Le bus de nuit de Lège-Cap-Ferret en Gironde
reçoit la Marianne d'or
L'opération 'bus de nuit', lancée par Michel Sammarcelli, maire de Lège-Cap-Ferret,
a été récompensée le 11 octobre dernier au Sénat par une Marianne d'or. Ce bus,
proposé gratuitement depuis 1999 aux noctambules, sillonne durant l'été la presqu'île
de 23 heures à 6 heures du matin.
La formule a fait ses preuves.
Eté 1998 : 60 accidents, 3 décès et 6 blessés graves ; été 1999 : 8 accidents, aucun
décès ni blessé grave ; été 2000 :
7 accidents, un décès, aucun blessé grave. Sur la soixantaine d'établissements de nuit
que compte la presqu'île, 47 ont accepté de promouvoir le bus de nuit, tout en
s'engageant à ne pas utiliser l'alcool comme argument de vente.
La mairie, soutenue dans sa démarche par la préfecture et le journal Sud-Ouest,
consacre 250 000 F à cette opération, laquelle a été reprise cette année par le
district Sud Bassin qui comprend les communes d'Arcachon, Gujan-Mestras, La Teste-de-Bush
et Le Teich. Pour sa part, la commune de Bordeaux mène depuis 1999 une action similaire,
en particulier à destination des étudiants. Durant l'année scolaire, du jeudi soir au
samedi soir, un bus de nuit circule jusqu'à 5 h 30 le matin entre l'université et les
deux principaux pôles d'animation nocturnes : la Victoire
et Paludate.
Lyon et ses terrasses
Si l'on en croit la mésaventure survenue à Jean-Paul Lacombe pour l'un de ses
Bistrots de Cuisiniers, il semble urgent à Lyon d'harmoniser la règle
en vigueur pour les terrasses.
Fort de l'autorisation verbale de l'adjoint chargé du cadre de vie, le restaurateur
lyonnais avait édifié une terrasse couverte de 40 m2 pour son Bistrot du Palais. A la
satisfaction générale semble-t-il, jusqu'à l'avis contraire donné par l'architecte des
Monuments de France au prétexte que ladite terrasse "troublait la ligne de fuite
courant jusqu'à la Bourse du Travail" voisine, véritable monument du plus pur
style réaliste soviétique.
L'affaire vint tout naturellement devant le tribunal correctionnel de Lyon, qui déclara
la construction illicite - un permis de construire est obligatoire pour une construction
de plus de 20 m2 - et ordonna donc sa démolition dans un délai de deux mois à compter
de la décision de justice. La défense a annoncé son intention de faire appel du
jugement qui, s'il était maintenu, remettrait sérieusement en cause quelques
constructions dans la bonne ville de Lyon où Jean-Paul Lacombe entend bien aller au bout
de ses arguments de défense !
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L'HÔTELLERIE n° 2693 Hebdo 23 Novembre 2000