Actualités

Courrier des lecteurs
__________________

Rubrique animée par Pascale Carbillet.
pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr

Les promesses verbales ont-elles de la valeur lors de l'embauche ?

Lors d'un entretien d'embauche, on m'a proposé verbalement un poste de réceptionniste en CDI avec un salaire donné. J'ai accepté et j'ai commencé immédiatement. Un mois et demi après et suite à plusieurs réclamations de ma part, l'employeur m'a présenté un contrat antidaté dans lequel il est indiqué une période d'essai de 1 mois (déjà écoulée) et un salaire nettement en deçà de celui qui avait été convenu. J'aimerais savoir dans quelle situation juridique je me trouve et si je peux faire valoir l'accord verbal qui avait été prévu. Que puis-je faire pour faire valoir mes droits ? (D.N. de Lyon)

Vous ne pouvez malheureusement pas obliger votre employeur à respecter ses promesses dans la mesure où vous ne disposez d'aucune preuve tangible attestant de la réalité de ses engagements.
En effet, le propre de l'accord verbal est qu'il ne laisse aucune trace et donc aucune preuve. Il s'agit ici de votre parole contre la sienne. Pour pouvoir réclamer la mise en œuvre de vos droits, il aurait fallu disposer d'un document écrit et signé, comme par exemple, un contrat de travail ou une lettre d'embauche, décrivant votre fonction et les conditions de votre embauche. A cet égard, la convention collective du 30 avril 1997 oblige, en principe, l'employeur à remettre au salarié son contrat de travail au plus tard dans les 48 heures.
En l'état actuel des choses, et en l'absence de preuves, il ne vous reste finalement plus grand choix :
* soit vous signez le contrat, et par la même, vous acceptez les nouvelles conditions contractuelles proposées par votre employeur ;
* soit vous refusez de signer le contrat et vous déposez votre démission. Dans ce cas, et compte tenu de l'absence de contrat, vous n'êtes pas tenu d'effectuer un préavis.

Où trouver de la viande de bison ?

Je souhaiterais trouver des fournisseurs de bisons qui pourraient m'approvisionner régulièrement. Pouvez-vous me communiquer les adresses de quelques-uns d'entre eux ? (P.R. de Béziers)

Voici les adresses de quelques fournisseurs où vous pourrez vous procurer de la viande de bison :
Gatein International
Lieu-dit Hans
31430 Montégut-Bourjac
Tél./Fax : 05 61 98 34 18
Davigel SA (siège social)
BP 41
76201 Dieppe CEDEX
Tél. : 02 35 04 76 00
Fax : 02 35 40 34 85

BIF (Les Boucheries de l'Ile- de-France)
71-75, route de Noisy
93230 Romainville
Tél. : 01 41 83 15 30
Fax : 01 41 83 15 35

 

Beeper pour rechercher personnel

Pourriez-vous m'indiquer les coordonnées de fournisseurs de systèmes de recherche de personnes dans les enceintes privées ? J'ai lu un article à ce sujet dans l'un de vos magazines, mais je ne retrouve plus l'article. (C.J. de Bourg)

Nous avons parlé de ces produits dans notre magazine du mois d'octobre 2000. Ces systèmes de recherche permettent d'appeler les serveurs ensemble ou individuellement. Grâce aux 8 sons ou vibrations émis par ces appareils, cela permet à chacun de savoir d'où il est appelé (cuisine, bar, glacier...).
Vous pouvez vous procurer ces produits auprès des sociétés suivantes :
J'Tech France
36, rue de Ponthieu
75008 Paris
Tél. : 01 42 89 63 00
Fax : 01 42 89 61 05
Callbeep
12, chemin de la Butte
1279 Chavannes de Bogis
Suisse
Tél. : 00 41 22 776 51 11
Fax : 00 41 22 776 51 12

Cette société a un représentant en France :
Société Muscari
33, rue commandant Mouchotte
75014 Paris
Tél. : 01 42 59 08 37
Fax : 01 42 55 99 10

Ça va mieux en le disant

Prenez des salariés expérimentés

Suite à plusieurs parutions dans le journal d'articles prétendant le manque de personnel et les difficultés de recrutement dans l'hôtellerie-restauration, je me permets de vous écrire pour vous donner mon opinion sur le sujet.
En effet, les employeurs qui se plaignent de cet état de fait son eux-mêmes responsables de cette situation, en appliquant systématiquement l'exclusion des personnes de plus de 40 ans. Nous voyons trop souvent des annonces ainsi rédigées : cherche jeune cuisinier, jeune maître d'hôtel, jeune serveur ou personnes de 25/30 ans.
Alors comment peut-on se plaindre de ne pas trouver du personnel en pratiquant une telle discrimination envers des salariés ayant une grande expérience de leur métier ? Je pense qu'une sélection doit se faire sur les qualités professionnelles et l'expérience, et rien d'autre.
Comment motiver un jeune qui voudrait apprendre le métier, sachant que celui-ci sera jugé trop vieux à l'âge de 40 ans et par conséquent systématiquement exclu ?
G.K. de Paris

Que faut-il inscrire sur le certificat de travail ?

J'ai un salarié qui m'a donné sa démission, et maintenant, je dois lui remettre son solde de tout compte et un certificat de travail. Pouvez-vous me dire ce que je dois indiquer sur ce certificat ? (C.F. de Mâcon)

Nous rappelons à nos lecteurs, qu'aux termes de l'article L.122-16 du Code du travail, l'employeur est tenu de délivrer un certificat de travail à tout salarié à l'expiration de celui-ci.
Cette obligation s'impose quelle que soit la cause de la fin du contrat de travail. Peu importe qu'il s'agisse d'une démission ou d'un licenciement, d'un contrat à durée indéterminée, de l'arrivée du terme d'un contrat à durée déterminée. Dans tous les cas, l'employeur devra établir ce certificat attestant de la durée de travail du salarié dans l'entreprise.
Le certificat de travail doit mentionner :
* La date d'entrée du salarié dans l'entreprise, c'est-à-dire le premier jour où le salarié a effectivement commencé à travailler, ce qui inclut la période d'essai.
* La date de sortie, c'est-à-dire la date de fin de contrat, donc à l'expiration du préavis (qu'il soit effectué ou non), et non pas au moment où le salarié quitte effectivement son emploi.
* La nature exacte de l'emploi occupé, c'est-à-dire la qualification exacte des fonctions remplies par le salarié.
Il s'agit des mentions obligatoires, mais si les deux parties sont d'accord, d'autres mentions peuvent figurer sur le certificat de travail, comme par exemple la mention libre de tout engagement ou des formules élogieuses sur le salarié.
Par contre, sont interdites toutes les mentions qui sont susceptibles de porter préjudice au salarié, même si ces faits sont exacts, comme par exemple, mentionner le fait que le salarié a été licencié pour faute.

 


Vos commentaires : cliquez sur le Forum des Blogs des Experts

L'HÔTELLERIE n° 2695 Hebdo 07 Décembre 2000


zzz60c
zzz48l
zzz60u
L'Application du journal L'Hôtellerie Restauration
Articles les plus lus...
 1.
 2.
 3.
 4.
 5.
Le journal L'Hôtellerie Restauration

Le magazine L'Hôtellerie Restauration