il était prévu, pour les petites entreprises de moins de 11 salariés, un délai de 2 ans pour mettre en place ses 2 jours.
Le délai expirait donc le 8 décembre 1999. Il est vrai que la convention prévoit que l'employeur n'est pas obligé d'accorder ces 2 jours de repos de façon consécutive.
Il peut très bien décomposer ce repos hebdomadaire en une journée plus 2 demi-journées. En sachant qu'on apprécie la demi-journée de repos par rapport à une demi-journée de travail qui ne peut être supérieure à 5 heures de travail et avec une amplitude maximale de 6 heures, ce qui comprend les temps de pause.
En outre, il faut savoir que l'employeur a la possibilité de ne donner que 1,5 jour de repos et de reporter la demi-journée. Ce report du repos doit être compensé en temps, et si cela n'est pas possible, il est compensé en rémunération. Dans les établissements permanents, l'employeur peut n'accorder que 1,5 jour de repos et reporter la demi-journée supplémentaire, avec un maximum de 2 jours par mois. Ce qui donne la possibilité de différer 4 demi-journées par mois. L'employeur dispose alors d'un délai de 6 mois pour compenser ou payer ces reports dans les entreprises de plus de 10 salariés. Ce délai est de 1 an dans les entreprises de moins de 11 salariés. zzz60t

> Carnet d'adresses

Confitures traditionnelles en petits pots

Enveloppe.JPG (1290 octets)Je souhaite proposer des confitures artisanales à ma clientèle, mais la plupart des produits que je trouve sont proposés en grands pots. Pourriez-vous me communiquer les coordonnées d'un fournisseur qui peut proposer de telles confitures, mais en petit format ? (M.C. de Mâcon)

Les Conserveries de Haute-Provence proposent des confitures extra qui sont préparées selon leur méthode traditionnelle. Elles sont confectionnées avec du sucre de canne et un minimum de 55 % de fruits (45 % pour les agrumes). Elles sont cuites au chaudron à l'air libre et ne contiennent ni colorant, ni additif, ni conservateur. Fortes de leur succès avec des confitures haut de gamme aux saveurs de Provence en pots de 370 g, les Conserveries de Haute-Provence proposent désormais 6 recettes de confitures extra dans des pots de 50 g. Vous pourrez faire déguster à vos clients de la Fraise à l'ancienne, de la Framboise à l'ancienne, des Abricots aux amandes, de la Figue de Provence, ainsi que de la Confiture d'or (orange, citron et pamplemousse) et Marmelade de clémentine.

Conserveries de Haute-Provence :
11, espace Saint-Pierre - 04310 Peyruis-en-Provence
Tél. : 04 92 33 23 00 - Fax : 04 92 33 23 08 zzz44p

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L'Hôtellerie n° 2737 Hebdo 27 Septembre 2001

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