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Haut-Rhin

Schillinger s'installe à Colmar

Et un, et deux, et trois pour Jean-Yves Schillinger dont le troisième restaurant sera Français. Au printemps 2002, il ouvrira les portes de Destinée à Colmar, sa ville natale.

Il est né le 23 mars 1963 à Colmar. En 2002, le jour de son trente-neuvième anniversaire, Jean-Yves Chillinger espère bien souffler les bougies dans l'ambiance douillette de son nouveau restaurant français qui ouvrira ses portes dans sa ville natale. Installé depuis quelques années à New York où il est propriétaire de deux établissements (Destinée et L'Actuel), il a donc choisi la France pour sa troisième ouverture.
"Comme aux Etats-Unis, j'ai trouvé un partenaire financier, l'un de mes anciens clients en France, Marc Rinaldi, amateur de bonne chère. Nous avons racheté un immeuble, propriété de la ville de Colmar, dans le centre, tout près de la Petite Venise et nous allons créer un nouveau concept", explique Jean-Yves qui vient tout juste de signer son contrat.
Au rez-de-chaussée, une cuisine ouverte et des salons pour déguster des tapas en buvant un verre, mais aussi pour le déjeuner. A l'étage, une salle à l'atmosphère agréable d'une soixantaine de couverts où il veut miser sur un impeccable rapport qualité/prix avec un ticket moyen tout compris à 300 F. Aux beaux jours, la terrasse au bord de Lauch pourra accueillir 80 convives.
"Je veux faire une cuisine éclectique, une cuisine du monde dans l'esprit de celle que l'on trouve à New York. Ce sera inédit en Alsace", dit-il encore. Ce nouveau Destinée sera ouvert 7/7 avec un service jusqu'à 22 h 30 ce qui sera nouveau à Colmar. "Je veux remplir mon restaurant et cette ouverture tous les jours me paraît un bel atout."
S'il a choisi de confier la responsabilité de la salle à son épouse Kathia et celle de la cuisine à Philippe Gervasi actuel chef du Destinée new-yorkais, Jean-Yves Schillinger sera malgré tout assez présent en Alsace.
"Il n'est pas question pour moi de quitter définitivement New York, mais notre accord prévoit qu'au moins au départ, je sois là dix jours par mois", précise-t-il enfin.
J.-F Mesplède