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Strasbourg

Les Brasseries Fischer inaugurent la 'Stub'

Les Brasseries Fischer investissent le centre-ville de Strasbourg. Avec un concept original : la Stub, un espace de restauration dont le nom emprunte à la fameuse 'winstub' alsacienne, mais amputée de ses trois premières lettres. Et pour cause : 'win' fait référence au vin, alors que bien évidemment, c'est la bière qui tient la vedette dans cet établissement d'un genre nouveau, inauguré le 27 juin dernier. La boisson à base de houblon conditionne le contenu de la carte des repas. "La gastronomie alsacienne se prête à l'accompagnement par la bière", rappelle Pascal Sabrié, directeur général de la Brasserie Fischer, filiale d'Heineken depuis 1996. La Stub propose des formules à 55,10 francs (plat et entrée ou dessert) et à 68,90 francs (repas complet), mais surtout une sélection volontairement limitée de grandes salades, charcuteries cuites ou crues, de galettes de pommes de terre façonnées au saumon fumé, à la fondue de munster ou encore à la chiffonnade de lard paysan. Les baeckeofes et tartes flambées ne sont pas oubliés. Les 'inattendus' font apparaître des tourtes, une famille 'papillotes' et quelques 'petits plats grands par le goût', comme les Noisettes de saumon gratinées, les Ravioles au munster et le Parmentier de kassler à la bière. La carte a été élaborée avec Dominique Rinn, venu du Château de l'Ile d'Ostwald. "Elle pourra s'ajuster dans les mois à venir en fonction des remontées des consommateurs", souligne Pascal Sabrié. Mais c'est bien la bière qui joue le rôle principal. Comme un symbole, la sélection des marques Fischer occupe la partie centrale de la carte remise au client. Pour ce concept, le brasseur table sur un ticket moyen de 70 francs à midi, qui pourra monter au-delà de 100 francs le soir avec une clientèle prenant davantage de temps. Car à la mi-journée, la Stub entend réconcilier rapidité et qualité. Le consommateur pourra, en principe, manger en 45 mn : Fischer crée une offre "adaptée à la vie trépidante du Strasbourg d'aujourd'hui", qui doit séduire également les femmes - cible de Doreleï, l'une des dernières innovations en matière de bière - et les enfants, à qui seront proposées par exemple les limonades à l'ancienne. La Stub strasbourgeoise emploie 10 salariés dont 4 en cuisine. Elle ouvre en continu de 11 heures à 0 h 30 du matin, 6 jours sur 7 (sauf le dimanche). Elle présente une capacité de 100 places à l'intérieur (plus 50 en terrasse) répartie en trois sous-espaces : l'un plus en retrait, dans le prolongement de l'entrée, à proximité du 'kochelhof' (four) bien alsacien ; un second relativement séparé avec des tables assemblables pour réunir jusqu'à plus de 10 convives ; enfin, le 'cœur' du restaurant-bar se compose de petites tables rondes ou carrées de 2 à 4 places avec des chaises orange, couleur dominante dans l'éclairage et la décoration, où les anciennes publicités et photos Fischer créent le lien avec la tradition. A quelques pas du 'Schutz', l'espace de restauration de la brasserie Schutzenberger en service depuis l'an dernier, le parallèle ne pouvait manquer d'être fait. La main sur le cœur, Pascal Sabrié assure que le choix du lieu s'est opéré en totale ignorance des projets de son confrère. "Notre concept n'a rien à voir. Le Schutz est plus grand et je l'analyse davantage comme un bar-restaurant branché", estime le directeur général de Fischer. Strasbourg ne restera pas le seul lieu d'implantation : la Stub a vocation à essaimer dans la France entière. "Nous ciblons plutôt les villes moyennes de 100 000 à 500 000 habitants, en centre-ville ou dans les centres commerciaux", annonce Pascal Sabrié. La franchise sera la formule retenue, selon un ticket d'entrée en cours de détermination. Le cahier des charges comprend plusieurs éléments déjà précis : une surface de vente minimale de 150 m et une surface idéale comprise entre 200 et 250 m2, soit 130 places environ. Pour un emplacement de 200 m2, les Brasseries Fischer tablent sur un chiffre d'affaires d'environ 1,5 million d'euros, soit 10 millions de francs.
O. Berthelin zzz22t


La Stub entend réconcilier rapidité et qualité et ouvre en continu de 11 heures à 0 h 30 du matin, 6 jours/7.

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L'Hôtellerie n° 2729 Hebdo 2 Août 2001

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