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Courrier des lecteurs
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Rubrique animée par Pascale Carbillet.
Exclusivement réservée aux établissements abonnés.
E-mail : pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr

Où contacter l'Ordre international Auguste Escoffier...

Je cherche depuis longtemps l'adresse de l'Ordre international des disciples d'Auguste Escoffier. Est-ce que vous pouvez m'aider ? (D.N. de Mâcon)

Vous pouvez joindre l'Ordre international Auguste Escoffier au siège social qui se trouve à l'Hôtel Plaza Concorde à Nice :
12, avenue de Verdun
06000 Nice
Tél. : 04 93 21 35 30
Fax : 04 93 11 03 63
Secrétaire général : Bernard-Louis Jaunet
Portable : 06 07 57 00 76
E-mail : bernard-louis.jaunet@helior.com

Cette association a pour but d'honorer la mémoire d'Auguste Escoffier, l'un des plus grands maîtres de la cuisine française et internationale. De poursuivre son œuvre en conservant et en maintenant les grandes traditions de la cuisine. D'organiser des manifestations gastronomiques dignes de ces traditions et de distinguer les personnes et personnalités qui servent la grande cuisine française.
Cet ordre est composé de plusieurs délégations en France, mais comporte aussi des délégations étrangères en Italie, en Suisse, au Japon, au Mexique, au Canada...

... Et la fondation Auguste Escoffier ?

A défaut d'obtenir les coordonnées de l'Ordre international Auguste Escoffier, pourriez-vous me donner celles d'un organisme qui pourrait me renseigner ? (D.N. de Mâcon)

En outre, sachez qu'il existe aussi une fondation Auguste Escoffier dont la vocation est d'assurer la pérennité de l'œuvre d'Auguste Escoffier de par le monde. Créée en 1966, cette fondation reconnue d'utilité publique s'est fixé trois rôles essentiels :
w Animer et enrichir le musée de l'Art culinaire en recherchant des objets et des souvenirs pouvant contribuer à l'histoire de la gastronomie et susciter des dons.
w Organiser des enseignements afin de maintenir un haut niveau de connaissance chez les chefs de cuisine en France et à l'étranger.
w Participer à la recherche tant historique qu'appliquée, en organisant des rencontres et des colloques avec des spécialistes de toutes disciplines s'intéressant à la gastronomie. La bibliothèque du centre est consacrée à la cuisine et aux arts connexes. Elle est ouverte à tous les chercheurs.

Vous pouvez prendre contact avec cette fondation aux coordonnées suivantes :
Fondation Auguste Escoffier
Rue Escoffier
06270 Villeneuve-Loubet Village
Tél. : 04 93 20 80 51
Fax : 04 93 73 93 79
Président : Pierre Gouirand (ancien directeur du Westminster à Nice)
Conservateur : Alain Meyrueis (ancien directeur du Café de la Paix à Paris)
E-mail : colloques@fondation-escoffier.org
Web : www.fondation-escoffier.org

Quand doit être payé le salaire ?

Nous sommes le 10 janvier et mon mari n'a toujours pas reçu son salaire du mois de décembre. Est-ce normal ? (C. sur le Forum de L'Hôtellerie)

Pas tout à fait, mais il faut savoir que la loi n'impose pas une date limite de paiement du salaire. Par contre, cela ne veut pas dire que votre employeur peut vous payer quand il le veut. En effet, il est tenu de respecter un minimum de règles. La paie s'effectue sur les lieux de travail et pendant les heures de travail. Il doit, en outre, respecter les règles fixant la périodicité de la paie, c'est-à-dire une fois par mois. La fixation du jour est laissée à son appréciation, mais elle doit avoir lieu à une date très rapprochée de l'échéance.
Il faut savoir que le non-respect des règles relatives au mode de paiement, à la périodicité, à la date et au lieu de paiement est passible de l'amende prévue pour les contraventions de 3e classe, soit 3 000 francs pour une personne physique et 15 000 francs s'il s'agit d'une personne morale. En outre, le salarié peut intenter une action en justice pour obtenir des réparations civiles.
Enfin, lorsque le retard est vraiment important et régulier, le salarié a toujours la possibilité de quitter son emploi. En effet, les juges autorisent le salarié à rompre son contrat de travail sans préavis lorsque l'employeur ne lui paye plus son salaire ou le paye systématiquement avec du retard. Ils considèrent, dans cette hypothèse, que la rupture est à la charge de l'employeur qui sera donc condamné à verser au salarié l'indemnité compensatrice de préavis et l'indemnité de licenciement.
Avant d'utiliser ces solutions extrêmes, nous vous conseillons de réclamer votre salaire à votre employeur.

