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Courrier des lecteurs
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Rubrique animée par Pascale Carbillet et Tiphaine Beausseron.
Exclusivement réservée aux établissements abonnés.
pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr

Où trouver des livres de recettes exotiques ?

Je suis à la recherche de livres de recettes exotiques (brésiliennes, mexicaines, chinoises...). Savez-vous où je peux en trouver ? (L.G. de Tours)

La Librairie des Gourmets propose un large éventail d'ouvrages sur la cuisine, destiné tant aux professionnels qu'aux amateurs.
Vous pouvez contacter La Librairie des Gourmets aux coordonnées suivantes :  

La Librairie des Gourmets
98, rue Monge
75005 Paris
Tél. : 01 43 31 16 42
Fax : 01 43 31 60 32
Web. : www.librairiedesgourmets.com zzz82

Ça va mieux en le disant

Un peu de respect !

'Restaurant' est un mot employé couramment dans les langues française et étrangères, mais que renferme-t-il ? De multiples facettes, tant il existe de nombreuses formes de restauration adaptées à tous les goûts : sandwicheries, fast-foods, brasseries, crêperies, pizzerias, restaurants traditionnels, gastronomiques...
On va au restaurant pour manger, déguster, passer un bon moment, pour la convivialité, l'accueil... Tout le monde s'accorde à dire que tel ou tel établissement est "très bien", "bien" ou "pas bien du tout" ou, que le personnel ou la patronne est agréable, souriant ou "aimable comme une porte de prison"...
Mais est-ce trop demander que de penser aux personnes qui y travaillent ? On sait tous que ce métier est difficile, notamment pour ses horaires. Alors, n'oubliez pas de respecter la profession et les personnes qui ont choisi de la pratiquer. Car, ce sont elles qui dépensent de l'énergie, du savoir-faire pour vous satisfaire, mais aussi beaucoup de stress, de fatigue pour contenter les lève-tôt et les couche-tard, et ceci plusieurs fois par semaine. Or, on ne peut pas être disponible 24 heures sur 24 comme des pompes à essence. Comme vous tous, nous avons droit à des jours de repos et à des congés.
On ne va pas au restaurant traditionnel, gastronomique, comme on va dans un fast-food ou dans un restaurant d'autoroute. C'est un fonctionnement totalement différent. On ne peut pas demander à un restaurant traditionnel ou gastronomique, un service à toute heure alors que le patron ou le salarié vient d'éteindre ses fourneaux. Sa journée ne débute pas forcément au moment où vous prenez place au restaurant. La prestation offerte dans un restaurant traditionnel ou gastronomique n'est pas la même que celle d'un fast-food ou d'un restaurant d'autoroute. Elle demande beaucoup plus de préparation et, en général, vous souhaitez prendre votre temps (surtout le soir). Alors, ne vous mettez pas en colère et ne vous méprenez pas lorsqu'on refuse de vous servir après 22 heures, ce n'est nullement de la mauvaise volonté.
Vous êtes heureux, heureuses, lorsque vous terminez votre journée de travail, hé bien, il ne faut pas oublier que vous n'êtes pas les seuls dans ce cas-là !
R.T. CPIH 49 zzz22v

Les salariés conservent leur ancienneté en cas de rachat d'un établissement

J'ai racheté un café-restaurant en 1997. Un de mes salariés qui avait été embauché par le précédent propriétaire en 1991, a été en arrêt maladie avec hospitalisation du 10 juin 1999 au 30 septembre 1999. Je ne lui ai rien versé pensant qu'il n'avait pas les 3 ans d'ancienneté nécessaires dans mon entreprise pour avoir droit au complément de salaire. Je ne lui ai pas fait signer un nouveau contrat de travail. Aujourd'hui, il me soutient qu'en cas de rachat d'un fonds de commerce, les salariés sont repris avec leur ancienneté. Pourriez-vous me dire si mon salarié a raison, et si oui, n'est-il pas trop tard pour qu'il me réclame maintenant ce complément de salaire ? (Leslie sur le Forum de L'Hôtellerie)

