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Carnaval de Nice 2001

Une semaine de moins

Cette année, le Carnaval de Nice, écourté d'une semaine, devrait encore être un événement majeur pour les professionnels de la ville. Les visiteurs ont des origines de plus en plus diverses.

L'édition 2001 du Carnaval de Nice, l'événement de l'hiver pour l'industrie touristique, se déroulera du jeudi 8 au mardi 27 février prochain avec pour thème 'Roi du troisième millénaire'. La durée sera réduite d'une semaine par rapport à février 2000 : les vacances scolaires de l'année dernière ne coïncidant pas avec mardi gras, le carnaval avait exceptionnellement été prolongé d'une semaine, soit deux batailles de fleurs et un corso supplémentaire, pour un nombre de visiteurs qui s'était élevé à 1,3 million (1,15 million en 1999). Ce retour à une durée plus courte ne semble pas affecter les chiffres de fréquentation : à l'office de tourisme, début janvier, on constate que le taux de 60 % de remplissage confirmé est sensiblement équivalent à celui de l'an dernier. Pour Michel Tschann, chargé de la communication pour le syndicat des hôteliers : "Le carnaval a sensiblement évolué. Même si les autocaristes représentent toujours une grosse partie du contingent des participants (pour des séjours d'une semaine dans des 2-3 étoiles). Depuis 4-5 ans, on voit arriver des participants qui viennent de plus loin : nous avons dénombré environ 1 000 à 1 200 Japonais qui ont assisté aux festivités l'an dernier. Nous voyons aussi se développer une clientèle en voyage de motivation même si, a priori, on ne pensait pas que le carnaval serait un événement très porteur pour les incentives. Ces publics recherchent des hébergements dans des 4 étoiles, sur des séjours de 2 à 3 nuits."
Pendant cette période, le taux de remplissage des 2-3 étoiles (soit environ 6 200 chambres) de la ville frôle les 100 % et celui des 4 étoiles (environ 2 800 chambres) avoisine les 80 % en week-ends, et sont respectivement de l'ordre de 75 % et 60 % en semaine.

Des restaurateurs plus mitigés
Du côté du syndicat des restaurateurs, l'enthousiasme est plus mitigé : "Il est sûr que le carnaval attire du monde à Nice, cela ne veut pas dire qu'il fait travailler tous les restaurateurs, explique Hubert Boivin, président de l'Union patronale des cafetiers-restaurateurs. Ceux du centre-ville ont bien sûr une période d'intense activité, et notamment ceux qui disposent des infrastructures pour accueillir les groupes... Ce sont souvent des restaurants qui travaillent d'une année sur l'autre avec les mêmes autocaristes. Mais il faut savoir que les bus amènent aussi des gens qui ont mangé, parfois même à l'extérieur de Nice, et que l'on dépose au plus près. Autrement dit, les restaurateurs qui ne sont pas directement dans le centre n'ont que peu de retombées, et ce, d'autant plus que même les groupes costumés, qui viennent pour participer, deman-
dent à être hébergés en centre-ville !
"
Le carnaval demeure cependant une excellente affaire financière : les retombées économiques directes ont été évaluées à 475 millions de francs pour l'édition 2000, dont 180 millions de francs pour la restauration et 135,6 millions de francs pour l'hébergement.


Le retour du carnaval à une durée plus courte ne semble pas affecter les chiffres de fréquentation.


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L'HÔTELLERIE n° 2703 Hebdo 1er Février 2001


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