Actualités

 

Courrier des lecteurs
__________________

Rubrique animée par Pascale Carbillet.
pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr

Jours fériés tombant pendant le repos hebdomadaire ou les congés payés

L'employeur a fixé 3 jours fériés : le 14 juillet, le 15 août et le 25 décembre. Je voudrais savoir
si, étant en congé ou en repos, je peux prétendre à récupérer ces 3 jours ?
(C.H. du Mans)

Si un jour férié légal coïncide avec un de vos jours de repos hebdomadaire, l'article 26.2 de la convention collective CHR du 30 avril 1997 précise que cela ne donnera pas lieu à une compensation ou à une indemnisation.
Ainsi, par exemple, si le vendredi est un de vos jours de repos hebdomadaire habituel et qu'un jour férié tombe le vendredi (comme c'est le cas pour le 14 juillet 2000), vous ne pourrez ni le récupérer ni vous le faire indemniser.
Si le jour férié tombe un jour de congés payés, cela n'aura de conséquence que s'il s'agit d'un jour ouvrable.
En effet, la durée des congés payés s'apprécie, selon la loi, en jours ouvrables. Chaque jour de la semaine est un jour ouvrable excepté le dimanche ou le jour du repos hebdomadaire habituel ainsi que les jours fériés chômés.
Par exemple, si vous êtes en congés payés la semaine du 15 août et que ce jour correspond à votre repos hebdomadaire habituel, cela n'aura pas d'incidence sur le décompte de vos congés. Ainsi, pour votre semaine de congé, on vous enlèvera 6 jours ouvrables.
En revanche, si le jour férié tombe un jour normalement chômé dans l'entreprise, vous avez droit à un jour de congé supplémentaire qui ne pourra pas être décompté par l'employeur dans la mesure où vous n'auriez pas travaillé ce jour en période normale.
Ainsi, si vous êtes en congés payés la semaine du 25 décembre et que ce jour correspond à un jour où vous travaillez habituellement, vous avez le droit à un jour de congé en plus. On ne vous décomptera donc, pour votre semaine de congé, que 5 jours ouvrables.
Remarque : Nous rappelons toutefois que la CCN CHR du 30 avril 1997 accorde aux salariés 3 jours fériés. C'est l'employeur qui choisit ces 3 jours parmi les 10 jours fériés légaux. Mais cette liberté ne doit pas avoir pour conséquence de priver le salarié du bénéfice de ces 3 jours.

Où se procurer des vêtements professionnels ?

Je suis à la recherche d'un fabricant ou distributeur de vêtements pour la cuisine, la salle, l'office. Pouvez-vous m'indiquer des adresses de vente par correspondance pour ces produits ? (B.G. d'Antony)

Il existe plusieurs fournisseurs de vêtements professionnels spécialisés dans les CHR qui vendent leurs produits par correspondance. Voici quelques adresses où vous pourrez-vous en procurer :
Bragard
2, rue Christophe Denis - 88026 Epinal CEDEX
Tél. : 03 29 69 10 10 - Fax : 03 29 82 38 32

DK Mode
278, avenue de la Marne - 59708 Marcq-en-Baroeul
Tél. : 03 20 72 50 81 - Fax : 03 20 72 11 81

Duthilleul & Minart
14, rue de Turbigo - 75001 Paris
Tél. : 01 42 33 44 36 - Fax : 01 42 33 44 36

Zéphir
ZA Sulzfeld - 7, rue des Moulins - 67730 Châtenois
Tél. : 03 88 58 34 60 - Fax : 03 88 58 34 69

 

La déduction des avantages en nature est toujours de 1,28 franc

Suite à votre modèle de feuille de paie présenté dans vos pages du 6 juillet dernier, je pense qu'une erreur s'est glissée en page 17 (renvoi 9). La réduction de cotisations sur les avantages en nature était calculée depuis le 1er juillet 1999 de la façon suivante :
MG x 28 % x 50 %, ce qui porterait cette réduction de cotisations sur les avantages en nature à :