Votre salarié a raison ! Lors de l'achat du café-restaurant, vous avez repris le fonds de commerce mais aussi les salariés déjà en place. Sachez que dans ce cas, les contrats de travail des salariés sont maintenus aux conditions antérieures conformément à l'article L. 122-12 du Code du travail. Autrement dit, ces salariés conservent leur poste, le même salaire, leur ancienneté et autres avantages acquis. Dans votre cas, votre salarié bénéficie de l'ancienneté acquise avant votre arrivée. Par conséquent, lors de son arrêt maladie, il avait 8 ans d'ancienneté (5 ans acquis sous la direction du précédent employeur, 3 ans sous votre direction = 8 ans).
Quant au complément de salaire à verser en cas de maladie d'un salarié, la convention collective nationale des CHR du 30 avril 1997 (art. 29) prévoit que vous devez verser ce complément à votre salarié s'il remplit certaines conditions. A savoir :
* il doit avoir 3 ans d'ancienneté dans l'établissement ;
* il doit envoyer dans les 48 heures un certificat médical à l'employeur ;
* il doit être pris en charge par la Sécurité sociale ;
* il doit être soigné sur le territoire français ou dans un autre pays de la Communauté européenne.
Votre salarié remplit la première condition. S'il remplit aussi toutes les autres, vous devez lui verser, à partir du 11e jour de son arrêt de travail, un complément de salaire dont le montant et la durée vont dépendre à la fois du nombre de jours d'absence et de son ancienneté (article 29 de la convention collective).
Enfin, sachez que votre salarié dispose de 5 ans pour vous réclamer le paiement des salaires à compter de leur date d'exigibilité (L.143-14 du Code du travail). Dans votre cas, ce délai court à compter de son arrêt maladie de 1999. Par conséquent, il a encore jusqu'en juin 2004 pour exiger que vous lui versiez le complément de salaire. zzz60c zzz58

Le salarié embauché en CDD a droit à une indemnité de précarité

J'ai embauché un salarié en contrat à durée déterminée (CDD) depuis le 10 novembre 2000 jusqu'au 30 octobre 2001. Est-il vrai qu'au terme de son contrat, je dois lui verser 6 % de tous ses salaires ? (M.P. de Dieppe)

Oui ! A la fin d'un CDD, l'employeur doit verser au salarié une indemnité dite 'de précarité' destinée à compenser la précarité de l'emploi à durée déterminé, conformément à l'article L. 122-3-4 du Code du travail.
Toutefois, l'indemnité de précarité n'est pas due lorsqu'à la fin du CDD, les relations contractuelles se poursuivent immédiatement et sans interruption par un CDI (contrat à durée indéterminée).
Le montant de l'indemnité de précarité correspond au minimum à 6 % du salaire total brut dû au salarié pendant la durée de son contrat de travail. Ainsi, le montant de l'indemnité de précarité va dépendre du salaire de votre employé et de la durée de son CDD.
Sachez que l'indemnité de précarité a le caractère d'un salaire. Elle est donc soumise à cotisations de Sécurité sociale, d'assurance chômage et de retraite complémentaire, et elle doit être prise en compte pour calculer l'indemnité de congés payés. En outre, elle entre dans l'assiette de la CSG et de la CRDS. zzz60c zzz60u

Possibilité de différer les jours de repos des saisonniers

Je voudrais savoir si je peux proposer à mes saisonniers 2 demi-journées non consécutives et la journée manquante payée. (D.J. de Marseille)

Comme tous les salariés des CHR, vos travailleurs saisonniers ont droit à 2 jours de repos hebdomadaire, sachant qu'ils ne sont pas forcément consécutifs, et peuvent se décomposer en 1 jour et 2 demi-journées non consécutives, conformément à l'article 21 de la convention collective nationale CHR du 30 avril 1997.
Toutefois, la convention collective nationale vous permet de reporter les jours de repos des saisonniers à condition de respecter certaines règles. A savoir :
* Vous ne pouvez reporter les journées entières de repos que 3 fois maximum pendant la saison et dans une limite de 2 fois par mois. Par contre, vous pouvez reporter toutes les demi-journées de repos. Donc, si vous différez dans le mois, les deux journées de repos et les demi-journées, cela revient à demander à vos saisonniers de travailler 3 semaines d'affilée sans interruption.
Attention ! il s'agit d'un maximum que vous ne pouvez pas dépasser. Autrement dit, vous ne pouvez pas les priver systématiquement toutes les semaines d'une journée entière de repos.
* Leurs jours de repos non pris doivent, au plus tard à la fin de la saison, être compensés en journée entière de repos, ou en argent (c'est-à-dire être payés).
Enfin, sachez que si vous différez leurs jours de repos, vos saisonniers vont être amenés à effectuer des heures de travail au-delà de la limite de 43 heures hebdomadaires autorisées. Ces heures sont des heures supplémentaires devant être payées 25 % plus cher pour les 8 premières et 50 % plus cher pour les suivantes. Mais, il est possible de remplacer la rémunération des heures supplémentaires par un repos compensateur équivalent. zzz60c zzz58

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L'Hôtellerie n° 2732 Hebdo 23 Août 2001

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