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Conjoncture
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Baromètre Pannell Kerr Forster

L'hôtellerie française réalise une excellente année 2000

Le mois de décembre a confirmé la bonne orientation du marché hôtelier français. Que ce soit pour les catégories haut de gamme ou l'offre moyenne gamme, les revenus par chambre disponible ont tous grimpé au cours de l'exercice 2000.

L'année 2000 s'est finie en beauté ! En témoignent les chiffres du baromètre mensuel réalisé par le cabinet Pannell Kerr Forster Consulting France, dont l'échantillon représente près de 30 000 chambres. Qu'il s'agisse de la capitale ou bien de la province, toutes les catégories d'hôtel ont plutôt bien tiré leur épingle du jeu.
A Paris, l'hôtellerie haut de gamme (segmentée en Palaces, Grand Luxe, Hôtels de charme, Gros porteurs et First Class) a enregistré ainsi globalement une hausse sensible de son taux de fréquentation. Celui-ci est effectivement passé de 64,9 % à 68,8 %, soit + 5,9 %. Sur ce marché, il est en outre intéressant de mettre l'accent sur la très bonne tenue des Hôtels de charme, dont la fréquentation a grimpé de 14,8 % pour atteindre les 66 %. Comme quoi le produit personnalisé bénéficie actuellement d'une cote d'amour sans précédent.

Progression généralisée des RevPar
Au terme du mois de décembre dernier, les hôtels 4 et 4 étoiles luxe de la capitale ont vu par ailleurs leur recette moyenne chambre (RMC) augmenter de 2,3 % à 1 337 francs, tandis que leur revenu par chambre disponible (RevPar) bondissait de 8,4 % pour se stabiliser à 920 francs contre 849 francs l'année précédente. Autant d'éléments positifs qui aboutissent à un cru 2000 extrêmement favorable pour les établissements haut de gamme de la Ville lumière.
Sur les douze mois de l'année, le niveau de remplissage des unités en question a en effet progressé de 5,6 % à 79,8 %. Une hausse qui se situe à + 9,2 % en ce qui concerne la recette moyenne par chambre et + 15,4 % pour le RevPar. A noter en particulier les performances élevées de la famille des palaces qui, malgré la réouverture de deux hôtels (le Meurice et le Four Seasons), a amélioré son taux d'occupation de 19,6 %, sa recette moyenne chambre de 6,3 % et son RevPar de 27,1 % (2 976 francs).
Du côté des hôtels 2 et 3 étoiles parisiens, le moral est là aussi au beau fixe. Le mois de décembre 2000 s'est, de fait, soldé par une hausse de l'occupation globale de quelque 8 % à 72,3 %. Le tout accompagné d'une augmentation de la RMC de 2,8 % et du RevPar de 11,1 %. Sur l'année, l'hôtellerie moyenne gamme de la capitale a constaté une évolution conséquente de ses recettes hébergement avec un prix moyen chambre en hausse de 8,1 % contre seulement 1,2 % en remplissage.
En province, le mois de décembre 2000 a largement profité à l'hôtellerie 3 étoiles avec un taux d'occupation en progression de 16,3 % à 52,6 %. En revanche, les unités 2 étoiles ont enregistré une légère baisse de fréquentation (- 1,5 %), compensée cependant par un prix moyen plus élevé (+ 5,6 %). Au cumul sur douze mois, le RevPar des 2 étoiles provinciaux a tout de même bondi de 5 % contre + 12,5 % pour les 3 étoiles et + 14 % pour les 4 étoiles. Selon PKF Consulting France, le marché des 2 étoiles en province est particulièrement concurrentiel à cause, notamment, du développement de l'offre économique.
C. Cosson avec PKF Consulting France

Résultats cumulés à fin 2000

Décembre 2000


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L'HÔTELLERIE n° 2705 Hebdo 15 Février 2001


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