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Courrier des lecteurs
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Rubrique animée par Pascale Carbillet.
Exclusivement réservée aux établissements abonnés.
E-mail : pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr

Tribune libre

Juste une mise au point

En lisant certains journaux qui, par manque de connaissances, pratiquent la désinformation, nous ne pouvons rester muets.
Il faut savoir que les négociations en matière de réduction du temps de travail durent maintenant depuis deux ans. Certains syndicats, qui prônent la discorde, ont été bien absents pendant plusieurs séances de négociations paritaires sur le sujet.
En résumé, deux options se sont présentées à nous :
w La première, présentée par l'Umih, prévoyait une durée de présence de 39 heures, temps d'habillage et de déshabillage inclus, soit une durée réelle de travail moyenne de 35 h 40, sans chiffrage préalable d'allégements de charges sociales.
w La seconde, présentée par la CPIH, le SFH, le SNRLH, prévoyait une durée de présence de 35 heures à échéance programmée, assortie d'un allégement de charges sociales propre aux CHR.
Il est important de souligner que la première option a fait l'objet d'un refus catégorique de l'ensemble des organisations de salariés. Les négociations étant terminées à la date butoir du 11 janvier 2001, le moment est venu de faire le choix entre un décret imposé avec les risques que cela implique et un accord négocié.

Pour sa part, la CPIH estime que le choix s'impose pour une évolution de la profession, particulièrement pour les indépendants, si utiles au tissu social, et dont le maintien est lié notamment à de meilleures conditions de travail du personnel en contact permanent avec la clientèle. Dès lors, le meilleur moyen pour maintenir nos entreprises et attirer des jeunes vers elles est d'obtenir des réductions de charges sociales pérennes permettant une mise en place adaptée de la réduction du temps de travail dans les CHR. Ce dispositif devra par ailleurs être accompagné d'un plan emploi pour recruter du personnel dans les meilleures conditions. Nous ne considérons pas mettre la profession en péril mais bien au contraire la faire avancer vers le progrès.
Qu'adviendra-t-il des petites entreprises qui se verraient imposer une réduction du temps de travail sans dédommagement ?
Roland Magne, président de la CPIH

Comment participer au trophée David Campbell ?

Je souhaiterais avoir plus d'informations sur ce concours. Quel âge faut-il avoir ? Combien faut-il d'années d'expérience pour s'inscrire ? Ce concours se déroule-t-il tous les ans ou tous les 2 ans ? Faut-il appartenir à une maison 4 étoiles obligatoirement ? Que nous procure l'obtention du trophée ? Merci de me renseigner. Je suis moi-même réceptionniste et je souhaiterais m'inscrire. (Nadia sur le Forum de L'Hôtellerie)

Ce trophée est destiné aux chefs de brigade et jeunes réceptionistes âgés de 20 à 28 ans. Pour participer, il faut avoir 2 ans d'expérience professionnelle dans un hôtel 4 étoiles ou 4 étoiles luxe et parler deux langues étrangères. Les épreuves de la finale se déroulent en anglais. Il faut donc obligatoirement travailler dans un 4 étoiles ou un 4 étoiles luxe pour participer à ce trophée. Quant au bénéfice de cette récompense, il faut savoir que tous les lauréats ont bénéficié d'une promotion professionnelle. Ce trophée est organisé par l'Amicale internationale des sous-directeurs et chefs de réception des grands hôtels (AICR) que vous pouvez contacter aux coordonnées suivantes :
AICR
Hôtel Ritz
15, place Vendôme
75001 Paris
Tél. : 01 43 16 30 30
Fax : 01 43 16 36 68
Secrétaire général : Marcel Elbaz

Comité de la Chandeleur

Pourriez-vous me communiquer les coordonnées téléphoniques du Comité de la Chandeleur et surtout m'informer sur l'action de ce comité ? (E.C. de Cappy)

