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Languedoc-Roussillon

Vers la création d'un Institut de la qualité alimentaire

A l'initiative du conseil régional, l'Institut de la qualité devrait regrouper l'ensemble des professionnels de la filière alimentaire. Les restaurateurs auront leur mot à dire.

 
A l'époque de la listeria, de la salmonelle ou de l'ESB, les exigences des consommateurs imposent désormais aux professionnels une plus grande lisibilité.

Le Languedoc-Roussillon devrait prochainement se doter d'un Institut de la qualité alimentaire s'inspirant de structures déjà existantes dans d'autres régions. A l'origine de cette initiative, le 'réseau qualité' qui depuis 1994 réunit régulièrement différents organismes professionnels, autour de l'identification et de la certification des produits alimentaires. Dans ce réseau, on retrouve l'Ania (Association nationale des industries agroalimentaires), les professionnels de l'hôtellerie avec l'Umih, et des syndicats agricoles. Destinée à donner un plus large écho à cette démarche, la création de l'Institut de la qualité sur Montpellier a avant tout vocation à fédérer durablement l'ensemble des professionnels. A l'époque de la listeria, de la salmonelle ou de l'ESB, les exigences des consommateurs en matière de qualité et de traçabilité imposent désormais aux professionnels une plus grande lisibilité. C'est pour mieux répondre à ces attentes, en créant les conditions d'une meilleure information des professionnels et des consommateurs, qu'avait lieu le 28 septembre dernier la première réunion officielle des membres du futur institut. "Les thématiques que nous allons aborder sont larges et les différents axes qui seront traités au sein de l'institut ont une envergure nationale - risques microbiologiques et qualité de services, mise en place des normes ISO...-, d'où la nécessité de définir dans un premier temps une méthodologie de travail commune", explique Guy Vignals, délégué régional de l'Ania.

Une nouvelle source d'information pour les restaurateurs
"L'évolution des pratiques de sécurité alimentaire nous impose d'être en permanence informés que ce soit en matière de réglementation, d'équipements ou de méthodes. L'institut sera pour nous l'occasion de se tenir au courant de ces progrès avec l'ensemble des parties prenantes de la filière, industriels, artisans, agriculteurs et restaurateurs", souligne Francis Attrazic, membre de l'institut en qualité de responsable régional de l'Umih. Cependant, si chacun reste conscient des limites d'une telle opération, car certains intérêts pourront parfois diverger, tous s'accordent à reconnaître la nécessité de fédérer durablement l'ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire. "Notre but n'est pas de remplacer les organisations professionnelles sectorielles, mais plutôt de devenir une plate-forme d'échanges et de discussions autour de problématiques qui nous sont communes et qui nous rapprochent", ajoute Guy Vignals. Autre aspect que ne manquera pas de développer l'institut : l'animation, la valorisation et la promotion des produits régionaux. Une opportunité pour mettre en place des actions de labellisation des produits bruts ou transformés, ou pour faire appréhender aux professionnels l'impact d'une démarche qualité. "Et même si nous ne réglerons pas les problèmes de fond de nos entreprises, charges, TVA et recrutement, il est nécessaire que les réalités de l'entreprise soient intégrées à nos travaux", termine Francis Attrazic.


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L'HÔTELLERIE n° 2699 Hebdo 04 Janvier 2001


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