Indice du coût de la construction

3e trimestre 2000

L'indice du coût de la construction du 3e trimestre 2000 a été publié par l'Insee le 12 janvier 2001. Il s'établit à 1 093 (contre 1 089 le trimestre précédent, soit une hausse de 0,37 %). Nous vous rappelons que cet indice sert notamment de référence aux révisions et renouvellements des loyers des baux commerciaux, ainsi qu'à la révision des baux d'habitation ou mixtes.

Pour les baux à usage exclusivement professionnel, la variation sur un an ressort à :
(1 093 - 1 080) : 1 080 x 100 = + 1,20 %
Pour les baux commerciaux, la hausse de cet indice représente :
w Sur trois ans (révision triennale)
(1 093 - 1 067) : 1 067 x 100 = + 2,44 %
w Sur neuf ans (renouvellement)
(1 093 - 996) : 996 x 100 = + 9,74 %

L'indexation des loyers à usage d'habitation ou mixtes s'effectue sur la valeur moyenne de l'indice du coût de la construction calculée sur quatre trimestres. Cette disposition a pour but d'éviter les oscillations trimestrielles des indices pouvant conduire à des anomalies.
La moyenne associée des quatre derniers trimestres connus s'établit à 1 082,50.

La variation sur un an de cet indice ressort à :
(1 082,50 - 1 074,75) : 1 074,75 x 100 = + 0,72 %
NB : Nous vous rappelons que désormais l'indice du coût de la construction est d'abord publié dans le cadre de la collection Informations rapides de l'Insee avant de paraître au Journal officiel. C'est la date de sortie de la publication Insee qui constitue la date de référence de parution de l'indice.
(Insee - Informations rapides n° 8, du 12 janvier 2001)

Une licence IV non exploitée pendant 3 ans disparaît

Si on achète une licence IV maintenant, pendant combien de temps peut-on la garder sans l'exploiter ? (A.C. de Albi)

Le délai de péremption de la licence IV est de 3 ans. Ce qui veut dire qu'un débit qui n'a pas été exploité pendant plus de 3 ans doit être considéré comme ayant cessé d'exister, et par conséquent, il ne pourra plus être rouvert, ni transmis car c'est la licence même du débit qui est touchée par cette péremption.
Ce délai est fixé par l'article L.3333-1 du Code de la santé publique qui prévoit : "Un débit de boissons de 2e, de 3e et de 4e catégorie qui a cessé d'exister depuis plus de trois ans est considéré comme supprimé et ne peut être transmis.
Toutefois, en cas de liquidation judiciaire, le délai de trois ans est étendu, s'il y a lieu, jusqu'à la clôture des opérations.
De même, le délai de trois ans est suspendu pendant la durée d'une fermeture provisoire prononcée par l'autorité judiciaire ou administrative.
Lorsqu'une décision de justice a prononcé la fermeture définitive d'un débit de boissons, la licence de l'établissement est annulée."
Vous avez donc 3 ans à compter du jour du dernier acte d'exploitation du débit, c'est-à-dire du jour où la dernière consommation a été vendue ou offerte. Vous devez donc prendre garde au fait que cette licence a bien été exploitée avant qu'on vous la vende, sinon cela raccourcira d'autant le délai.
NB : Nous rappelons à nos lecteurs que le Code des débits de boissons a été intégré dans le Code de la santé publique, d'où le changement dans la codification des articles, mais les principes applicables sont toujours les mêmes. Dans ce cas, l'article de référence était l'article 44 du Code des débits de boissons.


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L'HÔTELLERIE n° 2702 Hebdo 25 Janvier 2001


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