Le Comité de la Chandeleur, créé en 1997, a pour but de promouvoir et de faire perdurer la tradition des crêpes et des galettes. A cet effet, le Comité de la Chandeleur a mis en place un important dispositif de communication afin de sensibiliser le grand public aux fêtes traditionnelles de la Chandeleur et de mardi gras avec plus de 350 radios participant à cette opération. Il souhaite développer et faciliter l'accès à des recettes nouvelles, variées et originales, pour que la tradition des crêpes et des galettes vienne ou revienne côtoyer notre quotidien.
Dans ce but, le Comité de la Chandeleur édite un ouvrage original de 176 pages comportant 365 recettes de crêpes. Afin de simplifier la consultation, les recettes sont classées par thème, c'est-à-dire recettes de crêpes pour l'apéritif, en plat principal, pour le dessert, pour les fêtes, recettes du monde entier, voire même des crêpes minceur. Pour se procurer ce livre, au prix de 29 francs (frais de port inclus), il vous suffit d'envoyer un chèque à l'adresse suivante :
Comité de la Chandeleur
Soft Marketing
BP 112
91322 Wissous CEDEX
Vous pouvez également retrouver ces recettes de crêpes sur le serveur Minitel 3615 code Les crêpes.
Par contre, il n'a pas été mis en place de ligne téléphonique.

La différence entre des arrhes et un acompte

Pouvez-vous m'indiquer les définitions d'arrhes et acompte afin d'éviter de faire un impair. (D.B. de Paris)

L'acompte constitue une partie du prix de vente. Donc, dès le versement de cette somme, la vente est définitive. C'est la preuve de l'engagement ferme des deux parties. Ce qui fait que ni le vendeur ni l'acheteur ne peuvent se dédire de leur engagement. En cas de non-exécution, la partie défaillante peut se voir exposée à payer des dommages et intérêts pouvant aller jusqu'au montant total de la vente.
Les arrhes représentent une faculté de dédit. L'acheteur est donc libre de renoncer à son achat en abandonnant la somme versée. Quant au commerçant qui n'exécute pas sa prestation, il doit verser le double de ce qu'il a reçu.
Le régime juridique des arrhes est défini par l'article 1590 du Code civil qui dispose : "Si la promesse de vendre a été faite avec des arrhes, chacun des contractants est maître de s'en départir. Celui qui les a données, en les perdant. Et celui qui les a reçues, en restituant le double."
Une loi du 18 janvier 1992, renforçant la protection des consommateurs, a institué l'article L.114-1 du Code de la consommation qui prévoit : "Sauf stipulation contraire du contrat, les sommes versées d'avance sont des arrhes, ce qui a pour effet que chacun des contractants peut revenir sur son engagement, le consommateur en perdant les arrhes, le professionnel en les restituant au double."
L'intérêt de cette loi a été de préciser la nature juridique de la somme versée au préalable à la conclusion d'un contrat. En effet, auparavant, les parties au contrat omettaient de préciser la nature juridique de la somme versée, et il était fréquent en cas de litige qu'elles s'opposent sur la qualification de ce versement.
Cette même loi a prévu aussi que les sommes versées longtemps à l'avance donnaient lieu à des intérêts. En effet, l'article L.131-1 alinéa 2 du Code de la consommation prévoit : "Pour les prestations de services, les sommes versées d'avance portent intérêt au taux légal à l'expiration d'un délai de 3 mois à compter du versement jusqu'à l'exécution de la prestation ou la restitution de ces sommes, sans préjudice de l'obligation d'exécuter la prestation. Les intérêts seront déduits du solde à verser au moment de la réalisation ou seront ajoutés aux sommes versées d'avance en cas de restitution."
En tant qu'hôtelier, les sommes que vous demandez à vos clients pour confirmer leur réservation sont qualifiées d'arrhes, sauf si vous mentionnez expressément sur le contrat qu'il s'agit d'un acompte.


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L'HÔTELLERIE n° 2703 Hebdo 1er Février 2001

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