Hôtellerie traditionnelle inégalement concernée
"L'offre régionale est positionnée sur le
moyenne gamme avec une majorité du parc en catégorie 2 étoiles ; cette spécificité a
été un handicap majeur qui tend aujourd'hui à se résorber sur le marché international."
Le parc se partage d'une manière presque égale entre les chaînes hôtelières et les
indépendants. Le taux d'ouverture des établissements à l'année est relativement
élevé.
Les hôtels des Pays-de-la-Loire enregistrent près de 3 millions d'arrivées et plus de
4,5 millions de nuitées pour la clientèle française, et plus de 380 000 arrivées et
plus de 740 000 nuitées pour la clientèle étrangère. En 1999, le parc régional est de
40 000 lits. "Sur le littoral, les hôtels totalisent 2 377 125 nuitées."
+ 26 % entre 1995 et 1999
"L'hôtellerie de tourisme sur le littoral se porte bien. En Loire-Atlantique, la
hausse est constante pour la clientèle française avec une progression de 30 % de 1995 à
1999.
Quant à la clientèle étrangère, elle progresse sur la même période de 44 %. En
Vendée, la progression est de 9,5 % en 1995 et de 34 % en 1999. La progression moyenne
est de 26 % cumulés pour ces quatre années, soit une progression annuelle de 6,5 %."
De - 14 à - 16 % l'an dernier
Selon l'Insee, les hôtels classés des Pays-de-la-Loire ont comptabilisé un recul de 8,9
% du nombre de nuitées pendant la saison 2000, de mai à septembre, représentant 271 000
nuitées en moins. Le déficit global concerne principalement les mois de juillet (- 11 %)
et septembre (- 12 %) et les hôtels du littoral (- 16 % sur le littoral de
Loire-Atlantique et - 11 % sur celui de Vendée). Sur le seul littoral des
Pays-de-la-Loire, le recul de la saison s'établit à 13,8 %, soit une ampleur plus
élevée que pour l'ensemble du littoral touché par la marée noire. En effet, la baisse
moyenne dans les départements du Finistère, Morbihan, de Loire-Atlantique, Vendée et
Charente-Maritime n'est que de 3,9 %.
C'est en Loire-Atlantique que le littoral a été le plus touché avec une baisse de 16,1
%. En Vendée, on enregistre une baisse de 11 % des nuitées. Les touristes étrangers ont
particulièrement fait défaut avec une baisse de 23,4 % des nuitées. En revanche, le
recul des nuitées a été de moindre ampleur à l'intérieur des terres (- 6,3 %). Selon
le ratio des dépenses moyennes d'un touriste résidant en hôtel - 299 F par nuitée -,
le préjudice estimé pour 271 000 nuitées représenterait 81 MF de non-dépenses.
Un an
après l'Erika, l'heure des comptes
Avenant au contrat de plan Etat-Région, 850 MF de
subventions à saisir
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L'HÔTELLERIE n° 2709 Hebdo 15 Mars 2001
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