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Conjoncture
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Baromètre mensuel Pannell Kerr Forster Consulting France

Un léger fléchissement des taux d'occupation en mars

Malgré un léger recul de la fréquentation, les recettes moyennes chambre et le revenu par chambre disponible poursuivent leur progression.

Les années passent et ne se ressemblent pas. Après avoir réalisé des performances exceptionnelles en mars 2000, l'hôtellerie française renoue en effet avec la normalité au terme du mois de mars 2001 selon le baromètre mensuel de PKF Consulting France (établi à partir d'un échantillon stable représentant près de 30 000 chambres du 2 étoiles au 4 étoiles luxe). Ce retour se traduit dans les faits par un fléchissement généralisé des taux d'occupation à Paris comme en province.
Pour ce qui concerne le haut de gamme parisien, la baisse de la fréquentation atteint - 1,3 % en mars dernier, se stabilisant à 77,5 %. Bien entendu, toutes les catégories d'hôtels ne sont pas logées à la même enseigne. Parmi les segments les plus touchés par la diminution du niveau de remplissage figurent notamment les établissements Grand luxe (- 3,1 %) et Gros porteurs (- 3,8 %). Les Palaces et les First class réussissent, eux, à tirer leur épingle du jeu, améliorant leur taux d'occupation respectif de 10,7 % et 1,3 %.
En dépit de cette légère régression de l'activité, l'ensemble des recettes moyennes chambre (RMC) demeure bien orienté puisqu'elles bondissent de 14,4 % par rapport à l'année précédente, s'élevant à 1 586 F. Ce qui signifie, d'une manière générale, que bon nombre d'hôteliers parisiens ont sans doute préféré maintenir leur prix moyen au détriment des taux d'occupation.

A Paris comme en province
Les résultats finaux s'avèrent encourageants. Le revenu par chambre disponible (RevPar) de l'hôtellerie haut de gamme parisien grimpant effectivement de 12,9 % au terme du mois de mars dernier.
Une tendance qui se reproduit globalement de manière similaire au sein des unités moyenne gamme de la capitale. Globalement, les taux d'occupation des 2 et 3 étoiles parisiens chutent ainsi de 1,4 % à 80,8 %. A noter que la catégorie 2 étoiles perd jusqu'à 2,9 % de remplissage contre
- 1,8 % au 3 étoiles supérieur. Par contre, les RMC de la moyenne gamme enregistrent à nouveau une hausse de 10,4 %, passant de 509 F en mars 2000 à 562 F en 2001. Quant à leur RevPar, il bondit de 8,9 % à 454 F. Avec une pointe à 12,4 % pour le segment 3 étoiles supérieur dont le RevPar atteint 708 F.
Parallèlement à Paris, l'hôtellerie de province constate elle aussi un recul de ses taux d'occupation. A commencer par les hôtels 3 étoiles qui affichent un TO de 63,6 % en mars 2001 contre 65,5 % un an auparavant, tandis que les 2 étoiles perdent - 0,7 % et les 4 étoiles gagnent 0,8 %. Par contre, les RMC sont toutes à la hausse. Tout comme les RevPar qui progressent de 7,2 % pour le haut de gamme, 3,2 % pour les 3 étoiles et 7,5 % pour les 2 étoiles.
C. Cosson avec PKF Consulting France