18,70 F x 28 % x 50 % = 2,62 F.
Il faudrait vérifier si les services de l'Etat dans leur action de réduction des charges sociales patronales sur les avantages en nature (entamé lors de la loi de finances de 1998), visant à une disparition totale de ces charges sociales, n'auraient pas passé de 50 à 75 % le taux de réduction, ce qui porterait alors cette réduction nette à 3,93 F par repas. (J.-F. D. d'Angoulême)

Malheureusement, nous n'avons pas fait d'erreur, et la déduction de l'avantage en nature ne représente que 25 % de ce qui était prévu et n'a toujours pas été modifié malgré ce qui a été promis par les pouvoirs publics à plusieurs reprises.
La loi de finances 1999 avait porté de 160 à 300 MF le montant de la compensation budgétaire de cette exonération, qui devait être de 50 %. Malgré cela, le décret n'est toujours pas paru alors qu'il est juridiquement nécessaire.
Cette année, la réduction aurait dû être de 75 %. Mais toujours aucun décret à l'horizon. Cette déduction reste donc toujours à 1,28 franc par repas.

La licence IV est-elle attachée à un commerce ?

Mon épouse et moi-même sommes gérants dans 2 sociétés distinctes. Chacune de ces sociétés est propriétaire d'une licence IV. Dans l'établissement de ma femme, la licence ne peut pas quitter la commune et, dans le mien, elle est transportable dans un rayon de 100 kilomètres. Nous souhaiterions aujourd'hui fusionner les 2 débits de boissons et ne garder que la société que j'exploite. Cela va avoir pour conséquence de doter la société restante de 2 licences IV.
Celle que j'exploitais peut-elle continuer à exercer son activité avec la licence IV qui appartenait auparavant à l'établissement de ma femme ? Si cela est possible, peut-on vendre la licence transportable ? (F.F.A. de Bourg)

Sous réserve que les 2 établissements communiquent, vous êtes tout à fait en mesure d'exploiter votre société en ne conservant qu'une licence. En principe, chaque débit de boissons doit avoir une licence pour pouvoir fonctionner. La licence est une autorisation administrative attachée à l'établissement et non au gérant ou à la société. On a donc besoin autant de licences qu'il y a d'établissements. Prenons l'exemple d'une société qui gère 2 débits de boissons. Elle devra nécessairement disposer de 2 licences. Une pour l'exploitation de chacun des établissements.
Dans votre cas, la situation est différente. Dès lors que vous procédez à la fusion de vos 2 bars (contigus), une seule licence devient suffisante car les 2 établissements n'en font plus qu'un. Cependant, pour que la fusion soit valable, l'administration exige que les 2 établissements communiquent de telle façon qu'on puisse passer de l'un à l'autre sans sortir à l'extérieur.
Dans cette hypothèse, il vous est possible de vendre la licence attachée à votre débit de boissons et de récupérer celle de l'établissement de votre femme. Toutefois, chaque licence étant attachée à un établissement précis avec une adresse précise, vous devez mettre en conformité votre nouvelle licence avec les coordonnées de l'établissement qui va être exploité. Il vous faut donc procéder à la mutation de la licence de votre femme sur votre établissement. En cas de mutation, l'article L.32 du Code des débits de boissons prévoit que la procédure est la même que pour l'ouverture d'un nouveau débit (décrite à l'article L.31).
Vous avez donc 15 jours pour faire une déclaration préalable au maire de votre commune qui vous délivrera un récépissé. Une fois en possession de ce dernier, vous devrez effectuer une déclaration fiscale auprès de la recette des douanes pour le paiement des droits de licence.


Vos commentaires : cliquez sur le Forum des Blogs des Experts

L'HÔTELLERIE n° 2674 Hebdo 13 Juillet 2000


zzz60o
zzz42
zzz66b
L'Application du journal L'Hôtellerie Restauration
Articles les plus lus...
 1.
 2.
 3.
 4.
 5.
Le journal L'Hôtellerie Restauration

Le magazine L'Hôtellerie Restauration